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Face à la crise, renouveler les mandats des élus ! Appel à de nouvelles élections générales

Par Christian Berthier • Actualités • Lundi 06/04/2009 • 6 commentaires  • Lu 2144 fois • Version imprimable


Les 31 janvier et 19 mars, appelés par leurs syndicats, des millions de salariés, jeunes, étudiants, retraités chômeurs et leurs familles, ont manifesté leur refus de subir les conséquences de la crise financière mondiale. Ils ont exigé du gouvernement et des élus des mesures protectrices d’urgence contre le chômage, les licenciements, les expulsions, la misère. Ils ont refusé les attaques contre la protection sociale et les services publics : école, université, poste, hôpitaux, etc.

Dans les circonstances nouvelles d’une crise sociale qui menace tous les acquis sociaux, les organisations syndicales ont mandat de défense les salariés, retraités, chômeurs et assurés sociaux.

Avec elles, les salariés se mobilisent contre les licenciements, les suppressions de postes, les fins de contrat d’intérim, de CDD, de stages, les fermetures de chantiers, les refus de crédit, etc…

Le problème est général, il est politique, il concerne le gouvernement de la France, il faut des solutions d’urgence au plan national et sans attendre 2012.

Les mesures prises contre la crise ne sont ni adaptées, ni acceptées. Les mandats populaires nationaux reçus par les partis politiques, les élus et le gouvernement avant le déferlement de la crise sont insuffisants ou non remplis.

Ils ne résolvent pas les problèmes. Ils doivent être renouvelés sans attendre.

De nouvelles propositions, de nouveaux programmes doivent être soumis aux suffrages des électeurs pour les protéger efficacement, eux et leurs familles, contre les conséquences de la crise.


En conséquences, de nouvelles élections générales doivent être convoquées par le président de la république au nom du peuple français.

Les élections européennes ne sauraient répondre à l’urgence des mesures à prendre dans le cadre de la république pour le peuple et par ses représentants. Elections générales !

Dans ces conditions, refuser d’appeler les citoyens aux urnes porterait atteinte à la légitimité même de la présidence et des institutions de la république.

Une profonde crise politique serait ouverte, nos institutions mises en cause, une élection constituante nécessaire, pour répondre efficacement aux conditions de vie révoltantes qui menacent le peuple français.

Il faut une réponse urgente et énergique aux conséquences de la crise financière et réaffirmer nos droits à la santé, au travail, à l’éducation, au logement, à la dignité.




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Commentaires

par regis le Mardi 07/04/2009 à 02:14

« Il faut une réponse urgente et énergique aux conséquences de la crise financière et réaffirmer nos droits à la santé, au travail, à l’éducation, au logement, à la dignité. »

Oui.

« Les élections européennes ne sauraient répondre »

Oui, par leur nature d’une part et de l’autre parce qu’aucune liste ne les utilise en revendiquant hautement le rejet de l’U.E. (à laquelle le président des Etats-Unis….donne l’ordre d’intégrer la Turquie – sic !) 

« En conséquences, de nouvelles élections générales doivent être convoquées par le président de la république au nom du peuple français. »

Il me semble que la situation actuelle se résume de la façon suivante : l’actuel président, son gouvernement et sa politique sont majoritairement rejetés. Cette situation ne peut perdurer que dans la mesure où les courants structurés de l’opposition ne lui mesurent pas leur soutien car ils ne veulent pas d’une réelle alternative au capital.

Par ailleurs, à ce stade, les salariés majoritairement, ne savent pas comment s’affranchir des consignes données par les dirigeants. C’est particulièrement flagrant avec les ballades bimensuelles orchestrées par les syndicats.

Imaginons un instant, comme vous le proposez, que le président convoque des élections générales, il ne le ferait que s’il y était acculé  et après avoir reçu des assurances de l’opposition que l’ordre régnera durant la campagne (et on peut compter sur les fameux « responsables » pour l’être). Les médias prêteront main forte, comme à l’accoutumée…et je crains la suite pour les besoins de la population par dessaisissement de leur destinée.

Si, à l’inverse, on regroupe les salariés, les citoyens, autour d’objectifs clairs de satisfaction de leurs besoins fondamentaux, on peut raisonnablement penser qu’on risque moins de s’égarer.

Il me semble que votre proposition marquée du souci de répondre à la situation risquerait de manquer son but.  


Re: autant en débattre sans attendre par c_berthier le Mardi 07/04/2009 à 17:47

Je ne doute pas que, face à la crise, les citoyens se regroupent avec telle ou telle organisation sur la base de leurs intérêts. C'est le début de mon texte. Sans nul doute, le pouvoir fera tout pour chercher des alliés pour la préservation de l'ordre établi. Es-tu bien sur que ce soit si efficace, cette fois-ci, en pleine crise?
D'un coté l'économique et de l'autre le politique: est-ce bien durable? Et qui le croit sérieusement?La république n'est-elle pas née de la necessité de satisfaire les besoins sociaux du peuple? 
Il semble y avoir en France à la différence de beaucoup de pays - un consensus très large, y compris à gauche, pour ne plus poser les problemes en terme de démocratie, d'élections, de constitution, de citoyen. Et, in fine, attendre 2012.
Comme si, avec ses retouches cosmétiques et périodiques, la constitution du "coup d'état permanent" de 1958 satisfaisait les besoins démocratiques du peuple...avec l'aide d'une pincée de droit européen. 
Le role d'une organisation et d'un militant politique n'est-il pas de mettre en débat son avis sur le débouché d'une situation insupportable pour la majorité du peuple? Faudrait-il le garder caché en attendant une soudaine explosion sociale? Ou n'en discuter qu'en petits cercles? Ce n'est pas mon avis.


Re: autant en débattre sans attendre/débattons en toute camaraderie par regis le Samedi 11/04/2009 à 01:46

A ce moment de la lutte des classes, des élections générales peuvent elles être le moyen pour aller vers la rupture avec le capitalisme ? J’en doute car il n’y a pas, actuellement, d’alternative politique sur le plan électoral qui veut réellement cette rupture. Bien au contraire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils font tout pour faire durer ce gouvernement jusqu’en 2012.

Ce que je propose à travers la lutte pour l’interdiction des licenciements ou que d’autres proposent sur le plan de la santé, des services publics etc... c’est la prise en main de leur propre destin par les salariés, les citoyens sur des questions fondamentales à partir d’un niveau qu’ils peuvent maîtriser.

Je regrette mais cette maîtrise n’est pas, pour le moment, possible à travers ces élections générales où les chefs des grands partis garderaient la main.

Si nous voulons le socialisme, il faut que les salariés, le peuple, s’organisent en une force autonome des chefs des partis et syndicats.


par FABRE Gilles le Mardi 07/04/2009 à 19:14

Oui Christian Berthier il faut de nouvelles élections (législatives, présidentielles s'il l'on reste dans les institutions de la Vième République).

Le mouvement social doit trouvé un débouché social ;
Le débouché social doit trouvé un débouché politique.

Je propose que des comités populaires d'insurrection et de mobilisation se crééent  au niveau des circonscriptions, au niveau des communes, au niveau des entreprises et au niveau des universités.

Egalement, il faut lancer des Etats Généraux pour un processus constituant pour une refondation républicaine en France et donc construire une nouvelle constitution donc élire une assemblée constituante dont le travail serait sanctionné par un vote des français par un référendum.

Egalement au niveau d'une plateforme politique et sociale d'urgence, j'ai formulé récemment quelques propositions en voici quelqu'unes :

Objectifs : propositions anti crise et de rupture avec le capitalisme que je formule :

- hausse des salaires et notamment le SMIC à 1500 euros nets;
- hausse des revenus de transferts (retraites, allocations chômage, allocations familiales, minima sociaux; une première étape avec un complément de 300 euros…);
- rétablir l’échelle mobile des salaires et une politique de revenus ;
- lancer un grand emprunt public pour l’alterdéveloppement et la solidarité nationale,
- instauration d’un salaire maximum ;
- abrogation du bouclier fiscal et de la loi Tepa ;
- blocage des prix des produits de première nécessité ;
- blocage sur deux ans des loyers ;
- réinvestissement dans l’emploi public et les services publics (Education, Hôpitaux, etc.. ) donc abrogation des directives et lois LOFP et RGPP,
- interdiction des licenciements boursiers ou des licenciement faits par des entreprises bénéficiaires, ou qui versent des stocks options à leurs dirigeants ou qui délocalisent ; Mettre en place une législation interdisant les licenciements et prévoyant une alternative à ce dégraissage salarial;
- reprise par des salariès associés ou des producteurs associés (formes de véritables coopératives) des entreprises qui déposent le bilan ou qui délocalisent. Cette reprise se fera avec l’aide d’un service bancaire public ;
- instaurer des droits nouveaux [et constitutionnels] pour les salariés dans l’entreprise, renforcement des pouvoirs des comités d’entreprise et des délégués du personnel avec droit de veto (fusions, acquisitions, délocalisations, ventes d’activités, licenciements, investissements, livres de compte…);
- abrogation du service minimum et des atteintes aux droits de grève;
- socialisation des bénéfices par leur intégration dans des réserves réglementaires gérées par un fonds mutualiste géré par les salariés, les pouvoirs publics, la souveraineté populaire.
- réappropriation collective et sociale des grands moyens de production , d’investissement et d’échanges notamment le secteur bancaire avec la création d’un véritable service public bancaire ;
- moratoire sur les prêts relais ;
- politique volontaire pour la création de logements sociaux ;
- réquisition des appartements vides et bureaux inoccupés;
- loi instaurant la propriété publique du foncier ;
- instaurer la planification écologique pour rompre avec le capitalisme et le productivisme. Une autre façon de produire, une autre façon de consommer, une autre façon de partager ;
- lancer des états généraux pour un nouveau processus constituant ;
- Au niveau européen aller vers une harmonisation fiscale et sociale avec la création, d’un SMIC dans chaque pays membre, la création de services publics européens, d’un bouclier douanier efficace pour éviter le dumping social et fiscal et imposer des normes sociales et environnementales aux frontières de l’Union. 

Je pense que le Front de Gauche, front unitaire pour les élections européennes doit s'élargir et lancer des comités populaires d'insurrection et de mobilisation sociale et citoyenne et doit appeler à de nouvelles élections comme il devrait appeler à la constitution d'Etats généraux pour une constituante.


Re: retour aux assemblées communales? par c_berthier le Mercredi 08/04/2009 à 01:01

Pour ma part, je laisse ici à d'autres discussions les questions du programme et du front de gauche.
Les révolutions françaises ont apporté leur réponse à la constitution du peuple en corps, pour lui-même et par lui-même: l'assemblée communale, dont le conseil municipal a été institué l'organe permanent et dont les délégués portent les mandats aux assemblées supérieures.
La résistance au démantèlement des services publics locaux, les attaques contre les départements et les communes remettent ces assemblées communales à l'ordre du jour. Aveugles ou de mauvaise foi, les partis politiques qui ne le voient pas.
Et quelles sont les traductions en français, avant, de "soviet" et aujourd'hui, en amérique latine, de "consejos comunales"


par Serge_Gomond le Jeudi 09/04/2009 à 06:55

rien à ajouter sur les grandes lignes, le projet (une grande marche citoyenne sur Paris avec cahiers de doléances etc.) de Jacques Cotta va dans ce sens.
lu ça dans le grand soir, un certain Mignard, fatigué, désabusé, pour ne pas dire : Mignard à bout de souffle.

Ces luttes... à bout de souffle !

 

 

Patrick MIGNARD

Soyons honnêtes avec nous-mêmes : nous ne savons plus quoi inventer comme lutte pour nous faire entendre, pour obtenir satisfaction, pour préserver nos acquis sociaux, …

Toute la panoplie des actions que nous ont légués nos prédécesseurs, et que certains conservent pieusement, apparaît comme totalement obsolète, même celles qui pourraient apparaître comme les plus radicales et qui sont devenus des « lieux communs ».

De la manifestation classique, jusqu’à la « retraite, de nuit, aux flambeaux », en passant par la « ronde des obstinés », les pique niques dans les supermarchés, les « cercles de silences », les grèves de la faim, les séquestrations de cadres et de PDG, sans parler des occupations d’usines et d’Universités,… nous finissons d’épuiser notre imagination en vaines trouvailles,… pour rien.

UN CONSTAT DIFFICILE A ADMETTRE

Quand SARKOSY DE NAGY BOCSA, avec tout le mépris, la démagogie et la morgue qui le caractérisent déclare il y a quelques semaines : « Les grèves en France, on ne les remarque même plus », malgré tout ce que l’on peut penser du personnage, il exprime d’une certaine manière la réalité des luttes actuelles. Il nous dit :« De vos grèves, de vos manifestations, de vos pétitions,… je n’en ai rien à foutre »… Et c’est vrai qu’il n’en a rien à foutre… La preuve, c’est que toutes ces manifestations de mécontentements se succèdent,… et rien ne change, le Gouvernement continue comme si de rien n’était.

Ces manifestations n’ont plus aucun impact sur le pouvoir.

Le doute commence à s’insinuer dans les esprits : et si la méthode que nous employons depuis des décennies, n’était plus efficace, un peu comme un vieux couteau, qui en son temps était tranchant, mais qui aujourd’hui ne coupe plus rien !

Si le capital a su s’adapter remarquablement bien pour se valoriser, d’abord au sein de l’état-nation, puis ensuite dans sa phase de mondialisation, les salariés, eux, ont bien peu innové dans leur manière de lutter contre lui pour défendre leurs acquis.

Face à notre faiblesse, à notre impuissance, le gouvernement ne se contente pas de passer outre à notre agitation stérile, au contraire, il passe à l’offensive. Contre les manifestations de jeunes, les occupations de locaux, d’usine il n’hésite pas à envoyer ses escouades de brutes mercenaires, en uniforme et en civils, ses provocateurs et ses mouchards qui vont jusqu’à mutiler, bien sûr en toute impunité, des jeunes, des manifestants.

En effet, il fut une époque pas aussi éloignée ou l’évacuation d’une usine, d’une université était presque impensable, ou tout au moins créait l’évènement… aujourd’hui c’est quasiment tout les jours que cela se produit… sans qu’il y ai une riposte collective à ces agressions.

Les organisations syndicales et politiques font comme si de rien n’était et continuent leurs pratiques dérisoires,… qui organisent des manifestations « traîne savates »,… qui préparent des élections, qui parlent de la « prochaine manif » comme une sortie de week end.

On n’ose pas aujourd’hui s’avouer un tel fiasco, une telle capitulation. On se donne l’apparence du contestataire dans des manifestations carnavalesques où le jeu consiste à comparer le nombre de manifestants que l’on estime à ceux de la police…. Puis à se précipiter devant le poste de télé pour voir la « gueule que l’on avait ».... Et l’on attend la prochaine « manif »…. Dérisoire !

UNE PENSEE FIGEE

An nom d’une fidélité qui tient plus de l’obstination et de la sclérose que de l’analyse politique, les organisations représentatives des salariés n’ont pas changé d’un iota leur mode d’action et se retrouvent aujourd’hui en décalage mortel avec leur adversaire. Non seulement elles ne permettent pas de satisfaire les revendications, mais plus grave, elles sont incapables de préserver les acquis.

A toute manifestation inutile, succède une autre manifestation toujours aussi inutile,… ceci nous conduisant lentement aux vacances, durant lesquelles on prévoit une « rentrée sociale chaude »( ?), c’est-à-dire de nouvelles manifestations,… et le cycle reprend, toujours aussi stérile et inefficace.

Et l’on s’étonne que les autorités puissent ironiser sur nos formes de luttes ? Mais ce sont elles qui ont raison,… nous sommes ridicules !

Mais quel bureaucrate politique et/ou syndical osera le reconnaître, l’avouer en public ? Aucun évidemment… Chacun gère sa petite chapelle et ses privilèges dans le « pré carré contestataire » que lui octroi le système en place.

Quand on leur pose la question, ces mêmes organisations se contentent de répondre : « Et alors, que faut-il faire d’autre ? »,… comme si ce n’était pas à elles de faire le constat de leur propre impuissance et de trouver des solutions… d’autant plus que les permanents de ces mêmes organisations sont rémunérés, et souvent grassement, pour cela. Et quand on évoque d’autres types d’action, d’autres stratégies,… elles les déclarent de facto ridicules, irresponsables et utopiques ( ?).

Une telle attitude en dit long sur ce qu’elles sont et le rôle qu’elles entendent jouer. En fait elles n’ont aucune intention de changer, la situation leur convient parfaitement : gérer ce système en encadrant le mécontentement

Les grands « moralistes » de la « lutte des classes » et autres « gardien de la foi prolétarienne » nous expliquent doctement qu’« il faut faire confiance aux organisations syndicales et partis politiques, « instruments de la démocratie »,… et que l’on n’a pas autre chose pour lutter ». Le problème c’est qu’en fait, on ne lutte plus, on subit, on ne fait que proteste dans un désert.

La pensée politique critique est aujourd’hui sclérosée, elle ne fonde sa légitimité que sur des organisations complètement bureaucratisées et des stratégies d’un autre temps.

Quand on en est réduit, comme c’est le cas aujourd’hui, à faire de la figuration sous prétexte que l’on n’a pas autre chose à faire, que l’on ne sait pas quoi faire d’autre, on a du souci à se faire, non seulement pour nos acquis, mais aussi pour l’avenir.

Le discours radical, dont certains raffolent, dont les éclats se perdent finalement dans les urnes, après avoir fait écho dans les rues et les médias, nous conduisent tout droit à la démission politique.

POUR UN SIECLE DES LUMIERES POLITIQUE

Le renouveau de la pensée politique ne passera pas par les vieilles structures politiquement vermoulues, même si elles sont de création récente (des noms ?).

Ce renouveau politique ne passera pas non plus par le ressassement des vieilles litanies pseudo révolutionnaires qui ont toutes fait faillite au siècle dernier, même si elles sont portées par des icônes vénérées et médiatiquement « porteuses » (des noms ?).

Cette renaissance idéologique ne germera pas dans les vieux grimoires jaunis d’une pensée politique qui, même si elle nous a fait rêver, nous conduit au désastre et à l’impuissance politique.

Ce n’est pas non plus en affrontant les bandes armées du pouvoir, véritable dispositif de guerre civile, bien mieux équipées que nous, que nous sortirons de l’impasse dans laquelle nous sommes.

Le vieux monde ne s’effondrera pas tout seul, et même s’il s’effondrait que mettrions nous à la place ?

Le renouveau de la pensée politique ne peut que se fonder sur des pratiques nouvelles et alternatives qui créditent le fait qu’un « autre monde est possible », qui n’est pour l’instant qu’un mot d’ordre vide de sens.

Réinvestir l’économique et le social doit constituer l’axe essentiel de notre engagement.

Jusqu’à quand allons nous être des marionnettes entre les mains des politiciens et bonzes syndicaux ?

Jusqu’à quand allons nous croire naïvement que le moindre soubresaut social est le début du « grand changement » ?

Jusqu’à quand allons nous nous laisser ballotter d’élections « bidons » en manifestations « traîne savate » ?

Jusqu’à quand allons nous accepter d’être passifs et de ne pas prendre notre avenir en main ?

La réponse, que je n’ai évidemment pas, à ces questions marquera à n’en pas douter le début du changement auquel le plus grand nombre aspire.

Patrick MIGNARD



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