Après les provocations de la place de la république qui ont permis à la police de matraquer et d’arrêter des centaines de manifestants -« car c’est l’état d’urgence » ont justifié Hollande, Valls ou encore Cazeneuve- au Grand Palais à Paris, rebelote ! « Etat d’urgence » est synonyme de Bombes lacrymogènes, matraques, coups de poings contre des visiteurs en discussion devant les stands de grandes firmes venues vanter leur souci écologique !
Il a été dit que la presse n’était pas concernée par « l’état d’urgence ». Quelle mansuétude ! Il n’empêche que la présence de reporters là où les forces de l’ordre les trouvent encombrants est « payée » cash !
Dans la foule du Grand Palais, un policier en civil s’en prend à un appareil photo d’un violent coup de coude. Résultat, le photographe professionnel se retrouve à l’hôpital Saint-Louis pour se faire poser quelques points de sutures. D’autres journalistes sont virés manu militari, certains frappés ou chassés à coups de pied. Selon le témoignage d’un touriste agressé, une journaliste de l’Agence France Presse et une autre de « Reporterre » ont été évacuées avec violence et pour cause. Elles faisaient leur métier, recueillant faits et témoignages pour informer. « Ces dernières étaient identifiables et de toute évidence ont été clairement visées », dit la touriste interloquée.
Sur le trottoir, une journaliste états-unienne de Vice News éjectée du Grand Palais se retrouve en larmes, choquée par le spectacle. « Certaines personnes qui essayaient de sortir de la nasse des gendarmes ont été poussées et ont reçu des coups de pieds des gendarmes »…