La seule force de Macron, c’est la confiance que lui accorde le « bloc élitaire » (cf. Jérôme Sainte-Marie) pour mener à bien cette tâche sur laquelle tous ses prédécesseurs s’étaient cassé les dents. S’il doit reculer et différer l’offensive, le macronisme est virtuellement mort. Tout va donc se jouer dans les jours qui viennent. Soit le mouvement cale, et alors Macron trouvera une issue, soit le mouvement se développe suivant une ligne semblable à celle de 1995 et alors la situation de Macron sera celle de Chirac à la fin 1995 et le quinquennat s’il se termine se terminera dans la débandade, débandade d’autant plus rapide que le soutien populaire de LREM n’existe pas, que LREM n’est pas un parti et que la soumission des médias ne suffira pas à rétablir le prestige flétri du chef.
Une seule tâche incombe à tous ceux qui veulent agir : développer la grève, faire que cette grève soit vraiment la grève générale avec un seul mot d’ordre : retrait inconditionnel du projet de loi sur les retraites. S’il faut négocier, c’est seulement sur la base de ce retrait et rien d’autre. Le projet Macron/ Delevoye n’est ni négociable, ni amendable. La seule négociation possible porte sur la récupération des acquis détruits par les précédentes réformes des retraites le retour aux 60 ans et aux 37,5 annuités et la défense du pouvoir d’achat des retraités, mis à mal par Macron.
Certains disent : « il faut installer le mouvement dans le durée ». Radicalisme de pacotille : installer le mouvement dans la durée, ce sont les grèves « saute-mouton » jusqu’à ce que mort du mouvement s’ensuive. C’est tout ensemble qu’il faut frapper et sans tergiverser, sans compromis foireux. Dans notre histoire, cela a un nom glorieux : grève générale ! Le rassemblement au grand jour des opprimes contre leurs oppresseurs, pour pourtant un coup décisif à l’adversaire. Le gouvernement vacille. La victoire est possible et si nous gagnons sur les retraites tout l’édifice du « bloc élitaire » s’effondrera. Bien creusé, vieille taupe !
Bonjour
Je ne suis pas du tout sympatisante CFDT , syndicat collabo mais je dois corriger pour que l info soit juste que mr kessler n a jamais été dirigeant de la CFDT mais d une commission de l ex MEDEF , CNPF .