Nous sommes dans une période de propositions et de réflexions tous azimuts.
Une évidence le système capitaliste est mort !
Il faut traduire le mot crise par, le système économico-financier capitaliste occidental est moribond, aussi allons nous voir les dirigeants des pays capitalistes et en particulier occidentaux, gesticulés autour de la dépouille de ce système, dans le vain espoir de le ranimer.
Ils n'ont rien d'autre à proposer à la place, et se foutent bien de savoir si leurs gesticulations passera pour de l'action.
Donner le change, rassurer les petits épargnants pour qu'ils pensent : nos dirigeants font quelque chose pour nous.
Mais les dirigeants ont en tête que les 700 milliards de dollars ne suffiront pas à éteindre l'incendie qu'ils ont allumé.
Il est évident que la collusion entre les financiers et les politiques sera de plus en plus difficile à dissimuler au yeux du monde.
Pour reprendre les arguments de Noami Klein : le total des pertes, le papier pourri additionné aux autres actions, est de l'ordre de mille milliards de dollars (les 300 milliards de dollars déjà dépensés et qui n'ont eu aucun effet, les 700 milliards de dollars prévus pour mettre en oeuvre le "plan de sauvetage Paulson", dont on ne connaît toujours pas dans le détail les modalités d'attribution. Des dérapages seront toujours possibles, et le prix immédiat à payer est éminemment politique), en comptant que le prochain wagon de papiers pourris est encore bien pire que les fameuses "subprime mortgage" ou "hypothèques titrisées" (que les plus optimistes ont évalué à 855 milliards de dollars).
Le "PRODUIT FINANCIER", sophistiqué à souhait, "high-tech", et surtout incontrôlable puisque mélangé à d'autres produits financiers "sains" et que l'on se repasse de banque à banque dans l'espoir de l'avoir refilé en douce à son voisin.
Donc un wagon de produits financiers tout aussi pourris que les hypothèques immobilières, va bientôt sortir des coffres des banques commerciales et autres agences financières, les Alt-A, émis depuis janvier 2006, il y en aura pour 1000 milliards...
Laissons le marché se réguler qu'ils disaient il y a encore peu, le "laisser faire" des ayatollahs du néo-libéralisme; de dangereux criminels qui vont mettre sur la paille des millions de leurs compatriotes et d'encore plus nombreux travailleurs dans le monde.
La collision du monde virtuel et du monde réel, de l'économie virtuelle et de l'économie réelle.
Maintenant, ils (les banquiers et les financiers) demandent le secours de l' État, et surtout le pognon des petits épargnants !
Message reçu. Les politiques vont faire fonctionner la planche à billets, via les banques centrales, et vont innonder le marché de liquidités.
Il est évident que cela n'aura aucun impact, peut-on vraiment croire que les banquiers et les particuliers surrendettés, trouveront la solution en s'endettant encore plus. Pour traiter le problème de surrendettement (car à la base c'est de cela dont il s'agit) on leur propose... de s'endetter encore plus !
AU FOU !
:
Comme les États-uniens aiment le faire, la dernère phase de cette période sera la grande chasse aux coupables.
Les faillites (inévitables) se succéderont à un rythme effréné, les États-Uniens armés jusqu'aux dents (c'est inscrit dans leur constitution) flingueront à tout va, il y aura des émeutes, des pillages, le chaos...
Obama, si c'est bien lui qui reprend la présidence des États-Unis aura à gérer l'héritage que leur auront laissé les Bush (Père et Fils).
Un chaos économique et politique...
Sarkozy reprend à son compte l'aphorisme : la politique c'est donné à voir !
Alors il gesticule comme un beau diable, pris de frénésie de réunionnite aigu, il arrive à s'étourdir lui même, c'est dire...
En Europe et plus particulièrement en France, Sarkozy aura à répondre de ses mauvais choix politiques et en particulier économiques.
Il ne pourra pas continuellement rejeter la faute de son incurie sur la crise économique mondiale.
N'a-t-il pas déjà eu à répondre de ses mauvais choix économiques ? Et cela dès les premiers mois de son quinquennat.
Un porte-monnaie vide est un argument bien plus parlant que ses gesticulations !
De plus, il est très probable qu'il pillera promptement les économies qu'auront péniblement amassé les petites gens, cela pour faire comme les autres dirigeants européens, qui n'ont pas les caisses vides, eux !
Ce sera la phase de démonétisation de l'ère Sarkozy, plus de crédit dans les caisses de l'Etat et surtout des petits épargnants, plus de crédibilité politique, bye, bye Sarkozy...
C'est plus qu'une déstabilisation, c'est la fin du capitalisme, pour de vrai.
On retire les faux nez et on assume le réel, la vraie vie, avec des vrais gens, très très en colère et qui voudront que l'on punisse les vrais coupables.
Tout de suite, maintenant !
Mots-clés : mort, capitalisme
se que tu dis pouvait être réel, aujourd hui, demain, tout de suite les habitants de cette planete se prenaient en mains et réagissaient,
peut être que le capitalisme s'effondrait. mais, depuis 20ans on regarde celui ci detruire tout sans bouger, aucun parti n'ai capable de dire et rassembler et surtout de proposer une politique radicale de reconstruction, tous se masturbe personne y va.
alors ne serai ce pas plutot le déclin de la race dit humaine!