Donc une question quant à l’identité, au besoin d’identité, et au besoin de sacré, qui vont sans doute ensemble, dans la société du spectacle marchand, totalement profane. Au fond, le seul reste culturel, c’est que ça se finisse à l’église, car les chrétiens ont gardé le sens du culte et ont aussi un discours sur la mort - faillite de la République et de la laïcité en sus, ce déficit de sacré. C’est pour ça que c’est très dur d’assumer son athéisme, je sens en moi un besoin de sacré aussi, assez irrationnel, incompréhensible, mais irréductible. Je pense que le sacré, c’est la transmission, la transcendance. C’est le vertical, or dans cette horizontalité profane du monde, on manque de quelque chose. C’est là le déficit symbolique qui va s’exprimer grossièrement sans doute aujourd’hui, maladroitement. Je ne veux pas être méprisant, je comprends, mais je suis inquiet, parce que j’ai l’impression qu’on a perdu quelque chose en route. J’essaye de voir ce qui se passe comme un symptôme, et ça me rend profondément triste. Je comprends la tristesse de ceux qui l’ont aimé, mais j’ai du mal avec ce concert de louanges et ce culte dérisoire pour cette pâle copie qui fut "l’idole des jeunes". Au fond, on pleure sur sa jeunesse.
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Donc une question quant à l’identité, au besoin d’identité, et au besoin de sacré, qui vont sans doute ensemble, dans la société du spectacle marchand, totalement profane. Au fond, le seul reste culturel, c’est que ça se finisse à l’église, car les chrétiens ont gardé le sens du culte et ont aussi un discours sur la mort - faillite de la République et de la laïcité en sus, ce déficit de sacré. C’est pour ça que c’est très dur d’assumer son athéisme, je sens en moi un besoin de sacré aussi, assez irrationnel, incompréhensible, mais irréductible. Je pense que le sacré, c’est la transmission, la transcendance. C’est le vertical, or dans cette horizontalité profane du monde, on manque de quelque chose. C’est là le déficit symbolique qui va s’exprimer grossièrement sans doute aujourd’hui, maladroitement. Je ne veux pas être méprisant, je comprends, mais je suis inquiet, parce que j’ai l’impression qu’on a perdu quelque chose en route. J’essaye de voir ce qui se passe comme un symptôme, et ça me rend profondément triste. Je comprends la tristesse de ceux qui l’ont aimé, mais j’ai du mal avec ce concert de louanges et ce culte dérisoire pour cette pâle copie qui fut "l’idole des jeunes". Au fond, on pleure sur sa jeunesse. Commentaires
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par Anonyme
le Lundi 01/01/2018 à 20:23
Le journal de BORIS VICTOR : Les dernières publications de la Sociale - décemb : "11/12/17 - À propos de la mort de Johnny et du ramdam qu’on en fait." RechercheArchives par mois
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Pour moi, Jhonny reste l'idole des jeunes pour toujours. Il à marqué l'histoire de toute une génération durant sa carrière.