S'identifier - S'inscrire - Contact

Le renforcement de la privation organisée des soins exige un urgent sursaut citoyen.

Par Pierre Delvaux • Lutte de classes • Mardi 27/01/2009 • 5 commentaires  • Lu 2627 fois • Version imprimable


Je recevais il y a quelques semaines un courrier de mon centre de sécurité sociale pour déclarer mon « médecin-traitant ». J’avais déjà répondu à cette demande il y a trois ans et je viens de comprendre pourquoi elle m’était réitérée : pour me donner une chance de rentrer dans le rang avant l’application de la nouvelle baisse de remboursement pour tous ceux qui, comme moi, refusent de déclarer un « médecin traitant ». En effet, dans la continuité de sa politique comptable, l’assurance maladie vient de ramener ses remboursements dans un tel cas de 50°/° à 30°/°.

Cette décision est révoltante à plus d’un titre.
1 : D’abord parce qu’elle aggrave la politique de rationnement des soins contenue dans le « parcours des soins » censé nous permettre de mieux nous soigner.
Au vrai ce dispositif transforme les médecins généralistes et les pharmaciens (avec leurs sous-médicaments génériques délocalisés) en contrôleurs des comptes du domaine de la vie sociale qui devrait avant tout autre ignorer la notion de rentabilité. Bien évidemment, ce rationnement des soins est le pendant de la médecine à deux vitesses. Par le tri de l’argent, les meilleurs médecins et les meilleures cliniques demeurent le domaine de plus en plus réservé de la classe possédante.
2 : Parce qu’elle porte atteinte au caractère privé de la santé de chacun en renforçant la pression pour que les patients désignent un garde-chiourme de leur santé. Laquelle sera d’autant mieux surveillée grâce au fichage informatique de la « carte vitale ».
3 : Parce qu’elle relève d’une logique totalitaire d’infantilisation des personnes qui
se voient ici, comme dans d’autres domaines, progressivement privés de leur responsabilité individuelle, fondement de la citoyenneté républicaine. Mais quelle
est cette société qui veut décider de toutes nos habitudes de vie par la coercition ?
( y compris en voulant nous imposer de nouvelle libertés : dépénalisation de la drogue, homoparentalité, etc…)

L’imposition du médecin-traitant, de la « carte vitale », des médicaments génériques devraient susciter une levée de boucliers de tous les hommes libres. Citoyens, associations, partis devraient se retrouver dans une campagne pour le libre accès aux soins de chacun avec le médecin et l’hôpital de son choix et pour le respect du secret médical. Mais les médecins se sont mis à compter et les syndicats font mine de défendre la sécurité sociale en faisant la publicité de la « carte vitale » dans leurs slogans (« la sécu c’est vital ! »)…

Pierre Delvaux

Dans ce contexte, le documentaire de Jacques Cotta consacré à l’accès aux soins fera exception et œuvre de salut public ( France 2, Jeudi 12 févier à 22h30 ).



Partager cet article


Commentaires

par bquentin le Mardi 27/01/2009 à 21:44

AMELI ou LCI ? 2006 ou 2008 ? amorcer le marché santé en disant pour appâter facultatif et aide au dépistage puis comme toujours dérive obligatoire..Occupe-toi d'Amélie, faits et arguments même sans en appeler à l'opérette ou à la pièce feydeaulienne, expérimentation ? Expérimenté et vérifié sur le terrain 2006  --) AMELI « ..Depuis le 1er janvier 2006, les patients qui n'ont pas de médecin traitant déclaré ou qui consultent directement un médecin spécialiste sans passer par leur médecin traitant sont moins remboursés…. »

--) LCI « …Aucune campagne de communication n'est prévue pour mobiliser ces 15% de "patients hors parcours de soins" mais la Sécu leur adresse régulièrement des courriers individualisés…. Selon une étude présentée jeudi par l'Assurance maladie, le taux de dépistage du cancer du sein chez les femmes de 50 à 74 ans "est passé de 66% en octobre 2006 à près de 70% en juin 2008", par rapport à un objectif fixé en 2006 de 80%. La vaccination contre la grippe a touché 64% des personnes âgées de plus de 65 ans pendant l'hiver 2007-2008. L'objectif fixé en mars 2006 était de porter le "taux de couverture antigrippale", alors à 63%, à 75%."La progression est réelle mais les résultats obtenus restent encore éloignés des objectifs et surtout on relève une grande disparité des pratiques selon les départements et selon les professionnels de santé", a souligné la CNAM. Déjà formés à repérer l'autisme, le diabète, la grippe et le cancer du sein chez leurs patients, les généralistes recevront l'an prochain une formation particulière sur l'obésité et les maladies cardiovasculaires…»

Campagne objectifs résultats sur tous les plans : et les cartes à piste ou puce magnétiques quelles qu’elles soient permettent de suivre à la trace chaque citoyen, personne ou presque pour y trouver à redire ? qui se passe de carte bancaire, de carte de crédit, de carte de cabine téléphonique, de carte de téléphone mobile, de carte GPS, de carte à péage autoroutier, de carte TV par internet, de carte d’identité ou de passeport biométrique, de carte etc.  Au fait qui a eu cette idée folle un jour d’inventer la carte à puces et l’a regretté ensuite ? Et le bracelet biométrique nous le porterons tous bientôt en sautoir …Ira Levin Un Bonheur insoutenable

 


Moi non plus ! par el Ju le Mercredi 28/01/2009 à 00:34


Je déclare ne PAS avoir de médecin traitant, et ne pas en vouloir.

Pierre traduit bien ce que je ressent et les raisons de ma non "affiliation". Résister... tant que je le peu.

Education et pas repression...

J'avais entendu dire que si certaines personnes allaient voir différents médecins, c'etait par besoin "que quelqu'un s'occupe d'eux".
La recherche du contact "social".

La réponse qui a été apportée a été la contrôle et la repression. Je ne puis adhérer à ce système.



et celle là, tu la connais ? par Serge_Gomond le Mercredi 04/02/2009 à 21:03

Dans deux articles de Jean-Luc Porquet et intitulés : « C’est tellement pratique » , « Je ne suis pas un numéro »  paru dans le "Canard" (mercredi 14 et 21 janvier 2009), avec l’air "de-ne-pas-y-toucher", l’ami Jean-Luc y va de son couplet « 1984, Big Brothers vous regarde… » de George Orwell (on le trouve aussi en "livre poche").

Jugez plutôt (ça fait froid dans le dos ces histoires) ; dans cet article « C’est tellement pratique », il est question de la RFID, une puce (radio fréquence avec son antenne) qui emmagasine des informations, l’air de rien, quand vous franchissez un portillon de la RATP ou du RER etc.

Et, alors ?

Alors, ce passe est personnalisé, c’est-à-dire que chacun donne volontairement (?) ses coordonnées, nom, prénom, date de naissance, adresse etc., que la RFID a déjà enregistré et fiché, et le signale aux services intéressés.

Et, alors ?

Tous, TOUS, vos déplacements (les lieux, horaires etc.) au nom de la praticité (d’où le titre), sont enregistrés.

On n’arrête pas le progrès !

La RFID, possédant son propre identifiant, dès que vous vous approchez du portillon, hop, vous pouvez passer. C’est très pratique ; mais si toutefois vous ne voulez pas vous faire ficher à l’insu de votre plein gré, la RATP, de mauvaise grâce, car aucune pub n’a été faite en ce sens, met à la disposition des grincheux qui n’aiment pas le "progrès" un passe baptisé "Découverte", mais c’est plus cher… (C’est la CNIL qui a obtenu, du moins arracher à la RATP qu’elle le propose, par exemple, à des étrangers soucieux de conserver leur anonymat.)

Jean-Luc Porquet écrit : « …Cette histoire de passe Navigo n’est, on le sent bien, qu’un nouveau pas en avant dans le monde où des techniques de plus en plus invisibles et mouchardes s’enracinent dans nos vies quotidienne.

Et là non plus, il n’est pas question de manifestations d’usagers en colère (il est vrai que télébouygues a pris le monopole de la pseudo colère d’usagés), puisque c’est pour le progrès, et qui dit progrès, dit mieux vivre ; le progrès c’est pour mieux vivre, n’est-ce pas ?

 

Cette RFID, avait été expérimentée sur des chiens, des chats, des vaches, des chevaux, etc.

Et Jean-Luc Porquet poursuit en prédisant : « …Notre tour va venir, nombreux sont les chercheurs qui s’enthousiasmes à propos des possibilités de la RFID et des nanotechnologies ; par exemple si chacun pouvait avoir son carnet de santé logé sous la peau, ça serait pratique en cas d’urgence, non ?… »

Hé oui, un flicage invisible, le luxe quoi !

Bon, ils y en a qui résistent (résister c’est créer !), certainement de mauvais coucheurs ; Par exemple le groupe PMO (« RFID : la police totale », par pièces et main d’œuvre, aux éditions l’Echappée, 80 p., 6 €) nous disent : « …que pouvons-nous ? Refuser toutes les cartes, de transport, de fidélité, d’identité, à RFID. Fuir les magasins qui taguent leur marchandise. Soutenir les éleveurs qui refusent de pucer leurs animaux. Inventer des moyens de sabotage des puces et des lecteurs. Sommer les associations, syndicats, partis, médias, de se battre contre le mouchardage universel… » Jean-luc Porquet d’ajouter, « …Voilà des gens qui n’ont certainement pas de portable. Qui passent leurs coups de fil depuis des cabines publiques. Ca sent la « mouvance ». Ils sont fichés au moins ?… »

Les associations, syndicats, partis, médias, c’est une rigolade ? Les seuls qui ont réagis efficacement et ce genre de flicage, ce sont les hackers, qui ont organisé un salon pour fabriquer un clone de RFID en direct (pure provo. diront certains, pas si sûr), et donner les moyens de neutraliser cette saleté (ils ont même installés un site sur Internet pour donner tous ces renseignements) ; mais chut ! C’est secret défense…

Second article, « Je ne suis pas un numéro », certainement suite au décès de l’acteur mythique, Patrick McGoohan, qui jouait le rôle du "Prisonnier", "du prisonnier" parce que tout tournait autour de ce rôle. Feuilleton dont il était l’âme, scénariste-producteur-réalisateur du "Prisonnier" (juste avant mai-68, coïncidence ?)

Un village, perdu on ne sait où, et 17 épisodes pour savoir ce qui met en colère cet homme, le numéro 6, qui usent les numéros deux, tous les deux épisodes.

Et Jean-Luc Porquet écrit : « … Pourquoi le Prisonnier n’a-t-il guère vieilli ? Parce qu’au village tout le monde s’est habitué aux caméras de vidéosurveillance qui trônent à chaque coin de rue, comme chez nous aujourd’hui. La vie sociale y est entièrement organisée par le pouvoir, tout en donnant à chacun l’illusion de la liberté : la grande affaire y est la distraction, le loisir, les fêtes, amusez-vous et ne vous occupez de rien ! Comme chez nous…Rares sont ceux qui cherchent à quitter cette prison dorée : seul le prisonnier fait la gueule, ne dévie pas de sa quête, rejette cette liberté factice dont se contente la majorité des villageois, il est vu comme un mauvais coucheur, un parano, un dangereux extrémiste qui n’accepte pas l’ordre établi pourtant si peu contraignant d’apparence ; Une « mouvance » à lui tout seul, au fond… » , « cette fable visionnaire, il suffit d’y jeter un coup d’œil et nous voilà saisis comme au premier jour. En territoire connu. Est-ce étonnant ? … »

Vous l’aurez compris, c’est comme chez nous, le village, les caméras de vidéosurveillance (c’est comme à Monaco), la « mouvance » ultra-gauche de Tarnac etc.

On a envie de tout envoyer péter…

Maintenant quand Sarkozy se déplace quelque part en France, il fait "nettoyer" le terrain par ses flics (très respectueux de la chose républicaine, bien entendu), et ne tolère que des encartés à l’ump, ou au pire une claque de connivence, les autres au trou !

Cherchez l’erreur.

Bonjour chez vous quand même !


militantisme,Guéret,13 juin, pouruneconstituante par berthierch le Mardi 23/06/2015 à 10:45

Intervention de Christian Berthier en séance au nom de l’Association

Près de dix ans que des collectifs luttent pour des états généraux des collectivités locales et de défense des services publics!
Le temps n’est plus aux questions. Le temps est aux constats et aux leçons pour l’avenir.
Or, non seulement nous n’avons pas progressé, mais les acquis en termes de collectivités,  de démocratie locales et de services publics ont nettement reculé.

La faute n’en n’incomber pas aux victimes directes : salariés, familles, militants, patients, retraités, etc.

La faute n’en n’incombe pas au Ciel !

La lutte n’a pas donné de progrès. Au contraire, face à des gouvernements "de gauche" comme "de droite", ce ne fut que reculs et pertes des acquis de 1945 et même d’avant !

Alors, j’ai honte, nous, responsables devons avoir honte de ne pas avoir su mener le combat, voire désigner les responsables.

Et maintenant, massivement les électeurs, les familles se détournent majoritairement des élections et des grands partis.

Plus de temps a passé depuis 1968 qu’entre la commune de Paris et le début de la guerre en 1914 !

La République et la Démocratie sont en cause. Les intérêts du  peuple doit être vraiment représentés !

de l'association pour une constituante: 

Le Peuple doit vivre. Il va arrêter le saccage de ses acquis sociaux et politiques
.

Le 29 mai 2005, le peuple français refusait majoritairement et nettement le projet de prétendue « constitution européenne ». Depuis aucun observateur de bonne foi ne peut nier que les gouvernements et parlements se succèdent sans tenir compte ni de ce refus ni des  besoins à satisfaire, ni même des promesses et des programmes sociaux soumis aux électeurs.

L’emploi et le niveau de vie baissent pour le plus grand nombre ; l’Etat rackette les budgets des collectivités locales et des services sociaux. Il éloigne les élus de proximité et ce ne sont que bruits de guerres et hausse des budgets policiers et militaires.

Les Français n’ont pas voté pour ces politiques. Ils refusent massivement leurs votes aux candidats de tous bords qui s’en réclament par l’abstention ou par le vote blanc, de sorte que la plupart des élus le sont maintenant par moins d’un quart des électeurs. C’est insupportable et ne peut être supporté longtemps par le Peuple.

La présente constitution de la 5e  République permet de gouverner contre les trois quart du corps électoral de la Nation dans un coup d’état permanent contre le Peuple.

Depuis 2008, l’Association pour une Constituante alerte les associations d’élus du danger mortel des « lois territoires » concoctées par la commission Balladur. Des « Etats généraux des collectivités locales » et des « Etats généraux des services publics » ont été évoqués.. Mais les élus sont restés entre eux dans leur tête à tête avec les préfets et le gouvernement. Ils ont oublié d’associer à leur résistance les centaines de milliers de salariés, de citoyens et d’associations qui font concrètement les services publics de proximité. Ils ont rarement et timidement pris à témoin leurs électeurs dont ils tenaient pourtant mandat de défendre leurs intérêts.

Aujourd’hui, l’Etat ne respecte même plus sa constitution. Il refuse d’indemniser les départements du transfert de 140 000 fonctionnaires techniques d’Etat : une ardoise de près de 40 milliards. Aiguillonné par l’Union Européenne, le gouvernement prend des dizaines de milliards chaque année aux communes, aux départements, aux budgets sociaux, scolaires et de santé.
Ceci doit cesser ! Le Peuple va se reconstituer en corps, comme en 1789, 1792 et 1945. Au delà des tendances, son immense majorité est matériellement unie par la Sécurité sociale étendue progressivement à toute la protection sociale.

Malgré de très fortes mobilisations populaires comme lors de la contre-réforme touchant aux retraites, en dépit de l’énorme travail effectué par certains syndicats ou associations auprès des salariés ou des citoyens, on ne peut que constater  l’impasse dans laquelle nous sommes tant le blocage du système politique est évident. Chaque citoyen, qu’il soit oui ou non  impliqué dans la chose publique à travers une élection, une association ou un syndicat, doit se poser la question suivante : pourquoi malgré tout notre investissement et notre énergie, nos combats n’aboutissent-ils pas ?

Le Peuple doit reprendre ce qu’on lui a volé : le pouvoir !
Une nouvelle Assemblée constituante élue au suffrage universel, spécialement chargée de rédiger une nouvelle Constitution, permettra de rétablir la souveraineté populaire ! Guéret, le 12 juin 2015
www.associationpouruneconstituante.fr


militantisme,Guéret,13 juin, pouruneconstituante par berthierch le Mardi 23/06/2015 à 10:46

Intervention de Christian Berthier en séance au nom de l’Association

Près de dix ans que des collectifs luttent pour des états généraux des collectivités locales et de défense des services publics!
Le temps n’est plus aux questions. Le temps est aux constats et aux leçons pour l’avenir.
Or, non seulement nous n’avons pas progressé, mais les acquis en termes de collectivités,  de démocratie locales et de services publics ont nettement reculé.

La faute n’en n’incombe pas aux victimes directes : salariés, familles, militants, patients, retraités, etc.

La faute n’en n’incombe pas au Ciel !

La lutte n’a pas donné de progrès. Au contraire, face à des gouvernements "de gauche" comme "de droite", ce ne fut que reculs et pertes des acquis de 1945 et même d’avant !

Alors, j’ai honte, nous, responsables devons avoir honte de ne pas avoir su mener le combat, voire désigner les responsables.

Et maintenant, massivement les électeurs, les familles se détournent majoritairement des élections et des grands partis.

Plus de temps a passé depuis 1968 qu’entre la commune de Paris et le début de la guerre en 1914 !

La République et la Démocratie sont en cause. Les intérêts du  peuple doit être vraiment représentés !

de l'association pour une constituante: 

Le Peuple doit vivre. Il va arrêter le saccage de ses acquis sociaux et politiques
.

Le 29 mai 2005, le peuple français refusait majoritairement et nettement le projet de prétendue « constitution européenne ». Depuis aucun observateur de bonne foi ne peut nier que les gouvernements et parlements se succèdent sans tenir compte ni de ce refus ni des  besoins à satisfaire, ni même des promesses et des programmes sociaux soumis aux électeurs.

L’emploi et le niveau de vie baissent pour le plus grand nombre ; l’Etat rackette les budgets des collectivités locales et des services sociaux. Il éloigne les élus de proximité et ce ne sont que bruits de guerres et hausse des budgets policiers et militaires.

Les Français n’ont pas voté pour ces politiques. Ils refusent massivement leurs votes aux candidats de tous bords qui s’en réclament par l’abstention ou par le vote blanc, de sorte que la plupart des élus le sont maintenant par moins d’un quart des électeurs. C’est insupportable et ne peut être supporté longtemps par le Peuple.

La présente constitution de la 5e  République permet de gouverner contre les trois quart du corps électoral de la Nation dans un coup d’état permanent contre le Peuple.

Depuis 2008, l’Association pour une Constituante alerte les associations d’élus du danger mortel des « lois territoires » concoctées par la commission Balladur. Des « Etats généraux des collectivités locales » et des « Etats généraux des services publics » ont été évoqués.. Mais les élus sont restés entre eux dans leur tête à tête avec les préfets et le gouvernement. Ils ont oublié d’associer à leur résistance les centaines de milliers de salariés, de citoyens et d’associations qui font concrètement les services publics de proximité. Ils ont rarement et timidement pris à témoin leurs électeurs dont ils tenaient pourtant mandat de défendre leurs intérêts.

Aujourd’hui, l’Etat ne respecte même plus sa constitution. Il refuse d’indemniser les départements du transfert de 140 000 fonctionnaires techniques d’Etat : une ardoise de près de 40 milliards. Aiguillonné par l’Union Européenne, le gouvernement prend des dizaines de milliards chaque année aux communes, aux départements, aux budgets sociaux, scolaires et de santé.
Ceci doit cesser ! Le Peuple va se reconstituer en corps, comme en 1789, 1792 et 1945. Au delà des tendances, son immense majorité est matériellement unie par la Sécurité sociale étendue progressivement à toute la protection sociale.

Malgré de très fortes mobilisations populaires comme lors de la contre-réforme touchant aux retraites, en dépit de l’énorme travail effectué par certains syndicats ou associations auprès des salariés ou des citoyens, on ne peut que constater  l’impasse dans laquelle nous sommes tant le blocage du système politique est évident. Chaque citoyen, qu’il soit oui ou non  impliqué dans la chose publique à travers une élection, une association ou un syndicat, doit se poser la question suivante : pourquoi malgré tout notre investissement et notre énergie, nos combats n’aboutissent-ils pas ?

Le Peuple doit reprendre ce qu’on lui a volé : le pouvoir !
Une nouvelle Assemblée constituante élue au suffrage universel, spécialement chargée de rédiger une nouvelle Constitution, permettra de rétablir la souveraineté populaire ! Guéret, le 12 juin 2015
www.associationpouruneconstituante.fr



Archives par mois


La Sociale

Il Quarto Stato