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Les deux parlementaires socialistes, Jean Luc Mélenchon et Marc Dolez quittent le PS

ils ont annoncé qu'ils ouvriraient un site aujourd'hui à l'adresse www.casuffitcommeca.fr

Par la-sociale • Actualités • Vendredi 07/11/2008 • 20 commentaires  • Lu 2719 fois • Version imprimable


Ca suffit comme ça !

Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l'emporte avec sa proposition d'alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l'ont emporté alors qu'elles conduisent partout à l'échec. Elles avalisent l'Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l'abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n'y change rien malheureusement.

Pour nous, ça suffit comme ça !


Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quelles que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l'orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines
élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !

Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d'une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l'initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d'action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l'écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous l'a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d'engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d'un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu'une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l'avant.

Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne

Marc Dolez, député du Nord

 


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Commentaires

par Anonyme le // à :


Ça suffit comme ça par rthiebaut le Vendredi 07/11/2008 à 14:15

Enfin la reconnaissance d'une évidence !
Le véritable progressisme social-démocrates ne peut se reconstruire qu'en phénix sur les cendres d'un PS livrés à ses contorsions de social libéralisme.


par FABRE Gilles le Vendredi 07/11/2008 à 14:45

Je reproduis ici le commentaire que j'ai posté ce jour sur le blog de Jean-Luc Mélenchon

"Cher Jean-Luc,

Avec Marc Dolez, vous venez de décider de quitter le PS et de refonder une gauche républicaine et socialiste. Je m’en félicite car je l’appelais de mes voeux. Mais si rompre avec un parti ou l’on a milité comme vous depuis 30 ans ne doit pas être chose facile. J’en sais quelque chose… Mais la décision des membres de Trait d’union et de Forces Militantes a été mûrement réfléchie. Vous redonnez espoir à toute la gauche pour une alternative à la politique néolibérale et bonapartiste de Sarkozy et de l’orientation “démocrate” et libérale en cours au PS.

Votre combat sera sans concession face à la politique de Sarkozy. Votre combat républicain et socialiste sera également sans concession avec le capitalisme.

Le PS est idéologiquement mort. Il est plusque social démocrate il est “démocrate” libéral. Il est totalement peopolisé et bourgeois.
Il n’a plus aucune analyse de classe, ni corpus idéologique de rupture avec l’ordre établi, ni source d’inspiration dans les concepts républicains.

Donc, nous devons construire autre chose dans le cadre d’un socialisme historique et républicain.

Bien fraternellement et fidèlement à vous."


par Marie le Vendredi 07/11/2008 à 15:18

Si Dolez est un socialiste honnête, par contre Mélenchon est une caricature qui n'a de socialiste que le nom...
L'exemple du Die Linke est particulièrement maladroit : ce parti 1) n'est en fait pas socialiste ; 2) accepte les ex-staliniens (c'est-à-dire l'inverse du socialisme).
Bref, un groupuscule pas clair qui ne servira à rien.

C'est pas comme si une organisation socialiste révolutionnaire se formait, hélas...

On a connu un parti socialiste, le Parti Socialiste Ouvrier et Paysan, qui lui était clairement socialiste, et clairement anti-stalinien. On en est ici très très loin.


Re: par FABRE Gilles le Vendredi 07/11/2008 à 17:58

Marie,

Pourquoi vous dîtes que Jean-Luc Mélenchon n'est pas socialiste !

Argumentez un peu...

Die Linke est le regroupement de multiples formations de gauche. Le stalinisme est mort. Les militants communistes qui ont adhéré à ce nouveau parti ont tiré majoritairement les leçons du passé.

Votre anticommunisme me surprend.

Bien amicalement.


Re: par Marie le Vendredi 07/11/2008 à 19:27

Je suis précisément communiste. L'équation mensongère anti-stalinien = anti-communiste montre bien que le stalinisme n'est malheureusement pas mort.

Mélenchon n'est pas parti lors du "tournant" de 1983, ni lorsque Jospin a dit en 2002 que son programme n'était pas socialiste, ni lors de l'adoption des déclarations de principe du PS qui tournaient le dos au socialisme.
Il était pour la motion C qui n'avait pas d'objectif socialiste.
C'est un jacobin partisan d'un "autre capitalisme". En fait un capitalisme d'Etat, comme on le voit par son soutien à ce type de régimes. Et ça n'a rien à voir avec le socialisme.


Re: par FABRE Gilles le Vendredi 07/11/2008 à 20:14

Marie,

Le choix de Jean-Luc Mélenchon de quitter le PS est une bonne chose. Il aurait pu le quitter en 1983, ou en 2002 oui et alors ?  pourquoi dénigrez-vous sa démarche actuelle ?

Je ne suis pas stalinien. Je suis un républicain socialiste et je suis pour un front commun avec les communistes, le npa, le mars-Gr et même et cela vous surprendre le PT - POI.
Je ne comprends vos propos sur l'antistalinisme qui serait égal avec l'anti communisme.
Je n'ai rien dit de tel.

Refonder une gauche républicaine et socialiste telle doit être notre démarche aujourd'hui.

Gilles


Re: par la-sociale le Vendredi 07/11/2008 à 20:52

"Il n'est jamais trop tard pour bien faire". Un peu tard sans doute, Mélenchon et Dolez font bien. Et un pas en avant vaut mieux qu'une douzaine de programmes, comme disait un certain Karl Marx.
DC.


Re: par Anonyme le Vendredi 07/11/2008 à 20:55

Hi ! Trés bon !  va falloir que je lise Marx...


Re: par marceau le Dimanche 09/11/2008 à 14:30

Bonjour,

Je crois que c'est une bonne nouvelle et surtout qu'elle met les Socialistes Républicains de La Sociale au pied du mur.
Il faut maintenant participer à la nouvelle force, au front...
C'est le moment où jamais de défendre in vivo ce que je lis de si intéressant dans les bouquins ou le site de Denis Collin.
Ni un outil réformiste sans réforme, ni un truc trotsko classique, ni un parti bonapartiste républicain genre MRC, mais un outil au service du socialisme, de la liberté, des valeurs républicaines...

Alors, que faites-vous ?


Re: par la-sociale le Dimanche 09/11/2008 à 14:58

La publication du communiqué Mélenchon/Dolez est déjà une réponse. Un texte plus argumenté sera publié demain.
Mais évidemment nous appuyons cette démarche que nous avons appelée de nos voeux depuis longtemps. Tu dis: "Ni un outil réformiste sans réforme, ni un truc trotsko classique, ni un parti bonapartiste républicain genre MRC, mais un outil au service du socialisme, de la liberté, des valeurs républicaines..." Je signe sans hésiter.
- ni un outil réformiste sans réforme: en effet, il n'y pas de réforme possible si on n'est pas décidé à porter le fer dans les rapports de propriété capitalistes et dans les constructions politiques (UE) qui les organise.
- ni un truc trotsko classique: en effet, les groupes trotskistes n'ont jamais réussi à dépasser quelques milliers de militants et une influence marginale dans la vie publique. Le NPA annonce la couleur: en se revendiquant de Guévara, il se revendique de quelqu'un dont la stratégie a mené à la défaite partout où on a essayé de l'appliquer. Mauvais présage.
- ni un parti bonapartiste républicain genre MRC: en effet, il y a la république bourgeoise et la sociale! Et ça fait deux... Quant au bonapartisme, il va de soi que ça veut dire "pas de sauveur suprême", pas de génial chef dont les militants apprennent dans la presse quelle est sa dernière trouvaille. ça, je crains que ça ne soit pas encore gagné...
Denis Collin


mal parti par Patrick_Delattre le Lundi 10/11/2008 à 18:48

c' est vrai que tout cela est mal parti :
1) départ solitaire de Mélenchon. PRS  est mis devant le fait accompli. C' est le côté Bonapartiste de Mélanchon
2) appel à l' alliance avec le NPA dont l' idéologie anti nationale est un cheval de bataille. C' est le côté Troskiste de Mélenchon
3) "construire une europe démocratique et sociale". c' est s' inscrire dans l' impasse européiste qui par essence nie les droits des peuples à disposer d' eux-mêmes. C' est exclure dès le départ les millions de français ( souvent issues des classes modestes) favorables à la sortie de la France de l' UE. C' est le coté SFIO de Mélenchon
4) "éviter la catastrophe écologique". C' est s' inscrire dans le discours réactionnaire des écolos. C' est le côté show-bizz de Mélenchon.
5) parler dans les interviews du PC, du NPA, des verts et ne nommer ni les républicains du MRC, ni le POI qui l' un et l' autre se dise républicains alors que le NPA et les Verts combattent la République. C 'est un double langage permanent. C' est le côté politicard de Mélenchon
Seule phrase vraiment intéressante du texte "j' apporte mon soutien" :
"Refonder la République et redonner le pouvoir aux citoyens en toutes choses, c’est devenu presque utopique. Mais sinon quel moyen pour changer le monde ? Faire vivre une laïcité intransigeante, c’est désormais un engagement souvent vilipendé. Mais sans cela, quelle société laisserait-on s’imposer " 
Cela sous-entend proportionnelle, référendum (votation?), laïcité réellement appliquée.
La déclaration de principe des deux signataires est donc trop restrictive en imposant de fait des choix politiques, sinon mauvais, du moins contestables. 
Ils doivent accepter de laisser ouvert le débat sur la ligne politique future du parti en permettant de remettre en cause certains dogmes du PS, sinon ce parti sera un petit parti Mélanchiste et non un grand parti républicain et socialiste.


Re: mal parti par marceau le Mardi 11/11/2008 à 11:34

Je suis en plein accord avec Denis Collin (dont je viens de relire l'excellent texte sur la République Sociale) et pas mal en désaccord avec les interventions ci-dessus.

Il y a une démarcation assez nette pour moi entre le projet de République Sociale et le républicanisme de Chevènement. Jaurès contre Clémenceau pour faire (très) court !

L'écologie, la question de la croissance, elle-même liée au keynésisme, lui-même dévoiement du socialisme en béquille du Capitalisme... est une question sérieuse, trop sérieuse d'ailleurs pour être laissée aux écologistes, mais qui ne peut être balayée sous le qualificatif de réactionnaire. Sans parler du scientisme/progresssisme/bougisme qui est l'idéologie scientifique au service du Capitalisme bourgeois (innovation technologique aux seules fins du profit et de l'accumulation de marchandises).

Bref, si le soubassement idéologique du nouveau Parti doit être trempé au Socialisme Républicain (et démocratique), il ne sera viable que s'il est en capacité d'entraîner (et donc d'intégrer) les courants "alters", écolos anti-libéraux, Politis, les Cual, des gens comme Paul Ariès qui est un "décroissant" (en fait a-croissant) républicain...

Il faut quand même une certaine dose d'atteinte à la propriété privée des grands moyens de production et d'échange, une certaine dose de socialisation des moyens de production... pour parler de socialisme, même (surtout) républicain. Je ne suis pas sûr que les différentes décompositions du marais républicaniste (GR, MRC...) soient près à engager réellement cette bataille.

Tant mieux si je me trompe, mais...

Marceau


Re: mal parti par jcotta le Mardi 11/11/2008 à 11:40

Je ne sais si les points soulignés dans le message de Patrick Delattre doivent être déclinés sur le mode des travers de Jean Luc Mélenchon, côté bonapartiste, trotskiste, SFIO, show-biz ou politicard. On l’aura compris, Patrick n’aime pas Mélenchon, ce qui est son droit le plus absolu, et ce qui d’ailleurs est relativement secondaire.

 

Ce qui compte, ce sont quelques craintes exprimées légitimement, notamment dans l’appréciation de l’Europe, du contenu de la souveraineté populaire et nationale, du NPA, ou encore des écologistes,  de la recherche d’alliance avec le PCF, les écolos, le NPA sans jamais mentionner le MRC ou le POI qui pourtant sur les questions essentielles –la souveraineté nationale, la rupture avec l’Europe de Maastricht, de la concurrence libre et non faussée, ou la question sociale – a des positions qui méritent intérêt.

 

Il serait cependant incohérent ici de regretter le départ du PS de Jean Luc Mélenchon et du sénateur Marc Dolez. Mais tout en soutenant la démarche, la discussion sur le moment choisi et les raisons invoquées, méritent discussion. Il semble que le vote sur les motions au sein du PS[1] ait décidé les deux élus à poser un acte indiscutablement courageux. Il aurait été sans aucun doute beaucoup plus clair, bénéfique, et accessible aux salariés, employés, jeunes et retraités que les deux mêmes s’appuient sur la volonté populaire. L’occasion était donnée en 2002 mais surtout lors du vote de rejet de la constitution européenne en 2005 ou encore lors du vote au congrès de Versailles du traité de Lisbonne par l’UMP et la majorité du PS.  Les aspirations de millions de nos concitoyens, leur réflexion, leur mouvement n’a en effet plus grand-chose à voir avec la réalité d’un parti socialiste qui leur a tourné radicalement le dos.

 

La volonté populaire qui s’est exprimée à plusieurs reprises sans trouver de débouché politique permettrait d’ailleurs, en étant le point de départ de la réflexion, de tordre le coup à toutes les orientations d’adaptation à l’Europe libérale des traités de Maastricht, Barcelone, Lisbonne et autres qui s’expriment derrière les fadaises d’Europe sociale.

 

La question de la souveraineté populaire sera sans doute la pierre angulaire de la politique à définir dans tous les domaines pour reconstruire un véritable parti républicain et socialiste. C’est pour cette perspective qu’il est cohérent et indispensable aujourd’hui, malgré toutes les craintes aussi légitimes soient-elles, exprimées par Patrick Delattre, d’appuyer l’acte courageux du député Mélenchon et du sénateur Dolez…


Jacques Cotta
 


par regis le Samedi 08/11/2008 à 00:34

Marie, bonsoir,

 

Je ne suis qu’un petit employé syndicaliste et n’ai aucune connaissance du parti que vous évoquez. Par contre, je sais que nous sommes dans la merde (pardonnez moi l’expression) : non seulement l’impôt c’est nous qui le payons (bouclier fiscal), les banques sont renflouées avec notre fric et pour nous c’est travail le dimanche, assouplissement des CDD, retraite à 70 ans et j’en oublie et il faudrait chipoter sur un Mélenchon qui n’accepte pas les basses combines pour continuer à soutenir le pouvoir via l’approbation ou l’abstention ?

Non, je dis bravo, d’autant plus si comme le dit Gilles, ce nouveau rassemblement recherche l’alliance avec TOUS les courants qui veulent mettre fin à cette politique. C’est urgent, c’est vital. Es-ce idiot de vous dire que je suis issu d’une famille ouvrière et sais de quoi je parle ?

Donc bravo Dolez, bravo Mélenchon sans arrière pensée, il « n’est pas de sauveur suprême, décrétons le salut commun ».  


Engageons-nous par DIDIER le Dimanche 09/11/2008 à 14:48

Ce que beaucoup d'entre nous espéraient depuis longtemps vient de se produire. Aussi, meme si l'on sait que le chemin sera difficile, il est temps de s'engager pour construire une force politique oeuvrant pour la République et le Socialisme et donnant une chance historique de reprendre, avec une nouvelle force réellement à gauche, le combat pour l'émancipation des travailleurs et du Peuple. Avec eux et pour eux, c'est à dire pour nous.
Pas d'illusions, mais un nouvel espoir ! 


par Anonyme le Dimanche 09/11/2008 à 20:14

- Le nouveau site de Mélenchon
 
- Il était sur France Inter ce soir

puis clic sur Fichiers média


souviens-toi par Serge_Gomond le Dimanche 09/11/2008 à 21:52


ni dieux, ni césar, ni tribuns


par regis le Lundi 10/11/2008 à 01:52

Pour compléter mon propos précédent : proposer l’action unie avec tous les courants de gauche. Mais avant tout s’adresser au « cœur de cible », le peuple : proposer des mesures immédiates que justifie sa situation, des mesures clairement perceptibles pour lui, dont il peut s’emparer pour les faire vivre, peut-être des propositions qu’il peut discuter, améliorer, réfuter. Pas de programme « Athéna » (sortie armée de la tête de Jupiter, drôle de comparaison pour un laïc mais…).

Un vrai parti républicain socialiste ne peut vivre sans une liaison permanente avec le peuple.

Toujours les paroles de l’internationale explicitées par Denis Colin et Serge Gomond.

Qu’en pensez-vous ?


Re: mal parti par Anonyme le Mardi 11/11/2008 à 11:41

(...) de la recherche d’alliance avec le PCF, les écolos, le NPA sans jamais mentionner le MRC ou le POI (...)

Le PCF, les écolos, le NPA, ça fait un peu de monde et encore ... mais le MRC, le POI, ça fait combien ?? Non pas que ces gens ne soient pas respectables, mais c'est marginal. La trés grande majorité des gens de gauche ne sont dans aucun parti ou mouvement et il y a une attente, je rêve peut être mais l' initiative de Mélencho/Dolez peut en attirer un nombre certain. Si c'est le cas, les alliances prendront bien moins d' importance. Et si avec tout ça un projet unitaire voit le jour ( rien n'est gagné), le NPA risque de se trouver un peu seul ...
D.P



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