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La semaine Carpette du PS ou encore l’UMPS à l’œuvre

Par Jacques Cotta • Actualités • Mardi 23/09/2008 • 1 commentaire  • Lu 2408 fois • Version imprimable


Quelques jours seulement après les cataclysmes qui ont bouleversé la planète financière, les commentateurs s’y mettent à l’unisson : la crise serait terminée aussi vite qu’elle a éclaté. De la part des économistes ou « journalistes spécialisés » qui quotidiennement ne jurent que par l’état des « marchés » et reprennent sur un ton euphorique leurs commentaires sur l’ascension des indices, cela est peu surprenant. Formatés et rémunérés pour jouer cette seule musique, il n’est pas étonnant en effet de les entendre en chœur chaque matin sur les ondes radiophoniques louer le sang-froid des investisseurs et les bienfaits des marchés financiers. Mais de la part des responsables politiques, le silence, ou l’approbation avec « les mesures d’urgence » prises par l’administration américaine,  prend une toute autre signification. Le président de la république s’interroge. Et les leaders de l’opposition, du Parti socialiste principalement, comme s’ils attendaient les résultats des interrogations présidentielles, observent un silence prudent. Ils préfèrent en effet les petites phrases sur le soutien à Martine, Bertrand ou Ségolène à la veille de leur congrès de Reims à l’analyse d’un système qu’ils reconnaissent et défendent, conformément à leur dernière déclaration de principe, qui prône l’économie de marché et un capitalisme humanisé.

 Il y dans cette affaire financière comme dans bien d’autres sujets une connivence entre la gauche et la droite qui laisse présager le pire pour les affrontements idéologiques dont la démocratie a besoin et dont elle sort toujours gagnante. Sans doute jamais plus qu’aujourd’hui, l’évocation de l’UMPS pour souligner la convergence entre le parti de la droite et le parti socialiste français trouve un sens particulièrement cruel pour tous ceux qui veulent encore voir dans le parti socialiste une alternative de gauche à la politique menée par la majorité.

 

Quatre aspects politiques permettent de souligner l’absence de clivage entre UMP et PS : la question financière donc, la situation internationale et singulièrement la question afghane, les amitiés individuelles affichées qui ont valeur de symbole, et la question sociale.

 

  • La question financière d’abord.

Tous ignorent ou font mine d’ignorer la réalité d’une situation dans laquelle rien sur le fond n’est résolu. Le silence n’a d’autre signification que le refus affiché de remettre en cause un système financier générateur de désordre dont des millions d’individus sont quotidiennement les victimes. Des centaines d’établissements financiers sont en effet toujours menacés, malgré les mesures prises par les banques centrales et les institutions internationales. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les déclarations des pompiers de service. Le secrétaire du Trésor Henry Paulson qui comptabilise 700 milliards de dollars injectés aux Etats Unis pour relancer le système financier, ne cache pas son inquiétude. Rien n’est réglé même si les sommes considérables sont allouées pour reprendre les actifs "non liquides" des banques, essentiellement des créances douteuses liées à la bulle immobilière des dernières années, et apurer le système financier. Du coup, on apprend de la bouche du très libéral monsieur Paulson que « des négociations sont en cours avec nos collègues à travers le monde afin de concevoir des programmes similaires pour leurs banques et leurs institutions (financières) quand c'est opportun". Ainsi, le Premier ministre britannique du New Labour, Gordon Brown, a affirmé que son gouvernement ferait "tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la stabilité du système financier". Et en France, la ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est dite "à la manoeuvre" avec ses collègues européens, avec qui elle entend "travailler sur un système nouveau". 

Et les responsables du parti socialiste ?

 

Alors qu’on assiste à un fantastique plan de privatisation des profits et de collectivisation des pertes avec la mise sous tutelle des géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, avec la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, puis la nationalisation de fait, moyennant 85 milliards de dollars, de l'assureur AIG, alors que les banques françaises sont engagées à leur niveau dans la banqueroute spéculative qui touche la planète, que disent les responsables socialistes ? Que préconisent-ils, eux qui sont engagés aujourd’hui dans la défense affichée de l’économie de marché et depuis l’adoption de leur dernière déclaration de principes dans la reconnaissance des bienfaits du capitalisme ? Reconnaissons sans cruauté particulière que mis à part Dominique Strauss Kahn qui doit sa nomination à la tête du FMI à Nicolas Sarkozy, et qui se démène pour venir à la rescousse du système, aucune voix socialiste importante, ayant l’autorité d’un chef, ne se fait entendre.

 

Il est pourtant possible dés maintenant de faire un constat simple. En premier lieu, les banques centrales, les institutions internationales et les gouvernements nationaux si prompts à expliquer que les caisses sont vides dès lors que l’intérêt général est en cause, ont déversé des centaines de milliards de dollars pour sauver les spéculateurs et permettre au système de faire comme si tout cela ne devait être qu’un mauvais souvenir. Evidemment, dans les temps qui viennent, ce sont les peuples auxquels on demandera de se serrer la ceinture pour éponger la note. Les services publics, l’éducation, la santé, les salaires vont se trouver les premiers visés dans « la lutte contre la crise financière ». Déjà des millions de familles américaines se trouvent ruinées, préfigurant ce qui attend sans doute des millions d’autres à travers le monde qui croyaient encore il y a peu dans les vertus d’un capitalisme où « il suffit de se lever tôt le matin » pour sortir son épingle du jeu…  Même sur ces questions pourtant élémentaires, nul responsable du parti socialiste ne monte au créneau. L’enchaînement aux institutions internationales, FMI et banque centrale européenne notamment, interdit toute remarque critique et fait du programme de sauvetage des institutions financières contre les peuples le programme commun à la droite au pouvoir et à la gauche dans l’opposition.

 

  • La question internationale et la place qu’occupe aujourd’hui l’Afghanistan.

Ces sujets sont étroitement liées à cette situation de crise financière et économique internationale. La guerre au nom du combat contre le terrorisme est une nécessité pour la puissance américaine. Il s’agit d’une part de trouver dans le développement de l’économie d’armement un volant d’entraînement au système, d’autre part de faire valoir ses intérêts par une puissance militaire indiscutable. Enfin, en Afghanistan, de s’installer non loin de l’ennemi économique dont la puissance menace, la Chine.

 

Quelle attitude socialiste sur ces questions qui concernent notre propre sécurité ?

 

Là encore, les points de convergence entre la direction socialiste et la majorité UMP sont éclairants.

Dans la rue d’abord. Samedi 19 septembre, dans la pure tradition du mouvement ouvrier et démocratique, une manifestation était organisée à Paris pour réclamer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan. Nul socialiste, dans un cortège dont les composantes trotskistes constituaient les 4/5ème , la plus grande part des manifestants étant rangée curieusement non derrière la  banderole du médiatique NPA de Besancenot, mais derrière celle du POI créé à par « le parti des travailleurs ».

En réalité, si les socialistes n’ont pas été appelés à manifester, c’est uniquement parce que leur parti est opposé au rapatriement des troupes. Alors qu’ils seront appelés à voter à l’assemblée pour ou contre le maintien de l’armée française en Afghanistan, le président du groupe socialiste Jean Marc Ayrault a en effet indiqué que « le groupe ne demandera pas le retrait des troupes d’Afghanistan ».  Les socialistes pourront alors s’abstenir. Une habitude depuis qu’ils ont décidé en partie d’adopter cette attitude au Congrès de Versailles, permettant, notamment par la voix de l’ancien ministre jack Lang et celles de leurs alliés du PRG, à Nicolas Sarkozy de faire passer sa réforme constitutionnelle. Ils pourront aussi voter Non. Mais qu’importe, dés lors qu’ils auront décidé de ne pas engager la bataille pour le retrait immédiat des troupes françaises et le non alignement sur la politique américaine et sur l’OTAN.

 

  • L’évocation du PRG permet d’aborder un des troisièmes aspects de la connivence qui existe entre l’UMP et le PS.

L’affaire Tapie, bien que relevant d’un cas individuel, est révélatrice des mœurs qui traversent le pouvoir, ancien et nouveau, des scandales liés à l’existence même de la 5ème république, aux envois et retours d’ascenseur permettant de jouer « gagnant-gagnant ».

 

Bernard Tapie lors des élections présidentielles était déjà apparu sur les ondes dans un numéro d’acteur remarqué au service du nouveau président Nicolas Sarkozy. C’était alors les antipathies au sein de la direction socialiste qui étaient mises en avant pour expliquer l’attitude nouvelle de l’ancien ministre mitterrandiste identifié en son temps par les années frics victorieuses. L’avenir aura montré que l’explication était un peu courte. L’ancien acteur est en effet aussi un ancien homme d’affaire dont le nom est lié à l’affaire Adidas et au crédit Lyonnais, piste qui s’est révélée plus exacte pour comprendre l’amour soudain avec le chef de l’Etat nouvellement élu.

 

J’avais rencontré un des avocats de Bernard Tapie quelques mois avant le dénouement de son affaire avec le Crédit Lyonnais[1], et les propos de l’homme de loi auraient pu me mettre la puce à l’oreille. Notre entrevue était interrompue par un coup de téléphone sur lequel rien ne devait filtrer, notamment parce que des discussions étaient engagées avec les pouvoirs publics pour régler cette affaire du Lyonnais. Motus donc sur la possibilité d’un tribunal arbitral, conforme à la volonté de l’homme d’affaire et de ses conseils, qui lui permettra de récupérer la modique somme de 285 millions d’euros. Comment une telle procédure a-t-elle pu être décidée, avantageant dans les faits l’homme d’affaire qui n’en n’espérait pas tant ? Intervention de l’Elysée ? Du ministère des finances ? De Christine Lagarde en personne ? Ou de son ancien avocat, aujourd’hui ministre, Jean Louis Borloo ? Tout le monde a évidemment démenti, justifiant la décision prise au nom d’une modalité efficace et surtout juste. Alors ? Quelques jours avant l’annonce donnant satisfaction à l’homme d’affaire, ses amis radicaux de gauche votaient comme un seul homme au congrès la réforme constitutionnelle voulue par le président de la république. De là à voir une relation de cause à effet… A moins qu’il ne s’agisse là que d’un pur hasard de calendrier…

 

  • La quatrième question qui permet de donner sens à l’existence de l’UMPS est portée par l’histoire du RSA.

Ce volet a été présenté comme une des composantes de la politique sociale du président de la République. D’ailleurs la presse dans son ensemble a porté sa contribution à la manœuvre élyséenne. Tous les quotidiens y sont allés de leur commentaire sur le tournant « gauche » de Sarkozy. Jusqu’aux responsables socialistes évoquant leur embarras face à une réforme jugée positive sur le fond, comme l’a expliqué avec clarté Jean Marc Ayrault : « Nous sommes pour le dispositif du RSA qui, même s'il ne répond pas à tous les problèmes, va dans le bon sens ».

 

En réalité, rien d’étonnant à l’enthousiasme socialiste pour la réforme sarkozyste. Son promoteur, Martin Hirsch, ex responsable d’Emmaüs, n’ouvrait-il pas les meetings de la candidate Ségolène Royal durant la campagne présidentielle pour parler de la pauvreté et de la nécessité de « remettre les rmistes au travail », avant de devenir « haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté » nommé par Nicolas Sarkozy après l’élection ! Mais quel est donc le ciment qui réunit sur une même idée, une orientation commune, le parti socialiste, l’UMP, Martin Hirsch et Nicolas Sarkozy ? Quelle est cette ligne politique mise en œuvre par Sarkozy, que Ségolène Royal s’engageait à faire sienne si elle avait été élue ?

 

La philosophie que le RSA synthétise repose sur deux points clés :

 

A/ D’abord « aider les rmistes à se remettre au travail », ce qui signifie que s’ils sont chômeurs, ils en portent une grande part de responsabilité. Dans le projet UMPS, il s’agit de mettre les rmistes en face de l’emploi quel qu’il soit… Ce sont donc les emplois les plus rejetés, les plus durs, les plus précaires, les plus pénibles qui leur sont destinés. On ne tient compte ni du passé du rmiste, ni de sa volonté, ni de ses qualités. On atteint parfois l’absurde. Par exemple, des Rmistes se retrouvent dans l’Education Nationale à assurer, sans aucune formation préalable, une présence quotidienne auprès d’enfants, alors que les postes de surveillants ont été supprimés. De même, des postes d’enseignants sont aussi supprimés et on appelle des retraités à venir faire des heures de cours payés au tarif d’une femme de ménage, cela en complément de leur retraite. Le système à la japonaise, dans lequel on incite les vieux à avoir une activité au nom du combat contre le désoeuvrement, et du complément de ressources, pointe son nez.

 

B/ Ensuite faire embaucher les nouveaux venus à bas prix, la collectivité payant les salaires en lieu et place des entreprises. Une conséquence immédiate de cette politique devrait être l’instauration d’un salariat précaire, et sous payé par les entreprises. 

Pour expliquer le nombre de smicards, il est courant d’entendre dire par les défenseurs du RSA, de la politique de Martin Hirsch, de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal, que le travail au Smic est parfois peu avantageux par rapport au RMI et « aux avantages qui y sont afférents ». Faudrait-il augmenter le Smic et les salaires pour rendre le travail plus attractif ? Non, ce serait là s’opposer au patronat, action inverse au but recherché. Si la perte de la CMU conduit le rmiste à dépenser plus en soins, c’est que la partie différée du salaire que constituent les prestations de Sécurité Sociale est de plus en plus petite (pas étonnant vu le montant des exonérations des cotisations patronales). Mais là aussi, la responsabilité patronale doit être évacuée. En conséquence, le RSA opère un formidable tour de passe-passe : comme il ne s’agira pas de demander aux employeurs de mieux payer le travail, il faudra compenser des salaires de plus en plus bas par une augmentation des prestations assurées par les collectivités publiques. Comme le RMI hier qui voyait l’impôt compenser le désengagement des employeurs du financement de l’assurance chômage, il s’agit aujourd’hui de compenser avec le RSA le désengagement des employeurs des salaires de leurs employés… Ce qui aboutit à l’enrichissement de certains sur le dos de la collectivité appelée à payer.

 

Dans l’orientation UMPS,  ni richesse, ni répartition de la valeur créée, ni qualité du travail, ni salaire ne rentrent en ligne de compte, seule est préconisée l’assistance prise en charge essentiellement par le budget de l’état ou des collectivités locales. L’idée de Martin Hirsch vient de la « gauche » catholique. Pour les rmistes, les travailleurs précaires, les bas salaires, l’assistance et la charité plutôt que les droits. Cette politique synthétise l’orientation développée par les différents gouvernements qui préconisent depuis plus de vingt ans la « gestion sociale du chômage ». Elle protège les fortunes qui existent à un pôle de la société et renforce quoi qu’on en dise la pauvreté[2] qui se développe à l’autre.

 

Ainsi, sur les questions essentielles qui touchent à l’organisation de la société, qui conditionnent la vie, qui n’épargnent aucun citoyen, la marge est donc étroite entre une UMP au pouvoir et un PS prétendument dans l’opposition. Rien d’étonnant donc que les discussions au sein du PS excluent les militants et les sympathisants, se cristallisent sur des questions de chefs, repoussant les interrogations et les discussions, interdisant la clarté sur les orientations. A croire que les responsables socialistes n’ont rien à dire. Ou au contraire, qu’ils auraient trop à dévoiler…

 

Jacques Cotta

 

 

 



[1] Il s’agissait d’un rendez vous centré sur la question de l’évasion fiscale pour le livre « Riches et presque décomplexés » chez Fayard en librairie à partir du 8 octobre 2008.

[2] Il existe un précédent au RSA, une sorte de RSA avant Hirsch, les « contrats aidés du ‘plan de cohésion sociale Borloo ». Le salaire est constitué du montant du minima social versé à l’employeur et reversé au salarié, de suppléments de subventions et d’une infime partie payée par l’employeur. Un dispositif suffisamment daté pour tirer un premier bilan. Deux ans après leur entrée en vigueur, 400 000 personnes se retrouvent dans la situation de chômeurs qui travaillent : leurs revenus les placent en effet tout juste au dessus du seuil de pauvreté dont le montant est fixé à 816 euros pour l’année 2007. « Agir contre le chômage » indique clairement que « leur statut précaire les prive de tous les droits liés au poste de travail, notamment dans la fonction publique. Surtout parce que leur contrat de travail est aussi un contrat d’insertion, c’est non seulement la fin de contrat qu’ils ont à craindre, mais aussi la suspension ou la suppression de l’allocation en cas de démission, considérée comme une rupture du contrat d’insertion ». Le RSA serait dans l’idéal un minima unique, calculé pour fondre en un seul revenu dépendant d’une seule administration l’ensemble des allocations et droits connexes qui existent dans un département donné : allocation logement majorée, CMU, exonération.  de la taxe d’habitation ou d’autres impôts locaux, réductions tarifaires transports... C’est donc l’ensemble qui pourrait être ôté au rmiste qui traînerait les pieds pour entrer dans un boulot impossible, ou totalement étranger à son aspiration ou ses capacités.


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Commentaires

par Anonyme le Mardi 23/09/2008 à 19:33

Rappel RSA: En France, les bénéficaires du RMI reçoivent maintenant la visite d' une assistante sociale pour vérification du train de vie ...

A LIRE - RSA : même financée par le Capital, une régression sociale reste une régression sociale
http://www.collectif-rto.org/spip.php?article672
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Tribunal social : les bénéficiaires de Hartz 4 doivent montrer leurs comptes bancaires

22nd sept, 2008 par Stephan M.

Depuis que Hartz 4 existe, les témoignages des demandeurs d’Alg2[1] sont effrayants : de nombreuses agences pour l’emploi demandent des relevés de compte bancaire, parfois pour les six derniers mois, alors il n’y avait aucune base juridique qui permettait cela.

Certaines personnes courageuses qui avaient tenté de faire respecter un minimum leur sphère privée avaient refusé de présenter leurs comptes bancaires. La punition venait sans délais : la demande de Hartz 4 était rejetée, et pour ceux qui demandaient la prolongation de leur allocation, c’était soit la suppression pure et simple, soit une baisse de 30% de l’aumône de 347 euros. Faites opposition au traitement que vous inflige votre agent référent : vous avez toujours le temps de crever.

C’est une des raisons pourquoi l’association de défense des chômeurs, Erwerbslosen Forum Deutschland, organise depuis 2007 un jour de paie dans les agences de Cologne.

(Une autre raison est l’éternel retard et l’irrégularité des paiements qui est devenue la normalité.)

D’autres personnes qui avaient osé s’opposer à la fouille bancaire rayaient certaines lignes sur leur relevé de compte. En quoi cela regarde l’agent de l’Anpe qui traite le dossier d’un chômeur ce qu’il a acheté et où, s’il paie une adhésion à une association ou un syndicat, à une église, etc., s’il a fait ou reçu un cadeau. La plupart du temps, le traitement était le même : brimades, baisse des allocations ou refus de prolonger l’allocation Hartz 4 - le chantage vital. Les forums d’entraide sur internet regorgent d’appels au secours, de plaintes et témoignages de traitements humiliants, de brimades. (...)

http://allemagne-et-plus.a18t.net/?p=124



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