Tout le monde le voit. Le conflit entre la troïka et le gouvernement grec n'est pas une question de technique économique, mais bien une question politique. Il s'agit pour la troïka de briser dans l’œuf tout ce qui pourrait encore se manifester d'aspiration des peuples à la liberté et à la démocratie. Symboliquement, c'est dans la patrie de la démocratie et la civilisation européenne que les sicaires du capital financier ont décidé de porter le coup fatal contre la démocratie.
Les conséquences de cette situation gravissime devraient être tirées.
- Tous ceux qui se sentent encore à gauche devraient rompre derechef avec ce tas d'immondices qu'est le PS.
- Tous les "républicains de l'autre rive" comme les appelait Jean-Pierre Chevènement devraient rompre avec le parti des Sarkozy, Le Maire et autres Fillon tout aussi peu nationaux que républicains.
- devrait se former une alliance large de tous les républicains défenseurs de la souveraineté de la nation et de la liberté des peuples, une alliance qui ouvrirait la voie à une Europe des nations souveraines.
L'argent, nerf de la guerre ?
Il est a noté que la monnaie unique européenne (l’euro) a été purement et simplement confisquée – via le traité européen (voir Pacte budgétaire européen, TSCG) – et les instances dirigeantes européennes (plus le FMI)… ont réduit à néant « la politique monétaire » de chaque État de « la zone euro », car celle-ci fut (définitivement) gravée dans le marbre. C’est une arme redoutable contre les peuples européens, qui ne sert que les intérêts de l’élite européenne, et asservit les peuples européens à la politique ultra-libérale que nous impose la Commission européenne (et le club « Eurogroupe »), et bâillonnera définitivement les peuples… Nous avons pu (malheureusement) constater que lors du déroulement des derniers événements survenus en Grèce, le rouleau compresseur néolibéral européen à non seulement ruiner ce "partenaire" européen, mais a aussi exercer un terrorisme financier… l’enchaînement de tous ces événements furent très révélateur de la véritable nature et de la vraie stratégie (les objectifs réels) de la Commission européenne !, et le personnel politique a agit (enfin) à visage découvert, et pour les peuples européens ce fut une vraie révélation ; le degré de servilité de certain(ne)s, fut encore plus démystificateur pour les peuples européens !
Merci à Tsipras, Varoufakis et Syriza pour cette leçon magistrale de démystification des instances européennes, de leurs dirigeants et du personnel politique européen (mais pas que), un vrai régal !