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Congrès du PS: théâtre d'ombres et clivages sociaux

Par Denis COLLIN • Actualités • Dimanche 28/10/2012 • 4 commentaires  • Lu 3311 fois • Version imprimable


Le congrès du PS, qui se tient ce week-end à Toulouse, révèle au grand jour les contradictions de ce parti qu’unit seulement l’objectif de la conquête du pouvoir et du partage des postes et autres prébendes. D’un côté nous avons le PS gouvernemental, Hollande, Ayrault, Valls and Co, un PS qui est à quelques points purement cosmétiques près, dans le prolongement de la politique de Sarkozy-Merkel, approuvée, ne l’oublions pas, par l’essentiel des partis sociaux démocrates européens, qu’il s’agisse des Portugais, des Espagnols, des Grecs ou des Allemands… De l’autre, nous avons ceux qui pensent ou prétendent (on n’est pas en mesure de déterminer le degré de sincérité dans les illusions) que le PS reste le parti des salariés, le parti des travailleurs et des jeunes qui devrait un jour ou l’autre, plus tard, dans un temps indéterminé, conduire au socialisme.

Emblématiquement, Valls affirme qu’il expulsera plus de « sans-papiers » que Guéant, et obtient un triomphe à l’applaudimètre et de l’autre côté Gérard Filoche réaffirme ses revendications (35 heures, retraite à 60, SMIC à 1500€) en faisant semblant de croire que c’est l’objectif des socialistes alors que l’appareil s’en moque comme d’une guigne et que ceux qui connaissent les socialistes comme patrons (dans les régions, les départements, les municipalités) savent que leur sensibilité aux revendications sociales est très émoussée. Nous sommes devant un théâtre d’ombres. Ayant renoncé même aux promesses minimalistes de leur programme, les socialistes mènent un terrible combat sur le mariage homosexuel et pour montrer leur indépendance face au gouvernement, certains députés, derrière Bruno Le Roux en ont profité pour proposer un amendement légalisant la procréation pour autrui (c’est-à-dire les « mères-porteuses »). Que cela soit compatible avec la société du « tout au marché », c’est évident et d’ailleurs une partie non négligeable de la droite est ralliée à ces revendications sociétales qui concernent au premier chef les couches supérieures de la petite bourgeoisie intellectuelle. Mais pour ce qui des questions vraiment importantes : salaires, protection sociale, retraites, lutte contre les licenciements, le changement, ce n’est vraiment pas pour maintenant. Dans l’éducation nationale, Peillon se distingue en proposant la légalisation du cannabis, mais maintient intégralement la réforme Chatel du lycée. On ne touchera pas à l’autonomie des Universités qui en conduit de nombreuses au bord de la faillite et à l’urgente nécessité de trouver toujours plus des débouchés « professionnalisants », c’est-à-dire à abandonner toute prétention à un programme d’enseignement et de recherche indépendant au profit d’une soumission toujours plus étroite aux intérêts du capital financier.

Que cache ce théâtre d’ombres ? La réalité du pouvoir et la véritable nature du parti socialiste. On peut distinguer très schématiquement trois couches dans le PS. Tout d’abord, les restes du vieux parti socialiste, parti social-démocrate appuyé principalement sur les salariés moyens (employés et cadres). Compte-tenu de la composition sociale de l’électorat socialiste, ils devraient être le courant dominant du PS. Mais ce n’est pas le cas. Le candidat de la « gauche » a fait un bon score de 28% - meilleur que lors du congrès de Reims, par exemple – mais la « gauche » du PS, celle qui est au plus près des revendications sociales des électeurs socialistes, est écrasée par le poids de l’appareil qui a imposé Harlem Désir au poste de premier secrétaire. Les leaders les plus connus de cette gauche sont bâillonnés : Hamon est au gouvernement, Montebourg est au gouvernement, Emmanuelli comme de coutume tergiverse et finit par s’incliner devant l’appareil.

La deuxième couche est celle des élus locaux, petits et moyens. Ils sont fidèles à l’appareil – investitures obligent, mais inquiets devant la tournure des événements, car il ne fait guère de doute que les prochaines élections locales ne seront pas favorables au PS et que nombre de petits barons devront laisser leur siège, leurs secrétaires, leurs cabinets, leur voiture de fonction et tous ces attributs du pouvoir qui rendent l’existence si intéressante … Ils ne sont donc pas mécontents que la gauche rue dans les brancards et que leurs électeurs puissent se faire entendre des vraies sphères dirigeantes.

La troisième couche est celle des strates dirigeantes qui comprend les socialistes déjà intégrés dans la classe capitaliste transnationale (ceux qui sont dans les institutions européennes ou à l’OMC, par exemple), les socialistes gouvernementaux et les maires des grandes villes et présidents de régions insérées dans la globalisation capitaliste. Le président de la région Île de France n’a ni les mêmes objectifs, ni la même vision du monde qu’un conseiller général de Haute-Vienne. Pour tous ces gens l’avenir est hors du sol national. Ils sont déjà sur une autre planète. Dans cette planète, ils ne sont plus liés du tout aux professeurs et aux agents de la fonction publique qui votent « socialiste ». Ils sont organiquement liés à la classe dirigeante, c’est-à-dire au capital financier. Dans une tribune de « Marianne 2 », Laurent Mauduit dresse un tableau saisissant des apparentements terribles entre hiérarques socialistes et grandes entreprises.

« Au cœur de la machine élyséenne, il y a d’abord Emmanuel Macron qui, avec son titre de secrétaire général adjoint, supervise les questions économiques et sociales. Ex-associé gérant de la banque Rothschild, il a été, sous le quinquennat précédent, le principal collaborateur de Jacques Attali et a assuré le secrétariat de la commission du même nom, chargée par Nicolas Sarkozy de lui proposer de violentes mesures de déréglementation économiques et sociales. A ses heures perdues, Emmanuel Macron est aussi membre de l’association En temps réel, un club où se côtoient quelques survivants de l’ex-Fondation Saint-Simon et des figures du capitalisme parisien, avec à sa tête Stéphane Boujnah, un ancien du cabinet de Dominique Strauss-Kahn, aujourd’hui patron de la banque Santander France.

À l’Élysée toujours, il y a aussi le conseiller pour les médias et la communication, David Kessler, qui jusqu’en mai était le bras droit pour la presse du dirigeant français de la banque Lazard, Matthieu Pigasse, par ailleurs propriétaire des Inrocks et copropriétaire du Monde. A Bercy, le mélange des genres entre intérêt général et affaires privées est tout aussi frappant. Le mandat confié par Pierre Moscovici au même Matthieu Pigasse pour le conseiller dans le projet de création de la Banque publique d’investissement (BPI) en est une spectaculaire illustration.

Mais cette porosité entre vie publique et vie des affaires va au-delà. A preuve, le ministre des Finances a aussi confié une mission de conseil à Gilles Finchelstein, un ancien collaborateur de Dominique Strauss-Kahn, qui est aussi un proche du banquier Matthieu Pigasse. De son côté, le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a enrôlé comme attachée de presse une personne qui auparavant occupait la même fonction auprès de la milliardaire Liliane Bettencourt et du même... Matthieu Pigasse. Lequel banquier a du même coup ses entrées à tous les étages de Bercy, et jusqu’à l’Elysée.

De nombreuses nominations à des postes économiques importants révèlent la même confusion entre vie publique et vie des affaires. De sensibilité de droite, le futur patron de la BPI, Nicolas Dufourcq, qui est lui aussi membre du club En temps réel, s’est illustré dans le passé en amenant Wanadoo, la première filiale Internet de France Télécom, vers la Bourse et... la bulle spéculative de l’époque !

Quant aux personnalités qui ont été chargées de missions de réflexion, elles sont toutes du même acabit. Après avoir bien servi Nicolas Sarkozy en confectionnant son rapport controversé, Jacques Attali a ainsi été gratifié par François Hollande d’une nouvelle mission sur « l’économie positive » – on peine à comprendre de quoi il s’agit, mais, l’important, c’est sûrement qu’il reste dans le jeu ! 
Administrateur d’Havas (groupe Bolloré) et de Lagardère, mais aussi de la société suisse Nagra, spécialisée dans les technologies de contrôle et de verrouillage sur Internet, Pierre Lescure n’en a pas moins accepté, lui, une mission sur Hadopi. Et, enfin, l’ancien patron d’EADS Louis Gallois, qui est de longue date proche des milieux patronaux et qui défend des thèses économiques pas très différentes de celles de l’UMP, a donc été chargé d’un rapport sur la question de la compétitivité. »

C’est suffisamment parlant pour qu’il ne soit pas nécessaire d’ajouter de commentaires supplémentaires.

Au fond « l’alternance » n’a été que le remplacement d’une fraction de la classe dominante par une autre fraction de cette même classe dominante, sachant qu’entre ces deux fractions il y a bien une vraie lutte (il n’y a qu’un fauteuil pour deux prétendants), une lutte d’intérêts très matériels, mais en même temps un sens profond de la solidarité. Nous sommes presque arrivés au même point que les autres « grandes démocraties », au premier chef la démocratie américaine : c’est une démocratie où le peuple n’a aucun pouvoir mais doit se contenter de participer sans passion au concours de beauté pour départager les deux fractions candidates au pouvoir.

On pourrait croire que la solution « démocratie » serait de créer un nouveau parti, un parti vraiment « socialiste », « vraiment à gauche ». On s’est y beaucoup essayé, de « Die Linke » en Allemagne, au Parti de Gauche et au Front de Gauche en France. Mais ces partis ne parviennent jamais à ébranler vraiment le condominium des partis « de gouvernement ». Et surtout, dès qu’ils touchent au pouvoir, on a tôt fait de constater qu’ils ne sont pas fondamentalement différents de ceux qu’ils prétendent remplacer. « Die Linke » a été construit par un ancien bonze social-démocrate, Lafontaine, appuyé sur les vestiges du parti stalinien d’Allemagne de l’Est, l’ex-SED : ce n’était pas un gage très sérieux de rénovation politique. Le Front de Gauche en France unit une sorte de parti trotskyste dans son fonctionnement et ses effectifs mais à enveloppe social-démocrate, le PG, et le PCF, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est-à-dire le fantôme de ce qui fut le premier parti stalinien comme jadis la France était « la fille ainée de l’Église ». Ce front de gauche reste un bon organisateur de spectacles (des meetings de Mélenchon à la fête de l’Huma) mais son influence politique réelle n’est pas supérieure à celle du NPA, du POI et autres particules du même tonneau.

Plusieurs questions se posent à partir de là. Énumérons-les pour voir ensuite dans quelle mesure on y peut répondre.

1)      La « forme-parti » est-elle complètement obsolète et peut-être n’a-t-elle jamais été adéquate à une politique visant à l’émancipation ?

2)      La déclin et parfois la décomposition de l’État-nation n’entraînent-ils pas le déclin du politique en tant que tel ?

3)      L’alternative radicale au capitalisme en crise n’exige-t-elle pas de sortir tout aussi radicalement des jeux politiciens ?

Ces trois questions se recoupent partiellement. Mais il semble que c’est bien autour d’elles que tournent pour l’essentiel les problèmes auxquels nous sommes confrontés.  


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Commentaires

Lien croisé par Anonyme le Lundi 29/10/2012 à 06:12

Le blog de rené merle : "http://la-sociale.viabloga.com/news/congres-du-ps-theatre-d-ombres-et-clivages-sociaux"


pas mal, mais le peuple est absent par berthierch le Lundi 29/10/2012 à 22:59

La Constitution ne tuera ni le peuple, ni les vrais partis.

 

 
La présente Constitution appelée par François Mitterrand celle du « coup d’état permanent » statue que :
ARTICLE 3. La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. …
ARTICLE 4. Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi…

 

Selon les compte-rendus des media, il semble qu’au cours du congres du PS de Toulouse, le peuple ait disparu au profit de « la droite » et de « la gauche », voire même recroquevillé en « UMP-FN » contre « PS ».

Point de voix hors consensus s'exprimant  sur des "complications", désaccords ou nuances face  au congres, ni sur la situation du "pays réel", ses doutes, voire les déceptions de l’électorat « de gauche ».

Sans doute l’effet de pressions du style "la presse est là, serrons les rangs et ne donnons pas d'argument à la droite".

 

L’abstention et le vote blanc ont pourtant massivement fait lit d’une telle caricature, à l’exception notable des récentes élections dominées par une très forte envie de se débarrasser du Sarkozysme.

 

Au final, le nouveau Premier Secrétaire a enjoint à tout le PS de se regrouper derrière le Président  et son gouvernement pour défendre le Parti promu meilleur défenseur de l’Europe assimilée à l'Union Européenne. Le congrès de Toulouse  face aux média a fait mine de le faire.

 

Gageons que le retour des congressistes en leurs sections, fédération, et permanences va être « compliqué », sans même parler de la  constitution des listes municipales !

 

Mais dans le fond, les congrès-meetings du PS et de l’UMP approfondissent une fracture profonde et irrémédiable entre les partis d’un consensus européiste et la grande majorité des citoyens qui fait concrètement face à un recul économique et social rapide et de plus en plus insoutenable et inacceptable par la majorité des citoyens et des familles.

 

Il faut choisir : rembourser les banques et leur servir intérêts ou remettre le peuple au travail,  satisfaire les besoins, doter la Nation des instruments de son développement en permettant aux élus d’exprimer à tous les niveaux, dans et par leurs assemblées, d’exprimer besoins et solutions favorables a leurs mandants.

Aujourd’hui, face à la pression d’un consensus qui tend à les étouffer,  il revient à ces élus non seulement d’exprimer les mandats qu’ils ont reçu des électeurs, mais de se battre pour pouvoir continuer à le faire et refuser que la notion même de mandat soit vidée de tout contenu concret.

 

C’est possible, c’est inévitable, car c’est la puissance du peuple, celle du nombre qui s’exprime, in fine,  dans le suffrage universel.  C’est écrit, même dans l’actuelle Constitution :

En son article trois : la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. …
Et en son article quatre : les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage… Incroyable, mais vrai ! 
Elus, il dépend beaucoup de vous !

 

 


pour une émancipation radicale par Serge_Gomond le Mardi 30/10/2012 à 16:02

titre : pour une émancipation radicale:

Denis Collin écrit : «…Plusieurs questions se posent à partir de là. Énumérons-les pour voir ensuite dans quelle mesure on y peut répondre.

1) La «forme-parti» est-elle complètement obsolète et peut-être n’a-t-elle jamais été adéquate à une politique visant à l’émancipation ?

2) La déclin et parfois la décomposition de l’État-nation n’entraînent-ils pas le déclin du politique en tant que tel ?

3) L’alternative radicale au capitalisme en crise n’exige-t-elle pas de sortir tout aussi radicalement des jeux politiciens ?

Ces trois questions se recoupent partiellement. Mais il semble que c’est bien autour d’elles que tournent pour l’essentiel les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

serge gomond : la première question touche à l’organisation. Si on considère que les moyens de communication ont totalement changé (pas seulement le consumérisme sans fin et l’hystérie collective pour se procurer le dernier machin à la mode, mais à l'inverse le moyen de faire circuler réellement les idées, je dis bien les idées pas l’ersatz d’actualité et la bouillie spectaculaire qu’on sert «en prime time des jités du 20H»), et partant de ce postulat, il n’est plus besoin d’organiser comme par le passé des manifestations de "terrain" (le fameux porte-à-porte, la vente de journaux de propagande et autres approches au plus près des "réalités"), car maintenant pour vendre LE candidat (et sa politique d’alternance), on fait désormais appel à des agences spécialisées (agences d’opinions), qui savent mieux que personne vendre le ou les candidat-e-s comme tout autre produit de grande consommation, et qu’une image ou un slogan politique valent (c’est le cas de le dire) mieux qu’une campagne de "terrain" (une majorité du peuple (la plus ignorée du personnel politique) considère, et à juste titre, que la gôche ou la droite c’est du pareil au même, et qu’il n’est pas nécessaire d’aller parier sur tel ou tel bourrin électoraliste, puisqu’au final cela ne changera strictement rien…) ; secondement pour l’instauration d’une politique d’émancipation, le système pyramidal (vertical, de gouvernance et autres terminologies politiciennes), ne peut fonctionner qu’en privatisant la course électorale (du moins celles qui comptent vraiment, c.-à-d., la présidentielle et les législatives, pour les autres instances décisionnelles le peuple y est totalement exclu !) et en éliminant le peuple de toutes véritables décisions.

Le seconde question entraînant automatiquement un point de vue marxiste sur le déclin du capitalisme (et l’une des conséquences, la destruction de l’État-nation…) l’accumulation (démentielle) et la détention de capitaux par un nombre de plus en plus restreints d’individus (l’accumulation monopolistique), et les destructions massives de surproduction de marchandises (à mettre en parallèle avec l’arlésienne du processus de croissance, ou pire avec «la théorie de la croissance négative», chère à mâame l’actuelle présidente du FMI, Lagarde) ; accumulation (monopolistique de capitaux) et destruction (massive de marchandises) ayant pour objectif de «créer de nouveaux capitaux », point ! D’autre part, contrairement à Marx (qui pensait que le capitalisme s’effondrerait sous le poids de ses propres contradictions… bien que de par sa propre nature, le système capitaliste produit (et produira) des crises systémiques de plus en plus fortes, mais comme le phénix, il renaîtra infatigablement de ses cendres. Ce qui amène les ayatollahs de la pensée unique, de faire accroire qu’il n’y a pas d’autre système en magasin), Rosa Luxemburg ne croit pas à une rupture graduelle et pacifique d’avec le capitalisme, mais à une nécessaire rupture révolutionnaire pour accéder au socialisme. Tout cela sur fond de guerre de classes. La radicalité est une exigence incontournable si on veut réellement instaurer une politique d’émancipation.

Et la seconde réponse entraînant obligatoirement une réponse à la troisième, car si on veut faire mentir Warren Buffet qui se vante d’avoir remporté la guerre de classe qui oppose les dominants (le 1%) au reste du monde (les 99%, ou "dominés" parce qu’ils le veulent bien), une rupture radicale avec le vieux monde s’impose !…      
 


Lien croisé par Anonyme le Mercredi 14/11/2012 à 11:08

Sur la nature sociale du PS : "  Babel Aujourd'hui à 11:32La question ayant fait l'objet ces derniers temps de nombreuses controverses, j'ouvre ce nouveau fil avec un texte de Denis Collin*, paru sur son blog, La sociale.J'en partage globalement l'analyse ** et les conclusions. Et ses interrogations finales ne m'ont pas paru hors de propos.___* auteur d'un Comprendre Marx, chez Armand Colin -plutôt pas mal.** en particulier sur les 3 couches composant ce parti ; mais non sa façon dédaigneuse d'évacuer les questions sociétale"



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