Si, comme aux États-Unis nous pouvions entamer une procédure d’empechment, et déchoir le monarque républicain, Sàrközi de Nagy-Bocsa, du poste qu’il n’est plus en droit d’occuper (si l’on s’en tient aux articles de la Constitution) et à ce qu’un journaliste courageux, E. Plenel, de « Médiapart », dans un article intitulé : « Sarkozy contre la République : un président hors la loi », affirma.
Ce journaliste que madame Morano (apparemment c’est une habitude dont elle abuse) et d’autres laudateurs du clan insultaient, lui attribuant l’étiquette infamante de presse « trotskiste-fasciste » (ou l’inverse ?).
Mis à part l’inexactitude de l’accolade de mots opposés historiquement, il eut été bon, afin d’éviter tout malentendu sur les connaissances historiques (probablement défaillantes) de la dame en question, qu’elle en précisa le sens.
Dans cet article, E. Plenel, écrivit ceci : « … désormais, Sarkozy est un président hors la loi. La fonction que le suffrage populaire lui a confiée en 2007 lui impose de veiller au respect d' une Constitution qui « assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine » … » et évoqua l’article 3 : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. » On ne peut-être plus clair !
L’article 4 de la Constitution précise que les partis et groupements politiques qui concourent à la souveraineté nationale et à la démocratie, et en conséquence doivent en respecter les principes. Aucun parti ou groupement politique ne peut pour des raisons mercantiles et autres, se substituer à l’exercice de la souveraineté nationale, ni à son principe fondateur, qui est : « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
Sa dernière turpitude, est tout aussi grave que celles décrites ci-dessus.
Alors que la ministre de la Justice, madame Alliot-Marie, (coutumière du fait, il est vrai), accorde une interview à un média inféodé, (dont la devise publicitaire est : « le poids des mots, le choc des photos », c’est tout dire !), déclare dans l’interview : « On dit n’importe quoi sur Woerth (…) De quoi voudrait-on qu’il soit coupable ? ».
Cette femme est tout de même garde des Sceaux, et par conséquent devait s’abstenir de commenter une décision de justice (et qui plus est sur une affaire en cours d’instruction), car une présidente de tribunal correctionnel et un procureur de la République ont ouvert plusieurs enquêtes ; madame Alliot-Marie prétendrait que tout ceci est vain, que Woerth serait innocenté avant même d’être présumé innocent. Incroyable, mais vrai !
Même Sàrközi de Nagy-Bocsa se mêle de décision de justice (en principe il est le garant de l’indépendance de la Justice), et déclare dans une autre affaire, suite à la décision d’un juge des libertés de remettre en liberté un présumé innocent (mais très certainement coupable puisque…cette décision etc.), que cette décision est « difficilement compréhensible ».
Pour la seconde fois, Sàrközi de Nagy-Bocsa manifeste une conviction personnelle (et partisane, puisque tout coupable est en principe présumé innocent) dans une affaire de justice.
C’est inadmissible et irresponsable de la part du président de la République, et totalement inadapté à la fonction.
Ce gouvernement et ses représentants devraient démissionner (tout le monde sait que Fillon n’est qu’un premier ministre bis ; qu’en réalité c’est Guéant qui donne aux autres membres du gouvernement, toutes les directives pour faire appliquer les décisions du chef, Sàrközi de Nagy-Bocsa), mais comme il ne sera jamais rien fait en ce sens (le PS attend tranquillement son heure, sans provoquer trop de vagues ; invoquant le respect de la fonction présidentielle et la responsabilité politique), le président et le gouvernement sont de plus en plus illégitimes.
Bonjour,
Je me permets de vous signaler que votre phrase :
"Si, comme aux États-Unis nous pouvions entamer une procédure d’empechment, et déchoir le monarque républicain, Sàrközi de Nagy-Bocsa, du poste qu’il n’est plus en droit d’occuper (si l’on s’en tient aux articles de la Constitution) et à ce qu’un journaliste courageux, E. Plenel, de « Médiapart », dans un article intitulé : « Sarkozy contre la République : un président hors la loi », affirma."
est difficilement compréhensible (et qu'elle comporte deux coquilles :"empechment" + "qu’un").
Cordialement,
Paul Zveguinzoff
Psychologue clinicien, psychothérapeute
Président d'Agir pour sa Santé
http://agirpoursasante.free.fr
Bonjour,
cordialement,