Honte à eux!
En applquant plus vite et plus fort aujourd'hui la politique voulue par Nicolas Sarkozy et ses amis de droite hier, ils démoralisent et jettent des couches de plus en plus importantes dans les bras de l'extrême droite.
Sur la question européenne donc, la capitulation est d'autant plus criante, les responsabilités de la "gauche" et de la "gauche de la gauche" d'autant plus éclatantes qu'elles s'opèrent non seulement dans les mots, mais surtout dans les faits. Ainsi, la Troïka qui a mis sur les rotules le peuple grec se réunit ces jours-ci pour envisager encore plus "l'assouplissement du droit du travail" et "la saisie accélérée des logements en cas d'incapacité des grecs d'assumer leur remboursement".
Les représentants de la BCE, du FMI et le l'UE ont annoncé avoir choisi pour débattre des futures réjouissances réservées au peuple grec un lieu "loin des risques de manifestations". Et c'est notre capitale, Paris, qui a été retenue. Tout un symbole!
Au nom du simple respect des règles de solidarité entre les peuples, de la fidélité aux discours qui hier encore animaient les préaux d'écoles, l'ensemble des organisations ouvrières et démocratiques devraient organiser un comité d'accueil à cette sinistre Troïka qui affame les peuples, le grec en l'occurrence.
Mais là, rien!
Troïka en Grèce, Hollande Valls et pacte de responsabilité en France, cherchez la différence...
Jacques Cotta
Le 12 septembre 2014
J'ai lu plusieurs de vos livres, vu vos reportages et vous ai entendu sur R.I.M. Je viens de découvrir LA SOCIALE et je profite de l'occasion qui m'est donnée pour vous poser LA question qui me préoccupe le plus : je suis sûre qu'une majorité de Français (d'Européens) partagent vos constats et vos indignations. Mais à quoi assistons-nous ? Il n'y a pas que les riches qui "optimisent" leur fiscalité en quittant le pays, certains jeunes partent travailler à l'étranger où l'herbe serait plus grasse, d'autres se réfugient au FN ... Mais, au fond, il ne se passe rien. On grogne, on râle, oui. Mais quand redescendrons-nous dans la rue ? COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS NOTRE APATHIE, celle de la jeunesse en particulier ? Personnellement, j'observe une perte de conscience politique dont je ne comprends pas l'origine.