Il y a 66 ans, en 1944, les survivants des combattants du Ghetto de Varsovie écrasés par les nazis, s’expatriaient ou étaient déportés. Parce qu’ils étaient « différents » du prototype décidé par l’hitlérisme, parce qu’ils avaient une autre culture, voire pour certains une autre religion, une autre pensée et d’autres façons de se vêtir ; il fallait, pour les nazis, les anéantir.
C’était
Interdiction législative en cours de la burqa et du voile intégral, répression contre les roms, projet vichyste de dénationalisation de certains français « de fraiche date », le pétainisme politique revient avec force.
Dans une situation de crise intense et continue du capitalisme, ce sont toujours les mêmes méthodes réactionnaires qui sont utilisées, d’abord : la haine de l’étranger coupable, par définition, de tous les maux. Et dans le même temps, ce sont les remises en cause croissante des acquis sociaux qui se mettent en place : pillage voire destruction de la Sécurité sociale, remise en cause du droit à une retraite, destruction des services publics, privatisation mercantile de l’intérêt public.
Il s’agit de la destruction des conquêtes de l’après-guerre.
La xénophobie sert toujours à détruire
La Fédération nationale de
La Fédération nationale de la Libre Pensée s’associera aux initiatives qu’elle jugera utiles pour défendre la démocratie, la République, la liberté, l’égalité et la laïcité.
Marc Blondel, en tant que libre penseur, a signé l'appel pour le rassemblement du 4 septembre 2010 "Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité".