Vous avez dit crise ? (Les paradis fiscaux, ne sont pas que fiscaux, car toutes les grandes banques internationales, les fonds spéculatifs, et «la toute puissante finance spéculative», sont largement représentés dans ce genre de "territoires". (Les banques JP Morgan et Goldman Sachs, nuisent à un niveau et sur un créneau tout à fait particulier) Les grandes banques françaises, y sont quant à elles, surreprésentées ! * La Société générale, le Crédit Agricole et BNP Paribas, disposent d’une multitude de filiales dans ces territoires parasites.
* La Société générale dispose de 91 filiales offshores, la Crédit Agricole, 150 filiales offshores, BNP Paribas, 334 filiales offshores…
Par duplicité, les postillonneurs accrédités, les spécialistes autoproclamés, les présentateurs-rices de journaux télévisés ou radiophoniques, et les "reporters" de médias "papiers", – dont une partie non-négligeable, appartiennent au cercle (très discrets-es) des «millionnaires» ! –, minimisent la chose… n’évoquant que «optimisation fiscale» "permise" ou «évasion fiscale» "légale", etc. Cette rhétorique bien huilée, n’a pas d’autre fin en soi que de minimiser le plus possible les faits réels. Il est devenu impératif d’édulcorer ces pratiques…, urgent de taire ce "savoir-faire" qui ne sert que les intérêts des plus riches, creuse les inégalités et ruinent l’économie réelle. Ces pratiques malsaines, contribuent à tous les dérapages que l’on sait. C’est avant tout, une forme de délinquance, dont la seule règle est de «contourner la loi» ! (il s’agit d’interpréter * les lacunes juridiques, que le personnel politique a peut-être intentionnellement négligé (?))
* La finance spéculative, c’est : des milliers de bureaux d’avocats "fiscalistes" et de cabinets comptables dans le monde…, c’est des centaines de milliers de consultants et de "conseillers" fiscaux, qui travaillent au repérage minutieux de lacunes dans la législation. Ces "experts" de la triche fiscale, passent à la loupe le maquis des réglementations fiscales les plus complexes, pour y débusquer les failles où ils pourront s’engouffrer… Ce savoir faire (très spécial) est rémunéré à prix d’or ! Les pratiques fiscales douteuses aboutissent à l’élaboration de montages financiers complexes, s’étendant à plusieurs pays, que ces spécialistes en «dissimulation fiscale» proposent à leurs riches clients, afin que ceux-ci payent le moins d’impôts possible… ou carrément pas d’impôts ! A titre d’exemple, il est sain de rappeler le pourcentage d’imposition de deux géants de l’économie étasunienne. Le pourcentage d’imposition de General Electric et de Google se situe respectivement, à 2,3% et 2,4%, une misère ! (le géant du net, loge aux Bermudes le droit d’utiliser sa marque, droit qu’il fait payer à ses filiales) Ce ne sont évidemment pas les seuls à bénéficier d’un tel privilège…, toutes les entreprises françaises du CAC40 disposent de nombreuses filiales dans les «parasites fiscaux», et ont en moyenne un taux d’imposition de seulement 8% ! Certaines d’entre elles, se paient le luxe d’un taux à… 0% (et ne paient donc pas d’impôts !) C’est à cause de ces "conseillers" fiscaux (ou "conseillers" en «optimisation fiscale») qui ne défendent que les intérêts de leurs riches clients, au détriment de l’intérêt général et de l’économie réelle, que la France perd entre 60 et 80 milliards d’euros par an ! Et au niveau mondial, ils font bien pire !…, leurs "conseils" grassement rémunéré, coûte à l’économie réelle mondiale, 26000 milliards de dollars par an ! C’est cette gigantesque montagne de fric qui serait dissimulée, via les «territoires obscures»…
Préambule : il est inutile, je crois (?), de fanfaronner sur le sort qui est promis à la France… Après le renvoi du clan sarkozyste par les Français-es, parce qu’ils-elles avaient lâché la France dans un triste état – un «pays en quasi faillite», selon Fillon –, non sans avoir soigneusement dilapidé les caisses de L’État… et contribué au doublement de la dette ! Ils-elles purent tranquillement reprendre leurs anciennes activités : conseiller et dissimuler de l’argent, faire du fric sur le dos des autres. Ceci dit, les deux principaux protagonistes de cette triste affaire, * le duo Copé-sarkozy, osent prétendre se présenter en "recours", au cas où les évènements tourneraient à une guerre civile (qu’ils-elles alimentent par des déclarations guerrières) ! Il est salutaire de rappeler, que non seulement ils ont activement participé à la ruine de la France, mais cela ne les a jamais empêché de "conseiller" (tout au long de leurs longues carrières politiques) leurs très riches clientèles, aux dépens de l’intérêt général et du peuple français !... Un "recours" on ne peut plus intéressé, donc !
* Son prédécesseur Chirac, ne fut pas en reste, et opéra durant 18 ans à la Méry de Paris, suivit de 12 années d’affilé à la présidence de la république (il touche actuellement 19081 euros de retraite par mois (et ne paie toujours pas de loyer) !
Un duo politico-affairiste, particulièrement actif…
Le duo décomplexé Copé-Sarkozy et leurs complices, contribuèrent à accélérer la faillite de la France, à vider les caisses de L’État et à amplifier la dette… mais suite à l’effet produit par l’affaire Cahuzac dans l’opinion, et les nombreuses réactions (de faux-culs) qu’elle provoqua dans le microcosme politique, Copé déclara (très opportunément) pour la énième fois !, qu’il allait "raccrocher" sa «robe d’avocat» (après avoir cessé son activité dans le cabinet d’avocat d’affaires (voir plus bas), tout en continuant… son activité mais en qualité «de conseil à titre privé » !), bien que depuis 2007, il encaisse (imperturbablement) la modique somme de… 20000 (?) euros par mois… grâce aux "conseils" qu’il dispensait, (? Peut-être qu’actuellement, il "conseil" ses riches clients à titre privé ?), dans l’un des plus importants cabinets d’avocats d’affaires (Gide-Loyrette-Nouel) – conseils fiscaux et financiers, sans doute – et c’est encore lui, en tant qu’avocat-conseil du fameux cabinet d’avocats d’affaires, (alors qu’il avait occupé le poste de ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire, auquel il fut ajouté : de la réforme de l’État…), qui supervisa le dossier de privatisation de GDF-suez !… très certainement dans l’intérêt général !? – bonjour le «conflit d’intérêts» ! – Mais cet homme demeure une véritable énigme !… même en déclarant ne travailler qu’à temps partiel dans le fameux cabinet d’avocats d’affaires… «Comment faisait-il pour "gérer" autant d’activités lucratives à la fois ? Mystère !» Jugez-en par vous-même… Ancien maître de conférence d’économie et de finances locales (?) Voir plus bas, Dexia) à science-po (l’école qui formatent à la pensée unique les élites néolibérales), et simultanément membre du conseil de surveillance de Dexia Crédit local de France, qui fut renflouée deux fois par les États belge et français (mais en vain), cette dernière fut au centre d’une polémique portant sur des placements financiers plus que douteux…) secrétaire général de l’Ump (la seconde fois, il fut carrément accusé de tricherie !), maire de Meaux (et toutes les casquettes annexes), député de Seine-et-Marne, après avoir été obligé de démissionner de la fonction de conseiller régional… En ce qui concerne sarkozy, (de très nombreux articles, souvent parfaitement documentés, ont été écrit sur sa longue (trop longue) carrière politique, et les nombreuse affaires politico-judiciaires y attenant), mais il ne vous a certainement pas échappé que dans les annales de la Ve République, c’est le seul élu à la présidence de la république, à avoir exercé une activité, (avant… et après mandats électoraux … (entre, on n’en sait toujours pas ?)), qui est un rapport direct avec le "conseil" fiscaliste et financier dans l’intérêt exclusif de riches clients (encore aujourd’hui, il est l’un des associés d’un cabinet d’avocats d’affaires...) (re)Bonjour le «conflit d’intérêts» !
Il est évidemment qu’ils ne sont pas les seuls dans ce cas, loin de là, car des mandatés de tous bords en firent tout autant… profitant d’un système qui leur était favorable, ils-elles purent s’enrichir (pendant et après) en s’appuyant sur leurs mandats électifs !, mais ces deux là aimait l’argent de manière très ostentatoire… et voulurent même, le "décomplexé" !…
Si la France est à l’agonie aujourd’hui, c’est à cause de ces 17 années de politique néolibérale (et ultralibérale en ce qui concerne le mandat de sarkozy), mais c’est aussi parce que les sociaux-démocrates ont adopté depuis plus d’un an, les mêmes objectifs économico-sociaux que leurs prédécesseurs ! Les turpitudes du clan sarkozyste, ajoutées aux nombreuses "saignées" sociale-démocrates, font que la combinaison * de ces deux "traitements de chocs", concoururent à installer durablement la France dans une spirale mortifère… Endettement… Austérité… Récession… qui finiront sans doute par l’achever !?
* Le pillage systématique de la France au profit d’une minorité, et les "saignées" social-libérales.
Prochaine étape ? Les rats abandonnerons très prochainement le "Titanic" pour d’autres victimes… et la France rejoindra la cohorte des États qui ont faillis, c.-à-d., les États qui ont tellement été saigné à blanc par la "Troïka" (et leurs complices du personnel politique), qu’ils se trouvent acculés à la misère et où la colère gronde !…
– La "Troïka", est constituée d’un groupe de structures organisationnelles, représentatif d’intérêts strictement privés, dont les bénéficiaires sont ** de grands groupes financiers, d’importantes banques d’affaires (dont la banque Goldman Sachs, qui a su placer ses anciens collaborateurs à l’intérieur de ces organisations) et de nombreux fonds spéculatifs (hedge fund) et entreprises de capital-investissement, qui profitent en toute quiétude d’une situation (catastrophique pour le peuple) qu’ils ont largement contribué à créer !
** L’industrie financière ou la finance spéculative
Cette conjoncture ne peut pas nous réjouir, car, une fois que les rats (profiteurs et spéculateurs de tous poils) auront abandonné la France à son triste sort, non sans avoir vidé consciencieusement les caisses de l’État… et dévasté ce qui lui restait d’industrie !, l’une des conséquences prévisibles, – la plus injuste qui soit, puisqu’elle touchera prioritairement les plus démunis-es ! –, est d’imposer aux États d’importantes diminutions budgétaires, et tout particulièrement les budgets social et culturel (comme en Grèce actuellement, où de telles décisions font le lit de néo-nazis et de fachos de toutes espèces) !
En précisant bien, que d’autre États européens l’auront devancé, en ce sens qu’ils furent pillés de la même manière par les mêmes organisations (internationales et européennes) et que cela profita essentiellement à l’économie financière et au détriment des États… Tout cela ne provoqua pas de réelles réactions hostiles (sauf dans les pays concernés), ni ne souleva de vague de protestations ou d’indignations (idem), et encore moins un «rejet franc et massif» de la part des "partenaires" européens !… Nous voilà prévenus ! D’autre part, les États européens pris dans la nasse des spéculateurs financiers, se débattent (pour la plupart) seuls ! La tornade financière que ceux-ci auront méthodiquement créée, entrainera systématiquement lesdits États dans une spirale mortifère… Car ceux-ci s’épuisant à rembourser les intérêts de la dette (tout en respectant les clauses de l’"accord" – les diktats – les liant à la "Troïka"), s’endetterons massivement… en empruntant sur le marché financier à des taux prohibitifs…! Ce qui amènera les gouvernants, (certains d’entre-eux sont d’anciens cadres de la banque Goldman Sachs), des États endettés jusqu’au trognon, à prendre des mesures de plus en plus restrictives qui contraindrons le peuple à subir des cures d’austérité à répétition… Tout cela aboutira immanquablement à une grave récession…
Les premières victimes de cette injustice programmée, furent l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, Malte… les autres États européens sont sur liste d’attente !, car les charognards, qui se sont enrichis en s’acharnant sur ces États, ne lâcherons pas leur proie aussi facilement, et iront le moment venu ruiner d’autres États européens… sans que l’Europe, (la CE ou le Parlement européen, ni personne d’ailleurs…), intervienne pour stopper le massacre et ne les inquiète !… Voilà la vérité.
De la fuite dans les idées…
Comme d’hab., c’est le peuple qui paiera le plus lourd tribut !... Mais ses épreuves ne s’arrêteront pas là, car en désespoir de cause, le peuple déboussolé, écœuré par tant de servilité de la part du personnel politique (et pour certains-es membres de la représentation nationale, par un tel niveau de corruption…), se tournera (pour son malheur) vers d’autres discoureurs, en l’occurrence, vers une "alternance-fusionnelle" droitiste. Ce fut (hélas) le cas dans de nombreux pays européens ; et en France, ce sera très certainement une sorte de coalition circonstancielle, entre, ce qui restera de l’Ump (après de mémorables gamelles dans l’opinion publique, voir plus bas) et le Fn… gonflé à bloc ! De cette pseudo-alliance, – où l’un voudrait bouffer l’autre –, c’est très probablement le Fn qui en sortira victorieux ?! Il s’emparera prestement du manche…, fera prévaloir ses exigences et imposera ses propres directives !… – étant donné le fonctionnement du système électoral actuel, il réclamera l’occupation de postes clés par ses cadres et la suprématie du nombre de ses élus-es – Les ralliés-es umpistes, (j’allais écrire, «les rescapés-es umpistes», y compris la Droite forte, qui ne s’est jamais fait pas prier pour "piller" les thèmes frontistes… ne pourra continuer à faire illusion ! Il en sera de même en ce qui concerne la Droite populaire (les fachos honteux…), privée d’une surenchère commode pour donner le change, sera vite absorbée, et ira alimenter la "popularité" de la cheftaine frontiste ! Ce scénario catastrophe, (pour les stratèges umpistes et pour la France), n’a été possible qu’après adoption des thèses frontistes par le clan sarkozyste, puis par une majorité de mandatés umpistes. Le Fn peut les remercier chaleureusement, car avant et après leur (quasi certaine) défaite, les anciens mandatés umpistes se dissoudrons, et/ou se rallierons comme un seul homme… derrière leur nouveau "grand" parti et son chef !, et dans ce cas, il sera fortement question de cheftaine !… Voilà la triste réalité…
(Fin de la première partie)
(Seconde partie)
Nouvel avant-propos : (Tout à fait valable pour les trois parties de cet article), comme vous avez pu le constater cette analyse repose essentiellement sur une approche politico-économique, mais aussi sur d’autres éléments, tel que : mathématique, sociologique, psychologique, etc. Le phénomène de propagation des thèses et thèmes (new look) des partis d’extrême droite ou néo-nazis en Europe, ainsi que dans le monde, est intrinsèquement lié aux conséquences sociales (souvent ravageuse pour le tissus social) de la crise financière de 2008… Pour stopper efficacement la montée du Fn… il est urgent de changer de politique économique et sociale… Mais il est parfaitement illusoire de croire qu’on peut transiger avec les thèses de l’extrême-droite ! Si on fait le bilan de ce qui c’est déroulé dans certains pays européens, où, des gouvernants croyaient qu’il était possible de pactiser avec l’extrême-droite, sans que cela ait de conséquences négatives, voire dangereuses pour la démocratie… Pensant tout bonnement «sauver les meubles» (c.-à-d., leurs têtes et les mandats de leurs amis politiques) en sont aujourd’hui pour leurs frais. On ne compte plus les exactions en tous genres, qui émaillent ce type de contrat – certains sont allés jusqu’à proposer des accords gouvernementaux – Tout cela ne stoppe évidemment pas leur progression… bien au contraire ! L’extrême droite prospère comme jamais en Europe !
«Primaire, tricheries, et une (seule) casquette pour deux grosses têtes de… chefs umpistes !» Lors du congrès de Reims, en 2008, comme c’est le cas aujourd’hui à l'Ump, le score était très serré entre les deux motions arrivées en tête du premier tour des primaires socialistes… Celles de Martine Aubry et celle de Ségolène Royal n‘étaient séparées que par quelques centaines de voix… Les deux camps s’accusèrent mutuellement de tricheries, etc., Il faut se remémorer les violentes critiques, les quolibets, les moqueries et le persiflage permanent, qu’à cette époque les caciques umpistes balançaient aux médias contre le {PS}, et tout particulièrement le verbiage fumeux du chef, Copé-le fraudeur, qui n’avaient pas de diatribes assez dures… !
Une "prévision" se réalise…
Ce que j’écrivais, il y a tout juste deux ans, se réalise inexorablement !… juste après l’implosion programmée de l’Ump, qui se produisit comme prévue…, après une fin de règne désastreuse, suivit d’un cuisant échec personnel du roitelet républicain, sarkozy, daignant se rendre à l’évidence, ce qui ne l’empêcha pas de déclarer, se tenir prêt au cas où… le bordel et le climat de guerre civile, que lui et ses amis s’évertuent à semer en France, a de l’effet ! (un énième «homme providentiel» en quelque sorte) Mais les choses ne se déroulèrent pas tout à fait comme prévu, et comme à l’ordinaire les tartuffes umpistes en rajoutèrent, et jouèrent la prolongation... Copé et Fillon, se chamaillèrent au-delà de la caricature, pour savoir qui de ces deux bouffis d’importance, occuperait l’unique fauteuil de secrétaire général à la direction de l’Ump «Deux grosses têtes pour une (seule) casquette», et cela se prolongea des jours, des semaines et même plusieurs mois !… C’était d’un ennuyeux ! Mais heureusement tout se termina mal, (comme de bien entendu), et qui plus est… sous une pluie d’insultes et de coups bas ! Les duettistes achèveront cette esclandre obscène par une réconciliation de façade (une (supposée) paix armée ?...) L’un des deux chefs, rallié depuis longtemps aux thèses frontistes, voulu trop en faire, et (comme à son habitude) fit de la surenchère… et sema à nouveau la zizanie dans son propre camp... Chamboulés par le "métamorphosisme" prôné au plus haut de la hiérarchie umpiste, médusés par la montée de testostérone des deux duettistes, des mandataires umpistes se rangèrent, d’abord individuellement, puis par petits groupes… aux thèses frontistes, et l’opportunisme acheva de légitimer leur ralliement… Le mercantilisme pris aussitôt le relais et paracheva leur "métamorphose"… (Par ailleurs, on a pu constater que la soi-disant porosité aux thèses du Fn n’avait été qu’un leurre…, et que le prétendu "cordon sanitaire chiraquien" autour des idées du Fn, n’était déjà plus qu’un lointain souvenir…, et la fameuse petite phrase : «Le bruit, les odeurs…», n’avait fait que renforcer des évidences !) Ajouter à cela, le mandat présidentiel de sarkozy), cinq années de déclarations opportunistes, ont-elles aussi produit leur effet… et pour finir, la banalisation des thèses frontistes, (en partie grâce aux médias dominants, qui collaborent à la diffusion dans l’opinion), évacuera ce qui restait de "mauvaise conscience"… et complétera ainsi la conversion en cours, chez une majorité de mandataires umpistes ! Et c’est grâce à cette fuite en avant que le Fn peut espérer prendre le pouvoir !
Le carré d’irréductibles et les autres
Il restera bien entendu un carré d’irréductibles, mais pourront-ils-elles (encore) tenir longtemps dans un parti au sein duquel la métamorphose d’une majorité de mandataires umpistes aura céder aux sirènes lepénistes ? Quant aux autres, celles et ceux «fraîchement convertis-es», n’auront plus de scrupule ! Ils-elles n’auront qu’un seul objectif en tête…, s’accrocher (coûte que coûte) à leur sacro saint mandat électif. Car ces mandats électifs, (soi-disant pour servir le peuple souverain), sont l’assurance d’obtenir pendant cinq ans pour les députés (et députés européens) et de six ans pour les sénateurs-rices, de bonne grosse "rémunération" (additionnable à d’autres mandats électifs, ainsi qu’aux avantages liés auxdits mandats, tel que, primes, indemnités et frais généraux, ainsi qu’un accès (seulement pour certains-es) aux cagnottes (une réserve parlementaire et autres, dotation très variable, c.-à-d., à la tête du client), une voiture et un bureau-logement de fonction, la gratuité, des titres de transport (SNCF en première classe), des communications, une sécurité sociale, une caisse vieillesse et une assurance chômage spécifique, etc., que l’on nomme : «moyens matériels et financiers liés à la fonction », dont «l’indemnité parlementaire» (5246,81 euros net par mois) plus une «indemnité représentive de frais de mandat» (IRFM 6412 euros par mois), plus un «crédit collaborateur» (9138 euros par mois, pour payer de soi-disant "collaborateurs", qui sont généralement l’un (et quelque fois deux) membres de la famille) et, en fin de mandat(s), ils-elles peuvent compter sur une retraite de 1390 euros par mois… à vie, (sans aucune contrainte, comme par exemple, justifier le recherche d’un emploi…) plus une indemnité chômage de 6952,90 euros par mois… pendant cinq ans !, d’autant plus, que la plupart d’entre-elles et eux, ne savent ou ne veulent rien faire d’autre !… vous comprenez pourquoi ?
Conclusion provisoire : Si le Fn grimpe aux rideaux, c’est parce qu’un nombre conséquent de mandatés umpistes fusionnent (plus ou moins ouvertement) avec ce dernier. D’abord par opportunisme, les accords, en vue de la prochaine campagne électorale (les "municipales" de 2014), ont bon dos, car le bras de fer engagé entre les deux formations… n’est apparemment pas en faveur de l’Ump ! Les stratèges umpistes ont commis deux erreurs. La première était de sous-estimer leur "concurrent", et les capacités d’adaptation du Fn. Ce dernier, sillonne obstinément le "terrain de chasse électorale" (notamment dans les anciens fiefs du PC, mais pas que…), et depuis la passation de pouvoir, entre le père et la fille, le Fn fait feu de touts bois, et a effectué une mue assez spectaculaire !... Reprenant des thèmes que la gauche avait délaissé (le plus emblématique est sans conteste, la laïcité, mais il y a aussi l’européisme, la finance mondiale, la souveraineté, etc.), et plus généralement, en se délestant de ses anciens oripeaux devenus trop encombrants, et bien trop polémique pour un parti qui souhaiterait compléter sa mue en se dotant d’une image plus "conventionnelle"… mais aussi, plus "conforme" à la "taille" de ses adversaires, les deux partis institutionnels… – Mme Lepen, laisse entendre que JL Mélenchon et le F de G ne seraient pas des adversaires de "taille" !… – Et, en mettant (momentanément !) de côté l’"ancien" fond de commerce du père – le racisme, l’immigration, etc. –, jugé incompatible avec la (nouvelle ?) stratégie en cours…
D’autre part, il est intéressant de constater que la mue qui s’est opérée au Fn, est tout à fait comparable à celle qui s’est produite à l’Ump, car, l’apparente métamorphose du Fn) aurait (apparemment) eu pour objectif… de «gagner en "respectabilité"», pour essayer de ratisser le plus large possible (en canalisant le rejet des deux partis institutionnels, et, parallèlement, en captant * le flot des mécontents-es), alors que l’Ump se veut compatible aux thèses frontistes, pour mieux siphonner les voix du Fn (surfer sur la vague de mécontentement paraît plus problématique pour l’Ump, car les électeurs-rices ne sont pas spécialement amnésiques…) Dit autrement, pendant que le {Fn} cherche à (se) fabriquer une image disons, d’"honorabilité", (j’en veux pour preuve les menaces, de Marine Lepen, d’intenter un procès pour injure "raciste", à toutes celles et tous ceux qui oseraient qualifier le Fn ou ses militants-es de fachos !…), l’Ump de son côté, "stimulée" par le "génie" stratégique du roitelet républicain, sarkozy, ambitionne (toujours) de créer LE grand parti unique de la "droite" (sous-entendu de toutes les droites)…, sur le cadavre encore fumant du Fn ! (Ils-elles ont même envisagé de fabriquer des "courants" au sein de l’Ump, comme c’est le cas au Ps !…)
* Qui ne cesse de s’amplifier, chaque jour d’avantage…, mais le Fn comme l’Ump, font intentionnellement l’amalgame entre tous ces mécontentements, en faisant semblant de confondre :
1. les manifestants-es du mouvement anti «mariage pour tous» avec… les manifestants-es qui sont tout à fait pour le « mariage pour tous»,
2. les mécontents-es de la politique d’austérité (et de la baisse de plus en plus vertigineuse, du pouvoir d’achat), avec … les éleveurs de porc mécontents de l’effondrement du cours,
3. les mécontents-es de la casse sociale, avec… les "pigeons" qui remettent le couvert tous les deux ou trois mois,
4. les mécontents-es des orientations gouvernementales (si semblables à celles du gouvernement précédents !), avec les médecins libéraux mécontents de la remise en cause de leurs honoraires démentielles en milieu hospitalier public, etc., etc.
Pensant, l’un comme l’autre, qu’en agrégeant tous les mécontentements, leur nombre gonflerait inexorablement… et qu’il produirait un «effet boule de neige», ce qui provoquerait encore plus de mécontents-es, etc., etc., etc. Et au final, qu’ils en tireraient forcément avantage !
C’est une grossière erreur de croire ça ! Les gens en ont effectivement marre de tout ce bordel, mais à y regardez de plus près, «la majorité silencieuse» – par exemple, toutes celles et tous ceux qui prennent le foot pour exutoire (pas les supporteurs-rices), qui se défoulent dans les rues, mais surtout sur les places (Trocadéro et Husby mon amour !) et les avenues des quartiers chics – cette majorité là, ne revendique rien… ou plutôt, si, elle a une exigence, une seule… c’est «qu’ils-elles dégagent tous, et vite !» Et à partir d’un certain degré de raz le bol et de désillusion, la politique pour cette majorité dite "silencieuse", c’est comme le "boomerang"… «On sait d’où ça part, mais on sait aussi où ça va !... », et il y a de grandes chances que l’ensemble du personnel politique se le ramasse en pleine gueule !
* Pas les "manifestants-es" des manifs "bon enfant" contre le «mariage pour tous», bien propres sur eux, et qui chialent (aïe, ça pique les yeux !) dès le premier jet de gaz lacrymogène.
Technique caméléonesque
Dans un cas (au Fn), il s’agit de vendre une "nouvelle image" à l’opinion publique, et dans l’autre cas (à l’Ump), il s’agit de cannibaliser les militants-es frontistes…, et dans les deux cas, de transformer l’extrême droite, en * un parti, plus "présentable" – l’Ump s’efforce de présenter le {Fn} comme un parti tout-à-fait fréquentable… dont elle aura préalablement épousé, (par pur calculs politicards), les thèmes (new look) et les thèses favorites – Il n’est que de se rappeler les vociférations de certains-es caciques umpistes, (toujours les mêmes d’ailleurs, le duo Copé-sarkozy en tête…), reprenant en chœur, tous les thèmes chers au frontistes, recyclant sans vergogne les slogans les plus en phase avec l’actualité du moment… Et comme par hasard, ce sont (toujours) les plus grossiers !
Pour conclure ce chapitre, le Fn s’approprie tous les thèmes sociétaux et politiques faisant consensus dans l’opinion publique…, de l’extrême droite à l’extrême gauche !, – bien avant le Fn, sarkozy fit usage de "détournements", soit de personnalités, soit de citations – plutôt classées à gauche – de manière totalement abusive, et n’hésita pas à reprendre une citation de JM Lepen, et déclarait qu’en "substance" : «Ce n’est pas parce que Lepen l’a dit, que je ne peux pas le dire moi aussi…, Il n’a pas le monopole de…, etc.») –, et les doctrinaires d’extrême droite, profitent du confusionnisme entretenu délibérément par l’Ump, pour en rajouter !…
* Il n’y a pas que les dirigeants de la droite française qui spéculent de manière aussi cynique, c’est une constante partagée par de nombreux dirigeants européens (et pas seulement à droite, d’ailleurs…), qui "pensent" que pour conserver le pouvoir, (puisque les partis d’extrême droite seraient apparemment incontournables…), ils pourraient faire alliance… ou bien, comme le fait si maladroitement l’Ump, phagocytés l’extrême droite (en reprenant ses thèmes) pour (essayer de) siphonner les électeurs-rices frontistes !… Mais étant donné la tournure des évènements, plus les caciques umpistes s’entêtent dans cette ° stratégie douteuse, plus le Fn se renforce, et plus l’opération risque de tourner à la catastrophe !...
° Les dirigeants des autres formations politiques, des centristes aux sociaux-démocrates, utilisent l’extrême droite, comme repoussoir ou pour affaiblir la droite institutionnelle classique…
Erreur sur erreur… et le Fn nage dans le bonheur !
Les caciques umpistes et le roitelet républicain, Sarkozy, s’imaginaient phagocyter aisément le {Fn}, seconde erreur, car n’est pas Mitterrand qui veut !... Remember : Mitterrand vampirisa le {PC}, en débutant son plan machiavélique par un discours au stade Charletty… puis ce fut le «programme "commun"» ( * le baiser qui tue…), et le virage (à 180 degré) ultralibéral de 1983, et enfin, après un second mandat… l’étouffement méthodique de ce qui restait du Pc !... D’où l’appel du pied des caciques et mandatés umpistes, en direction des électeurs-rices frontistes, puis les (fausses) épousailles (à la manière de… sarkozy, très sous influence du doctrinaire, Buisson et de ses clones de la Droite forte, Didier et Pelletier) l’accaparement des thèmes (new look) et des thèses frontistes, puis leur banalisation dans l’opinion publique via les médias dominants, avec quelques ratées, du genre les surenchères de certains-es caciques umpistes, comme celles du secrétaire général de l’Ump, -le fraudeur...
* Chez Hollande (c’était le cas chez Mitterrand) il y a comme un manque évident de "morale", et un emploi immodéré du double langage !
Malheureusement pour le duo de choc, Copé-sarkozy était loin d’avoir le niveau d’analyse et de stratégie politicienne développé par Mitterrand (il faut préciser, qu’ils n’avaient, ni le même parcours, ni la même culture), et ce que l’on constate, c’est que cette "stratégie" soi-disant infaillible, est loin, très loin d’avoir donné des résultats convaincants ; d’autre part, quel a été le degré de nuisance du "conseillé" es-Fn, le doctrinaire Buisson, dans ce qui ressemble de plus en plus à un cuisant échec… mystère ? Mais ce qui est sûr, c’est qu’il c’est foutu de leurs gueules, car contrairement aux prévisions, le Fn n’en fini pas de monter, monter, monter…
D’ailleurs, Copé-le fraudeur et son mentor sarkozy, ne tiennent aucun compte de leurs erreurs (ce qui n’est pas très rassurant rétrospectivement) Quand on constate la flopée de maladresses, qu’empilent les caciques droitistes, par exemple, la récupération avortée du mouvement des «anti-mariage pour tous»… l’acharnement à imposer la "stratégie" de l’étouffement (si chère à Mitterrand) du mouvement des «anti-mariage pour tous», fait se poser des questions. A-t-on la droite la plus conne du monde ? Ils devraient mettre un bémol quant à leurs critiques systématiques du pouvoir social-libéral en place, car mis à part les divergences sociétales (qui ne devraient rien coûter du point de vue économique, mais qui devraient rapporter gros électoralement parlant…), tout le reste (le programme social et économique), c’est une copie conforme (et certifiée par une majorité de Français-ses) du programme de la droite !... Ces virulentes critiques, commencent sérieusement à agacer les Français-ses (le peupleu-eu-eu, comme dit Guaino), et ces querelles incessantes qui encombrent les vraies préoccupations des Français-ses, c.-à-d., le chômage (les licenciements), les difficultés à boucler les fins de mois (les salaires), la misère qui s’installe au quotidien (la pauvreté), etc. On se fout de leur incapacité à contrôler les foules de manifestants-es contre le «mariage pour tous», que ce soit * Copé-le fraudeur, Mariton-ton (collectionne les mandats électifs depuis… 1983 !), Guaino-le niqueur de juge ou Boutin-l’hystéro-bouffeuse de lacrymo et consorts, car, au fond, ils-elles n’ont rien à dire, ni rien de mieux à proposer –sur le plan économique et social – que les décisions imposer par le Normal…, voila la vérité ! Ce qui n’empêche aucunement le clan sarkozyste de rêver tout éveillé, recherchant l’affrontement directe, et de préférence dans la rue ! Comme le suggérerait (fortement) le réactionnaire Buisson, rêvant lui, d’un coup d’État de style factieux (à la Maurras), pour bouter hors des sphères du pouvoir, les usurpateurs sociaux-démocrates ! D’où les délires verbeux répétés de l’hystéro-bouffeuse de lacrymo, Boutin, de Copé-le fraudeur, de Guaino-le niqueur de juge, ou de l’ex- roitelet républicain, sarkozy, pour entretenir un climat de guerre civile, et foutre un maximum de bordel en France ! (ils-elles courent le risque de ne pas être déçus !…, et, si bordel il y a, ce ne sera pas forcément celui que ces «semeurs de merde» auront fomenté ! Le Trocadéro n’était semble-t-il qu’un hors d’œuvre !…)
* Et maintenant "démissionneur", puisque, pas un jour ne se passe sans qu’il exige la démission d’un membre du gouvernement social-libéral !...),
L’homoparti (Pas d’affolement, il ne s’agit pas d’une injure homophobe, mais d’un néologisme de ma composition, qui accole les mots, homochromie et parti (politique)).
Et si la stratégie (umpiste) de reconquête du pouvoir, empeste l’amateurisme…, qu’ils-elles rament et courent toujours derrière l’insaisissable peupleu-eu-eu, soit parce qu’ils-elles sont à la remorque des foules de manifestants-es contre le «mariage pour tous», soit par inaptitude à contrecarrer les plans du Fn, mais, sans oublier d’encombrer le devant de la scène médiatique, et ça se voit !, car mis à part les délires de et Guaino, ils-elles n’ont rien à dire ! Et à ce sujet, il faut voir le numéro de charmeur de serpents de Mariton-ton, (un peu téléphoné tout de même !), lorsqu’il fait face à l’autoproclamée, égérie du mouvement des «anti-mariage pour tous», maâme Barjot, et que celle-ci lui signifie très clairement, qu’en insistant aussi lourdement (pour faire accroire que l’Ump aurait un ascendant sur la foule de manifestants-es), elle reprendrait promptement ses cliques et ses manifestants {«anti-mariage pour tous»} sous le bras… et irait voir ailleurs ! Le Mariton-ton blêmit, bégaie, et n’en mène pas large… D’ailleurs, si on a bien comprit la stratégie de maâme Barjot, celle-ci consisterait à prolonger le mouvement des «anti-mariage pour tous» dans l’arène politico-médiatique, mais à son propre compte, une sorte de Beppe Grillo à l’envers ! Encore un effort maâme Barjot, on sent quand même une grosse lassitude qui vous guette, et il semblerait que vous peinez à maintenir le cap… Si je puis me permettre un conseil maâme Barjot, pour donner un nouvel élan au mouvement et à la manifestation des contres le «mariage pour tous» prévue le 26 mai, vous pourriez vous inspirer des Femen, et manifester à poil ? (la brochette, Barjot, Mariton, Copé, Boutin, Guaino, etc., ça devrait valoir le détour !)
Tous, y compris sarkozy, rêvent éveillés, et pensent de plus en plus ouvertement * aux 600000 (au mieux) manifestants-es !, Toutes ces manœuvres, y compris les embrouillaminis de la Droite forte, (il faut voir le jeu (JE) des deux comiques troupiers qui l’anime) Au fait, ce groupuscule est-il un nouvel avatar de la Droite populaire ?, ou bien est-ce, l’un de ces "ersatz" dont l’Ump a le secret ? On a bien du mal à s’y retrouver dans tout ce bordel !… Il est vrai que l’écrivaillon Guaino-le niqueur de juge, représente à lui seul un sous-courant… «Le sous-courant Mon général» !…
* Alors que les propagandistes umpistes, grisés par leur succès (assez inattendu, il faut le reconnaître) nous bassinaient, en affirmant péremptoirement avoir dépassé le million de manifestants-es… comme en juin68 ! (sauf qu’en juin68, ils-elles n’ont jamais dépassé la barre des 500000 manifestants-es)
On en est là, derrière les grandes manœuvres umpistes, se profile déjà une récupération ratée !..., et ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Il faut se remémorer la brochette de caciques umpistes occupant, au coude à coude, et sur un seul rang !, le devant de la scène médiatique, juste pour les images du «vingtheure»… malgré un Mariton-ton d’un autre âge, accolé à maâme Barjot ! Ah ! ces deux là, tiennent enfin leur heure de gloire… avant (probablement) de disparaître totalement des écrans télés ?
Cette confusion sans nom, face au rouleau compresseur du Fn, qui n’essaie même pas de récupérer les foules de manifestants-es des «anti-mariage pour tous» (même si Maîtrecollard vient y parader), prouve qu’effectivement bien des verrous ont sauté ! Et ce n’est pas la "stratégie" burlesque des récupérateurs-recycleurs umpistes qui y changera grand-chose. On sent que les lignes ont bougé, certainement à cause d’un profond rejet des deux partis institutionnels (l’UmPs) ! Les gens du peupleu-eu-eu, (comme dirait Guaino) en ont vraiment marre, des combines et des trombines du personnel politique issu de ces deux partis, et ce ne sera certainement pas pour les beaux yeux de Marine Lepen s’ils-elles se laisseraient aller au pire… C’est surtout parce que les sociaux-libéraux actuellement aux manettes, exécutent une politique foncièrement néolibérale, c.-à-d., très peu éloignée de la précédente… toutes les décisions prisent, comme c’est la cas des "accords" antisociaux, essentiellement dictés par le lobby patronal (l’A.N.I. , un accord ultra régressif !), les cadeaux fait au Medef (20 milliards de crédit d’impôts, sans contrepartie !), la troublante prolongation de la politique budgétaire et le respect – par le gouvernement social-démocrate –, des accords passés par l’ancien gouvernement sarkozyste, en sont la confirmation ! Sans parler des accointances entre certains membres du gouvernement (encouragées par le Normal) et les patrons du CAC40, via leur lobby le Cercle de l’Industrie, (ce cercle pro-patronal, actuellement présidé par l’actuel ministre de l’Economie Moscovici !, le même qui abandonne l’encadrement des salaires «…pas de loi spécifique sur la gouvernance des entreprises…», dit-il pour se justifier, (traduire par «On ne touche pas aux rémunérations prohibitives du patronat !»), voir le chapitre (troisième et dernière partie) : «Une poignée de fraudeurs, met à mal l’économie mondiale» sur l’échelle des salaires (entre les années soixante dix et aujourd’hui) d’un patron et de ses ouvriers ou employés, fait que tout cela mis bout à bout, concourent à poursuivre une politique néolibérale et antisociale.
L’amoralité (même si ce mot paraît excessif) politicienne du Président actuel, le Normal, (dans la veine mitterrandienne…), influence gravement sa stratégie actuel ; la realpolitik, l’incite à coller à la politique budgétaire de son prédécesseur, et à sa stratégie d’affaiblissement de l’Ump, reposent essentiellement sur une tendance à l’expansion des capacités du Fn… (Toujours dans la lignée mitterrandienne…). Ceci ne sera pas sans conséquences ! Ce type de calcul politicien – dont en son temps, Mitterrand usa et abusa –, paraît absolument dépassé ! Parce que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts…, et que tout à changé ! Prendre des risques inconsidérés, dans l’espoir de stopper la montée du Fn… et totalement illusoire (voir ce qui se passe dans de nombreux pays européens, ou les gouvernants pour stopper la montée de l’extrême droite, ont fait des "arrangements" (souvent au niveau gouvernemental), sans que cela n’arrête son expansion…). La capilotade umpiste (voir plus bas) en est la preuve… et sonne comme un avertissement ! Ils-elles ont voulu adopter une stratégie à courte vue, – sans vraiment en mesurer les conséquences –, et ça c’est rapidement retourner contre eux… Le résultat (en trompe l’œil) de l’élection partielle qui a eu lieu lors dans l’Oise, est encore un avertissement… Le Fn est en embuscade !, et mise non seulement sur un rejet massif des deux partis institutionnels, mais il spécule sur le désamour qui touche le PS. * L’Ump a opté pour une fuite en avant non seulement parce que sa stratégie d’étouffement du {Fn} a échoué, (comme ce fut le cas pour l’ex-locataire élyséen, sarkozy, qui malgré des manœuvres pour faire croire qu’il avait la situation bien en main, sur les conseils de Buisson…, a échoué !) mais c’est aussi parce que les caciques umpistes se montrent incapables de récupérer à leur profit, le flot de manifestants des «anti-mariage pour tous», agrégé aux foules de mécontents-es. Les deux partis institutionnels paient une politique néolibérale commune, et de ce fait, sont en pleine déconfiture… Ils ne pourront évidemment pas amalgamer quoi que ce soit. Plus rien n’y fait, la vague des mécontents-es grossit, et leur rejet dans l’opinion d’autant ! Ils sont en pleine décadence…
Le PS a aussi une stratégie vis-à-vis du Fn, tout aussi vaseuse que celle de l’Ump, et qui donnera le même résultat. ** Ils s’imaginent que pour limiter la casse lors des prochaines élections municipales de 2014, (suite au résultat désastreux pour eux, lors d’une élection partielle dans l’Oise), ils seraient obligés de jouer (à fond) la carte du Fn. C’est un calcul politicien à courte vue !, et le résultat calamiteux prévisible pour la gauche – lors de la prochaine élection municipale de 2014 –, sera (sans doute ?) du en grande partie, à un taux élevé d’abstentionnistes, suite aux décisions du gouvernement social-démocrate et aux conséquences politiques… D’autre part, à chaque fois que le taux d’abstention a été élevé (lors des précédents scrutins), c’est généralement la gauche – et en particulier le parti institutionnel, le PS – qui trinquait ! Donc souffler sur les braises lepénistes, n’aidera pas à limiter la casse ! Quant à l’Ump, ce parti est déjà mal en point (ses manœuvres désespérées pour capter le flot de manifestants-es des «anti-mariage pour tous» le prouve, il cherche à se refaire une santé…). Le PS perdra les élections municipales de 2014, et risque d’être devancé par l’Ump, mais aussi par le F de G !… Alors à quoi bon jouer avec le feu ? Serait-ce pour contrer les ambitions du F de G, qui en déclarant vouloir faire cavalier seul, vise l’objectif de répéter *** l’"exploit" que Beppe Grillo et ses M5S ont réalisé lors du scrutin qui s’est déroulé fin février en Italie ? Ils avaient obtenu 25% des voix !... (il avait vraiment cartonné, puisqu’avec 25% des voix, il avait obtenu autant de voix que Berlusconi)…
* Le fiasco des primaires umpistes, et la course incertaine derrière les manifestants contre le {« mariage pour tous»}, dans l’espoir de récupérer le mouvement et de les canaliser à leur profit…
** L’élection partielle qui s’est déroulé dans l’Oise, où le candidat umpiste arriva en tête au premier tour, talonné (de très près) par le candidat frontiste, alors la candidate du {PS} a été éliminé dès le premier tour ! C’est une élection en trompe-l’œil, puis que le taux de participation était particulièrement bas (seulement 30% des inscrits-es) !
*** C’est après élection que ça se gâte…, car le système électoral est fait de telle manière qu’il est impossible d’échapper aux "alliances" (la "cuisine" électorale), et il faudra donc "négocier" !… C’est quasi obligatoire pour les partis qui ambitionnent de gouverner ! Beppe Grillo assume son intransigeance et ne négociera avec personne !, démontrant par là, que le système actuel est dépassé… un antisystème, en quelque sorte… Alors que le F de G n’est pas contre le système, il veut le transformer…, et propose pour en sortir (de la Ve République), de créer une VIe République !… D’ailleurs, s’il obtenait 25% des voix, et que son ambition est de prendre le pouvoir, et gouverner…, il lui faudra négocier… et donc, passer des alliances ! On n’en sort pas !
De «la loi du plus fort», aux injustices touts azimuts…
Lorsqu’on entend les motifs qui exacerbent la colère des salariés-es d’entreprises, (généralement de la bouche de leurs * représentants syndicaux …), qui licencient, malgré l’accumulation de solides bénéfices, (ces bénéfices représentent – en règle générale – le montant de «dividendes», captés pour une bonne part, par le patronat, et pour l’autre (bonne) part, par les actionnaires, (les salariés-es, bien que producteurs-rices de richesses, seront exclus du partage, malgré qu’ils-elles auront contribués à produire ces richesses !) La "crise"… n’empêche pas, que sont toujours les mêmes qui empochent les (énormes) bénéfices ! Aux Etats-Unis, et quasiment dans toute la sphère occidentale, il n’est plus rare de voir qu’un "dividende correct", avoisine 50% et parfois même 80% du bénéfice… alors que les salaires – et donc «le pouvoir d’achat» – baissent (au mieux) d’autant, sinon – depuis environ deux ans –, dégringolent largement au-dessous de l’inflation ! (les salaires (la valeur ajoutée), que le {Medef} désigne – à dessein – par, «coûts salariaux»), (ceci demandera quelques éclaircissements, que je développerai volontiers plus loin…) ** «Non aux licenciements boursiers !» clament- ils-elles, indignés-es…, et ils-elles ont mille fois raisons !, car dans le contexte actuel (le rapport de force est franchement défavorable aux salariés-es), et il y a plusieurs (mauvaises) raisons à cela, dont le cynisme et le mépris grandissant de la classe dominante envers les dominés.
* la classe dominante souhaiterait tant qu’il n’y ait plus, pour contrarier leurs projets (contre-)réformistes, ni de centrales syndicales combatives, (il ne s’agit évidemment pas des centrales syndicales qui «collaborent» volontiers avec le patronat, dites "réformiste", comme la CFDT, la CFTC, la CGC, etc.), ni des groupes franchement hostiles à l’idéologie dominante, ni d’organisations très motivées et structurées, dont les membres sont parfaitement implantés dans le tissus social (à des degrés divers), et conscients que l’objectif prioritaire… est d’accomplir «Le grand chamboulement» (un changement radical de société) dont le vieux monde à tant besoin ; c’est ce que l’on nomme couramment la «conscience de classe», c.-à-d., des gens suffisamment éduqués et formés pour ne pas céder au slogan contre-productif, tel celui que les sociaux-démocrates assènent pour enfumer les foules incrédules, «plus de "morale" à l’école», espérant sans doute, que ce subterfuge escamote leurs mauvais résultats économiques ! Les gens se foutent de savoir s’il faut enseigner «plus la "morale" à l’école», alors qu’à la tête des États, parmi le personnel politique et chez les hauts fonctionnaires, ainsi que dans les rangs du patronat et de la classe dominante, règne la loi de la jungle, et que la règle en vigueur est : «Les lois sont faites pour être ignorées ou contournées » ! C’est dans leurs rangs qu’il faut instaurer «plus de morale», pas à l’école ! L’école devrait promouvoir et développer l’éveil des enfants, améliorer la curiosité, et inciter à découvrir le vaste monde. Motiver l’envie d’apprendre et de comprendre ce qui nous unit. Développer des liens de solidarité, de fraternité. Élargir la conscience et développer la «mémoire collective», celle des peuples de la terre, ainsi que l’Histoire de l’humanité…
** «Les licenciements boursiers» font partie de la nouvelle stratégie entrepreneuriale, car tout le monde sait que pour satisfaire les actionnaires, les dirigeants d’entreprise appliquent quasi mécaniquement ces méthodes spéculatives, dont le seul but est de faire grimper le cours de leurs actions… Ces «licenciements boursiers» font partie d’un ensemble d’opérations spéculatives, (dans ce cas il s’agit d’opérations simultanées…, baisser les "charges" patronales fait monter automatiquement le cours des actions). Vous lirez plus loin, que pour parvenir à leur fin, les patrons usent et souvent abusent de trois à quatre opérations spéculatives, pour aboutir au même résultat !…
Zapper rapidement les malfaisances du clan sarkozy
Plus de morale à l’école…, alors que l’Histoire collective du peuple français et des peuples de la terre est réduite à la portion congrue ! Pour zapper les visées malfaisantes du clan Sarkozy, – qui, par calcul mercantile et doctrinal, exigea d’effacer de nos mémoire (et de la mémoire du peuple), – œuvrant dans un premier temps, à l’insu du peuple – en amputant des manuels scolaires du premier degré, puis en élaguant des livres d’Histoire du second degré, tous les événements qui avaient trait à «l’Histoire populaire», tels, les insurrections, les révolutions et les mouvements populaires majeurs… tous ces évènements qui marquèrent l’imaginaire et la mémoire du peuple, n’aurons (grâce à ce stratagème) plus droit de cité ! Puis, dans un deuxième temps, il s’attaqua aux lieux historiques, de mémoire et de résistance, (cette seconde fourberie, fut apparemment une décision personnelle du «roitelet républicain»…), comme sur le «plateau des Glières», où il fanfaronna, en voulant instrumentaliser ce lieu d’une importante portée symbolique ! Ce plateau du massif des Bornes, haut lieu de la résistance française, qu’il tentât de détourner à son profit… au détriment de grands-es résistants-es, qui pour la plupart le payèrent de leur vie… C’est pour ces bonnes raisons, qu’un comité d’anciens-nes résistants du plateau des Glières et autres, fut constitué par celles et ceux (toujours en vie), qui avaient participé activement (souvent au risque de leur vie), à la résistance contre l’envahisseur nazi et la Milice. C’est cet endroit, précisément, que sarkozy a voulu sacrifier à son propre culte !… Et c’est aussi cet endroit même, – Haut lieu de la Résistance française contre l’invasion nazie –, que le Comité des anciens-nes résistants-es du plateau des Glières et d’ailleurs, (ré)occupa, avant la venue ordonnée par le «roitelet républicain»… marquant ainsi leur totale désapprobation, quant à une quelconque instrumentalisation de ce lieu (et d’autres), à des fins exclusivement partisanes !...
Ou bien encore, lorsqu’il bluffa, faisant mine d’avoir participé à la destruction «du mur de Berlin», le jour historique, où, une foule enthousiaste de Berlinois et Berlinoises, d’Allemands-es de l’Ouest et de l’Est, ainsi que des "voisins-es" de pays européens, armés de pelles, de pioches, de barres de fer, et tout ce qui pouvait détruire le mur de la honte… Et en ce qui concerne le «roitelet républicain», sarkozy, il a été maintes fois démontré, qu’il n’avait pu être à cet endroit ce jour là !, car la date et la photo (légendée), – qu’il exhiba sur son site Internet –, ne pouvait avoir été prise, que quelques jours après l’évènement historique… La date, ainsi que la légende qui figuraient sous la photo, avaient été délibérément postdatées ; il avait donc menti…, et sa venue réelle à Berlin, ainsi que la mise en scène sur le mur… s’étaient déroulées quelques jours après ce jour historique !... Il avait donc inventé cette histoire de toute pièce…, certainement pour se faire mousser et aussi pour alimenter sa propre légende… Cette manigance démontre le degré de turpitude de tels individus, et aussi, comment ceux-ci déconsidèrent la mémoire d’autrui, et dans ce cas, celles et ceux qui ont bravement résistés à un régime totalitaire, (pour beaucoup au péril de leur vie !). En réécrivant l’Histoire pour qu’elle coïncide à leur (propre) gloriole ! Tout cela, les bouffonneries par pure démagogie, les petites et grandes forfaitures, n’ont eu qu’un but… la réécriture de l’Histoire, afin d’étayer les fumisteries * d’un autocrate !...
* Ce qui caractérise l’autocrate, c’est précisément cet acharnement à imposer sa propre conception de l’Histoire… Il commence par effacer, (de la mémoire collective), des pans entiers de l’Histoire… il escamote délibérément les évènements populaires…, parce que trop ancrés dans la mémoire collective et que ceux-ci peuvent brouiller les effets de la propagande, remettre en cause le mythe du chef ou tourner en dérision le culte de la personnalité ! il multiplie intentionnellement les évènements mythiques… pour étoffer sa propre légende. D’une manière générale, il abomine ce qui est susceptible d’entraver la révision totale de l’"Histoire" – non sans laisser quelques parcelles de vérité. Cette manie, quasi obsessionnelle, qui les tourmente : «Effacer de la mémoire collective, tous les Évènements historiques majeurs», qui n’entrerait pas dans le cadre de la fabrication de leur propre histoire. Cette histoire, trop souvent réduite à la cours et ces courtisans-nes. Et il faut bien reconnaître, que LE pire c’est la naïveté d’un peuple qui abandonne les rênes du pouvoir, entre de tels mains !… car il peut-être assuré qu’un autocrate s’en servira toujours contre lui, et aussi pour assouvir les pires desseins !
(Fin)
Préparé dans le secret, le mandat de la commission européenne pour négocier un accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis contient une bombe à fragmentation nommée « règlement des différents » entre investisseur privé et Etat. C’est ce qu’on découvre dans une version datée du 21 mai, révélée avant son adoption le 14 juin lors d’un conseil des ministres européens. (...)
Le rapport révèle une campagne déterminée de lobbying menée par les groupes de pression de l’industrie et des cabinets juridiques afin d’accorder des droits sans précédent aux entreprises, leur permettant de poursuivre des gouvernements pour des législations ou réglementations qui interfèreraient avec leurs profits. Il met en évidence le programme agressif du géant états-unien de l’énergie Chevron sur cette question du règlement des différends investisseur-État : « Chevron a déjà utilisé des mécanismes similaires afin d’essayer d’éviter de payer 18 milliards de dollars en réparation d’une pollution pétrolière en Amazonie. Il en appelle maintenant à "la plus forte protection possible" vis-à-vis des mesures gouvernementales européennes qui pourraient interférer avec ses investissements dans de grands projets énergétiques, dont la fracturation [hydraulique, ou fracking, pour l’extraction des gaz de schiste] », préviennent les deux ONG. (...)