La Sociale

Oui les grèves de 24 heures sans lendemain, ça suffit. Oui, pour en finir avec la politique de gouvernement qui applique la politique de l’Union Européenne, il faut un mouvement d’ensemble. Mais je ferai grève le 26 janvier, aux côtés de tous les syndicats enseignants (à l’exception des syndicats « jaunes »), aux côtés de tous les syndicats de fonctionnaires.

Comme professeur, je ferai grève pour l’abrogation de la réforme des collèges qui détruit l’instruction publique républicaine. Le recul très partiel de la ministre sur les classes bilingues montre qu’on peut gagner et arracher l’abrogation de la réforme des collèges.

Comme fonctionnaire, comme salarié, je ferai grève pour les salaires, contre le cadre corporatiste du PPCR qui vise encore à abaisser les salaires des fonctionnaires et développer la promotion pour les rares élus qui auront la bonne tête, celle qui revient à leur chef.

La grève de 24 heures ne suffit pas. Mais elle peut être un début. En tout cas, elle montrera que nous ne sommes pas morts ! Elle montrera que le mouvement social existe dans ce pays en dépit de la volonté de le criminaliser – comme le gouvernement a décidé de criminaliser les militants de Goodyear en les faisant condamner à la prison ferme.

Je participerai au meeting de 23 janvier à Paris, pour exiger la levée de l’état d’urgence et la fin de ces lois scélérates anti-républicaines.

Et le 26, je serai en grève et dans la rue pour les revendications et pour défendre notre bien le plus précieux, la liberté de lutter contre le pouvoir de la caste oligarchique qui nous gouverne et prétend parler en notre nom.

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