La guerre se poursuit en Ukraine, presque par habitude. Le front semble stabilisé : on y échange chaque jour entre 15 000 et 25 000 obus, les deux tiers venant du côté russe et un tiers côté ukrainien. La bataille de Bakhmout reste indécise à l’heure où ces lignes sont écrites. Prigogine, le chef de l’entreprise de guerre Wagner reconnaît de nombreuses victimes dans son camp. Au total, déjà plusieurs centaines des milliers de morts sont à déplorer, des deux côtés, bien que l’information soit distillée au compte-goutte et que tous les communiqués de guerre soient immanquablement faux. → plus
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La guerre se poursuit en Ukraine, presque par habitude. Le front semble stabilisé : on y échange chaque jour entre 15 000 et 25 000 obus, les deux tiers venant du côté russe et un tiers côté ukrainien. La bataille de Bakhmout reste indécise à l’heure où ces lignes sont écrites. Prigogine, le chef de l’entreprise de guerre Wagner reconnaît de nombreuses victimes dans son camp. Au total, déjà plusieurs centaines des milliers de morts sont à déplorer, des deux côtés, bien que l’information soit distillée au compte-goutte et que tous les communiqués de guerre soient immanquablement faux. → plus En finir avec le régime sanguinaire des mollahsLiberté pour le peuple iranienBien que les informations soient assez rares – comme c’est le cas dans tous les régimes totalitaires soumis à la loi du mensonge d’État – le gouvernement iranien et sa milice fasciste des « pasdaran » ont entrepris d’écraser tout mouvement populaire dans le sang. 147 morts comptés par Amnesty qui ne totalise que ceux qui ont pu être comptés effectivement par les informations directes de l’organisation. Le chiffre total est sans de plus de 300 morts. Installé par la terreur avec une police politique qui vaut largement la tristement célèbre Savak du Shah, le régime des mollahs est, dès le début, le régime de la contre-révolution. C’est lui qui étouffe tout mouvement authentiquement démocratique et socialiste (voir nos articles sur la Sociale : Où va l'Iran ? (1), Où va l'Iran ? (2) et Où va l’Iran ? (3)). Sa façade anti-impérialiste a réussi à tromper les gogos d’extrême-gauche qui ne demandent toujours qu’à être trompés par tous les tyrans du même acabit. Et puis Chavez n’était-il pas l’ami d’Ahmadinejad, ancien président iranien et ancien chef des Pasdaran ? → plus Quand les "campistes" perdent la boussoleLe conflit entre le sultan d'Ankara montre à nouveau que le "campisme" (idée que le monde se divise en deux camps) est une très mauvaise politiqueL’offensive de l’impérialisme ottoman contre les Kurdes fait à nouveau éclater la confusion qui règne dans les esprits quand tout principe moral, toute analyse politique ont été remplacés par le schéma binaire de la division du monde en camps, camps auxquels nous sommes sommés de tous bords de nous rallier. Par exemple, pour les uns, il y a le camp du bien, les USA, l’UE et leurs affidés et tous les autres font partie du camp du mal (Poutine et les Russes, la Chine, etc.) Pour les autres, le camp du bien est constitué par la Russie, le Chine et tous les ennemis d’Israël, les autres étant classés dans le camp du mal. Ainsi on voit aujourd’hui des gens soutenir de facto la Turquie contre les Kurdes au motif qu’Israël soutiendrait les Kurdes, ce qui serait le signe imparable de leur vilénie. Cette façon de voir, si bien partagée chez les « antisionistes » et autres « antiimpérialistes » patentés combine l’aveuglement sectaire et la bêtise. Il y a des gens qui ne voient que deux couleurs, le blanc et le noir et pas même le gris. Ils en font partie. Essayons de donner un aperçu de la situation concrète qui laisse peu de place au ratiocinations sectaires. → plus Vivent les Communes… suiteUn nouvel article de Jean-Philippe ImmarigeonCe qui se passe ces jours-ci autour de la Chambre des Communes est, disons le mot, historique, pour les institutions britanniques qui vivent une véritable révolution constitutionnelle, mais aussi pour nous qui ne parvenons pas à nous dégager du carcan libéral et pédalons avec une Constitution désormais sous soins palliatifs. → plusLa séquence, courte et violente, qui vient de se dérouler à Westminster restera dans les annales constitutionnelles. Elle a opposé un stratège de bac à sable, ni meilleur ni pire que toute sa génération (et on passera très vite sur Cameron, dont on ne sait où il cache son ridicule depuis qu’il a initié ce référendum de confort de 2016 et déclenché la crise), et ce qu’il faut bien encore qualifier – mon anglophilie dut-elle se trahir – de plus vieux parlement du monde dans la plus vieille démocratie représentative. Mais je ne ferai pas l’éloge de ce que Churchill qualifiait de meilleur système par défaut, ni n’en détaillerai les inépuisables ressources comme les failles irrésolues. → plus
Deux événements marquent l’actualité européenne. L’explosion du gouvernement « gialloverde » en Italie et l’annonce d’une coalition M5S-PD sous la direction de Giuseppe Conte, d’une part, la décision de Boris Johnson de suspendre le Parlement pour l’empêcher de bloquer la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, d’autre part. Le premier de ces événements était prévisible parce que les orientations de la Lega et du M5S étaient, au fond, contradictoires, même si la souveraineté italienne et la méfiance vis-à-vis de l’UE semblaient former une base commune à ces deux partis dits (bêtement) populistes. La décision de Boris Johnson, toute constitutionnelle qu’elle soit, ne manque pas d’étonner. Les Britanniques ont voté pour le Brexit parce que rien ne peut être au-dessus du Parlement britannique et surtout pas cette damnée « commission » de l’UE et voilà que le Parlement est brutalement rabaissé avec l’accord de la Reine, venue pour rappeler que la monarchie n’est pas simplement un décor en carton-pâte. → plus On ne peut s’empêcher de reprendre l’expression de Francesco Guicciardini confronté aux « horrende guerre » qui ensanglantent son pays à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Certes aujourd’hui, plus de « calata dei Francesi » (la descente de l’armée de Charles VIII en 1494 qui commence les longues guerres d’Italie), plus d’intervention directe de l’empereur d’Allemagne dont les soudards ne mettent plus Rome à sac. Mais une lente reculade sur tous les plans et une décomposition politique qui ne peut qu’affliger tous les amoureux du « bel paese ». La crise politique qui conduit à l’éclatement du gouvernement « gialloverde » (M5S – Lega) est une nouvelle étape sur cette route infernale. Seuls les incurables optimistes (ou les idiots qui voyaient dans ce gouvernement un gouvernement fasciste) peuvent s’étonner de l’issue de cette tentative étrange. → plus En 2016 le PSOE semblait, comme le PS français en perte de vitesse. D’une part une déroute du PSOE aux élections autonomiques de septembre 2016 en Galice et a Pays Basque et de l’autre Rajoy qui semble éternel. Les dirigeants se sont divisés entre l’abstention ou l’opposition au dirigeant du PP qui était sans majorité. Finalement ils ont opté pour l’abstention (139 voix contre 96), et Rajoy est resté au pouvoir. Pedro Sánchez est écarté par les hiérarques du PSOE et le soutien parlementaire apporté par les élus du parti à Rajoy provoque en peu de temps le départ de 20 000 militants (sur 190 000 revendiqués). Retournement de situation avec le Congrès du PSOE qui a fini par se tenir : Sánchez 50% des voix son opposante Susana Diaz 40%. Sur une ligne de gauche Sánchez reprend le parti en main et sur une ligne de gauche, il propose le 24 mai 2018 une motion de censure qui fait tomber Rajoy ! → plus
Algérie. Louisa Hanoune, secrétaire géénrale du Parti des Travailleurs, ancienne députés, militante infatigable pour la souveraineté du peuple algérien ,pour les droits démocratiques, pour la constituante et pour la défense des intérêts des travailleurs algériens a été arrêtée pour une tribunal militaire à Blida. Arrestation arbitraire qui donne un signe clair de l'orientation des maîtres de l'Algérie d'aujourd'hui qui, après s'être débarrassés de l'encombrant Bouteflika, n'ont aucune intention de laisser la parole au peuple. L'appareil bureaucratici-militaire qui gouverne l'Algérie depuis 1965 et vit de la rente pétrolière est prêt à tout pour garder le pouvoir. Nous sommes résolument aux côtés de Louisa Hanoune et de ses camarades et nous appelons à signer la pétiion ci-dessous: → plus La catastrophe économique et sociale
Il faut regarder les choses en face, et prendre de la hauteur. L’UE va vers une catastrophe financière, et par suite économique. Le fait majeur, même s’il n’est pas propre à l’UE, est l’accumulation des dettes privées, bien plus grave que celle des dettes publiques[1]. Elles s’élèvent, pour ne prendre que le cas de notre pays, à 133% du PIB. Cela signifie que, du ménage le plus modeste aux plus grandes entreprises, le niveau des dettes est tel qu’il sera impossible de les rembourser ou bien qu’on ne pourra le faire qu’en vendant des actifs, c’est-à-dire en sacrifiant l’investissement, donc en bloquant la croissance. Pire : si tout le monde se met à vendre, les prix de ces actifs s’effondrent, ce qui conduit à un krach financier, déjà plusieurs bulles étant en préparation[2]. Une situation qui alarme le FMI, mais où les grands financiers, eux qui savent quand il ne faut pas vendre, voient une occasion de racheter et de dépecer des milliers de PME prêtes à sombrer. → plusPeut-on dire que les traités européens sont sans légitimité démocratique? Au sens strict non. Ils ont été adoptés selon les procédures légales et en tant que traités ils sont naturellement au sommet de la pyramide des normes. Crise au Venezuela : les impasses du "caudillisme"ou pourquoi le refus de toute intervention extérieure ne saurait nous dispenser d'un bilan sérieux du chavismeCommençons par dire non à toute intervention étrangère au Venezuela. Le droit international suppose la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État tiers. Et de ce point de vue l’implication tant du gouvernement américain que des autres gouvernements latino-américains ou des gouvernements européens est tout simplement une violation du droit international auquel ils sont censés avoir souscrit en adhérant à l’ONU. Notons en passant que les gouvernements « populistes » et « nationalistes » en Europe ont également appuyé l’interventionnisme au Venezuela. Preuve que tous ces gens (Salvini, Orban ou Bolsonaro) ne sont pas du tout des souverainistes et défenseurs de la nation. → plus
Le Brésil de la crise permanentePourquoi Bolsonaro a gagné les élections et quel est le caractère son gouvernementLa nomination de nombreux militaires, des plus divers grades, pour le Gouvernement de Jair Bolsonaro et plus particulièrement l’acceptation par le juge Sergio Moro, le responsable juridique de l’Opération Lava Jato, qui deviendra Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique – concentrant en ses mains la responsabilité du contrôle de la Police Fédérale et du Système Pénitentiire du Brésil – marque un tournant décisif dans la configuration du gouvernement à venir et ferme un cycle qui a commencé il y a très longtemps, au début du premier Gouvernement Lula et qui a été ratifié après la découverte du pré-sal en 2007-2008. Pour la premier fois ce Gouvernement a été contesté dans les rues par les révoltes et manifestations de juin 2013. « L’impeachment » de Dilma Rousseff en 2016 et finalement par la prison de Lula le 07 avril 2018 pourraient sembler fermer ce cycle historique. → plus RechercheArchives par mois
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