Sommaire
- Quelles sont les méthodes utilisées ?
- L’actualité, quelle actualité ?
- Mais quel est ce produit "miraculeux" ?
- Mais quels sont exactement ces "produits" ?
- Réécriture (rewriting) des évènements de l’histoire des peuples.
- De quels moyens disposent-ils pour asservir l’information ?
- La presse et les médias :
- Comment utilisent-ils ces moyens à la fois économiques et politiques pour "asservir" l’info ?
- Quel est le rôle réel des femmes et des hommes politiques ?
- Qui sont les acteurs de cette mascarade mondiale ?
- Quel est le mode de fonctionnement ?
Note: *Il leur arrive d’écrire des livres sur des sujets brûlants et leurs enquêtes sont généralement assez honnêtes.
Quelles sont les méthodes utilisées ?
Les méthodes sont issues de la pub (via les agences d’opinions), et relayées par les médias aux ordres. Et l’on distingue nettement deux méthodes (deux types de vente, puisqu’il s’agit de vendre des infos et des images). La première, réservée aux professionnels bonimenteurs, qui vantent indifféremment tel ou tel produit, c’est du vent ! Elle correspond à une période qui se situe avant la seconde guerre mondiale (grosso-modo, l’entre-deux guerres).La seconde est axée sur des techniques de persuasion (issues en grande partie de la propagande de masse, qu’on appelle parfois "bourrage de crâne"), on manipule l’opinion, et la méthode s’adresse prioritairement à une clientèle de femmes et hommes politiques (le contenu des messages est pour l’essentiel constitué de slogans et d’"images", et ces dernières peuvent être retouchées à l'infini) aux chefs d’entreprise et aux décideurs de toutes sortes. Une variante est directement tirée de cette méthode ; dans cette variante on ne persuade pas (il s’agit toujours de propagande, mais...) on suggère, nuance !
L’actualité, quelle actualité ?
Il s'agit d’infos de complaisance, d’infos bidons (infos décriées et en réalité des non-évènements), et les ordres des dirigeants ou des maîtres du monde. Des Techniques fondamentales, telles la Suggestion et l'autosuggestion, dont les marchands de soupe (1) croient détenir "la pierre philosophale" (un "produit" qui transformerait tout en or !), et dont l'usage pourrait laisser espérer de nombreux avantages, et même plus !Mais quel est ce produit "miraculeux" ?
Il s’agit de "com’ politique".Elle s’accompagne généralement de son pendant, le *sondage (2), et ce sont les entreprises étasuniennes qui ont été les premières à utiliser ces derniers pour connaître les attentes supposées des consommateurs et ainsi augmenter leurs marchés. Progressivement, la frontière entre marketing et politique s’est effacée, et en 1936 le journaliste G.H. Gallup (Gallup, (3) il s'agit de la seconde méthode non-sophistiquée "la persuasion") fonde l’American "Institute of Public Opinion" en vue de l’élection présidentielle.
*Notes techniques : Les sondages d’opinion concernant les sujets politiques sont nés du développement des techniques de marketing. Aujourd’hui encore, le sondage politique d’opinion est indissociable du marketing : ce type de sondage ne représentait que dix à vingt % du chiffre d’affaires (C.A.) des instituts de sondages (qui leur sert de "vitrine"), l’essentielle de l'activité commerciale concerne les études marketing commandées par les entreprises. À ce titre il serait plus juste de les qualifier "d’entreprise de marketing et d’opinion" plutôt que d’ "institut de sondages", terme laissant à penser qu’il s’agit d’organismes universitaires ou scientifiques. Tous les sujets sont évidemment traités, et en particulier les plus porteurs comme, la consommation, les jeux, le sexe, le sport, la santé, les faits divers etc.
Fini l'art de la rhétorique ! Aujourd'hui il faut faire place nette à la com' politique...
Mais quels sont exactement ces "produits" ?
On distingue plusieurs types de "produits".Dans la première technique (grosso-modo la période de l’entre-deux guerres mondiales), il s’agit du bagout ; peu de moyen matériel, un bonimenteur (menteur professionnel expérimenté) pour vanter de supposés mérites à tel ou tel produit de consommation courante, et au final pour vendre à peu près n’importe quoi ; mais rapidement cette méthode ne sera plus adaptée aux nouveaux moyens de communication (les nouvelles technologies).
Dans la seconde technique, beaucoup plus dangereuse pour la sauvegarde du droit à l’information, car les "produits" sont d’une tout autre espèce.
Beaucoup plus sophistiqués que celui de la première catégorie, car il s’agit de manipuler l’opinion (certains diront pour nuancer le terme manipulation, "influencer").La clientèle potentielle (ciblée) sera adaptée aux nouveaux "produits".
Cette clientèle est exclusivement composée de personnes influentes : des décideurs (chefs d’entreprises, les fameux "capitaines" d’industries etc.) ou de dirigeants politiques et syndicaux (toutes tendances confondues).Les produits proposés auront la même finalité que le "produit" décrit dans la première catégorie, mais "le challenge" aura changé, il s'agira de vendre n’importe quoi, mais pas n’importe comment ! La différence est de taille, car les "produits" opèrent dans les deux sens ; on surajoute au "produit" décrit dans la première catégorie des effets beaucoup plus sophistiqués et normalement plus efficaces (leur efficacité stratégique n'est absolument pas prouvée, c’est aussi ça la pub !)
On vendra de l’"image", et cette "image" sera constamment retouchée pour adhérer à l’actualité, toujours dans le soucis permanent de plus d’efficacité, (une actualité/évènement fabriquée de toute pièce) et de la "com’ politique" (le "message" ). Elles composeront l’essentiel du discours politique dont l’orientation coïncidera merveilleusement avec les "préoccupations" du moment (et correspondant aux résultats de sondages effectués par des agences d’opinion). Leur contenu ainsi que la technique utilisée s’apparente au slogan publicitaire. Les thèmes sensés intéresser prioritairement les consom… les citoyennes et les citoyens, thèmes qui "ornent" les beaux discours de ces messieurs-dames.
Il s’agit bien d’un "produit" de consommation, à une nuance près, sa fonction première réelle est de prendre en compte la vie de nos concitoyens.
Des "produits" éminemment politique, bien sûr, mais dont le rôle est d'aseptiser la politique, de la vider du réel et la rendre plus consommable !
Ceci permet de mieux comprendre le désintérêt grandissant de nos concitoyennes et de nos concitoyens pour la gente politique, de la décrédibilisation du personnel politique. Celui-ci est assimilé à un produit de consommation courante, dont on n’attend rien, et s’avère incapable de résoudre les problèmes quotidiens.Les communicants ne sont pas à la hauteur, et n’ont aucune compétence politique, alors pourquoi sont-ils si utiles aux gouvernants en ce moment ? Aucune réponse claire ne sera apportée à la question, et vous comprendrez pourquoi.
Lorsque des spécialistes ou des conseillers (les agents d’agences de pub-communication-sondage-conseil en image (4), pensaient que les Françaises-Français donnaient l’impression de "mordre" (c-à-d, paraissaient être influencé par les nouvelles techniques de vente), et qu’il suffisait de transposer la "cuisine" (la technique) publicitaire au monde réel, en créant par exemple de l'"image" idyllique du candidat-dirigeant politique ainsi qu’un "discours-produit" (5) tiré de résultats d’enquêtes d’opinion, en imaginant que le tour serait joué, se sont lourdement fourvoyés !Notes
(1) Il faudrait ajouter à la liste toutes les organisations et les organismes (plus ou moins secrets), qui gravitent dans les sphères du pouvoir et qui en tirent de nombreux avantages, en se faisant un maximum de fric.
(2) En France, le sondage d’opinion appliqué à la politique est apparu autour de la seconde guerre mondiale par l’entremise de Jean Stoetzel fondateur de l’"IFOP" (Institut Français d’Opinion Publique). Certains (les agents d'agences de pub par exemple) le situent juste après guerre.
(3) Il y a un fort décalage par rapport aux méthodes de "communication" actuelles, car il n’est plus question de persuasion mais de suggestion. Gallup c’est dépassé ! Gallup, c'était des techniques issue de la propagande de masse, des méthodes de persuasion et d’autopersuasion, qui étaient dans l’air du temps, et à cette époque la propagande sévissait partout dans le monde ( les nazis ont appliqué la propagande de masse via leur organisation la Reichs-Rundfunk-Gesellschaft (RRG), centrale de commandement de la radio national socialiste, la RRG, dont le siège était situé à Berlin, qui regroupait 38 stations et en composait les programmes de propagande, qui avaient un double objectif, diffuser la voix du Führer et « procurer la force par la joie ». Sous la République de Weimar, la RRG est une radio d'État dont la Reichspost a le monopole. Celle-ci, en pleine déconfiture économique due à la crise qui sévit dans les années 1920, prend l'initiative de créer des stations en faisant appel au privé). A présent, grâce aux nouvelles technologies, les techniques de marketing se sont transformées et la "com’ politique" aussi.
(4) Les agences de marketing et d’opinion ont discrètement ajouté une activité à leurs pratiques commerciales, le conseil (le "consulting" pour faire branché) et proposent des "produits" adaptés à cette nouvelle pratique (et dans cette nouvelle pratique, il est beaucoup plus clair qu’il s’agit de vendre du vent !) Il y a de grande chance que ce type de "produits", finissent de la même manière que les nouveaux produits financiers trop sophistiqués (se fut l’une des excuses avancées pour justifier les causes de la crise économique mondiale), par perturber et finalement faire crever la bête !
(5) Les thèmes abordés dans le discours des femmes et des hommes politiques seront en rapport direct avec les résultats d’enquêtes d’opinion, mais ne proposeront rien en réponse aux réelles attentes de nos concitoyennes et concitoyens. D'autre part, selon une étude récente, Il a été prouvé que de plus en plus de "sondés" refusaient de répondre aux questionnaires des enquêtes des agences d’opinion, et que ce pourcentage était tellement élevé, qu'il obérait la crédibilité de ces résultats d'enquêtes, et pouvait même remettre en cause la méthode ! Avis à la clientèle des consommatrices/teurs de résultats d’enquête d’opinion fournis par nos agences en marketing, les produits qui vous seront proposés n’auront peut-être pas la qualité de celui que vous êtes en droit d'attendre, méfiance camarades consommateurs de résultats d’enquête d’opinion !Réécriture (rewriting) des évènements de l’histoire des peuples.
Quand les peuples se réfèrent à l’histoire réécrite, ils n’ont pas le sentiment qu’en réalité il s’agit d’une contrefaçon due à des décisions politiques (c'est aussi une grande partie de "l’information" qu'on nous est fournie aujourd'hui), il pense (à tort) qu'elle est authentique. Les seuls (1) qui pourraient émettre quelques doutes, se sont les étudiants, les chercheurs ou quelques érudits, mais que font-ils pour lutter contre ?Les nouveaux encyclopédistes sont nos internautes !
Certains internautes, par pure provocation ou par malveillance, publient des contre-vérités sur tel événement, tel fait historique ou tel personnage, et tout le monde sait qu’il est (ou sera) de plus en plus difficile, sinon impossible de corriger (d’en corriger la portée) ces actes de malveillance caractérisée, et ces contre-vérités seront nos références de demain.Déjà de nombreuses vraies-fausses références et informations circulent sur Internet, sans que grand monde ne s'en soucie réellement.
Dans le domaine de l’écrit, aux archives nationales ou locales (privées ou publiques), ainsi que les bibliothèques/médiathèques, font des choix pas toujours très clairs, et détruisent certaines archives dites "secondaires" ou des volumes que l’on jugent moins intéressants (puisque peu demandés et donc lus) selon des critères bien souvent fallacieux et avant tout politiques.Certaines rééditions ne sont que des contre-façons manifestes, et bien souvent sans rapport avec les originaux. On aura compris qu'il s'agit de "compiles", dont le but réel est de faire des sous, et cette pratique n’a rien à voir avec le travail d’un honnête éditeur.
Dans le domaine de l’information ou des médias, les commentateurs actuels sont très souvent des courtisans-laudateurs, et l’interprétation de tel ou tel événement est souvent sujette à caution. Le journalisme n’a rien à voir avec ces mœurs déshonorantes.De quels moyens disposent-ils pour asservir l’information ?
Tous les gouvernements mondiaux et les vrais décideurs de toutes les Nations, pratiquent de la sorte, mais on peut dire que les gouvernements étatsunien, chinois (2), israélien et russe (2) sont particulièrement actifs dans ce domaine, et sont sans conteste les mieux adaptés (et équipés) pour le "travail" de réécriture d'évènements de l’histoire des peuples.Un exemple récent
Durant les derniers conflits "mondiaux" (3) en cours (rappel : il s’agissait d’anéantir en le détruisant un pays désigné à la vindicte mondiale, et pour commettre cette ignominie, une coalition de plusieurs pays (3) était formée à cet effet), et pendant toute la durée d’une période "exceptionnelle" (en fait les premières semaines du conflit) les médias étaient réduits à néant (bien souvent avec le consentement de leurs propriétaires, bien sûr), toutes les informations étaient canalisées puis filtrées, pour être ensuite substituées par d’autres, fournies par les agences de propagande gouvernementale et les officines officielles (ou officieuses) de toutes espèces, les évènements et les faits réels étaient ouvertement réécrits et adaptés à l’idéologie dominante.Maintenant que les gens sont habitués aux conflits en cours, les gouvernants suppriment tous ce qui les dérangent et en premier lieu les images en provenance des théâtres d’opérations (là où se commettent les pires exactions).
Les pays occidentaux sont considérés comme en temps de paix (bien qu’ils se déclarent en guerre contre le terrorisme), imaginez-vous le contraire !Suite à ces conflits (en Irak, en Afghanistan, au Pakistan etc.), le dispositif anti-terroriste et les décisions politiques qui accompagnent ce dispositif ont eu pour premiers résultats immédiats et visibles par tous de restreindre les libertés individuelles, de donnés aux juges anti-terroristes des moyens juridiques quasi illimitées, pour obtenir les résultats que l'on connaît... (lire à ce sujet "Le coup de Tarnac" de Marcel Gay, paru chez Florent Masso).
Très rapidement les dirigeants politiques et les propriétaires de puissants groupes médiatiques franchirent le pas, et prirent la mauvaise habitude de (au mieux) de tronquer ou de taire les faits réels et au pire de les transformer ( méthodes de réécriture, d’interprétation et de commentaires complaisants). Il s’agit là, d'une conception partiale de l’actualité (les médias consentent puisqu’ils sont entre les mains de financiers, le fameux "mélange des genres"). Cela ressemble de plus en plus aux méthodes développées et utilisées systématiquement par les anciens pays du "bloc communiste" et du régime nazi ou fasciste.
Notes(1) les historiens furent à toutes les époques, soit complices, soit consentants pour des raisons de sécurité, de leur propre sécurité et de celle de leurs proches, de ces pratiques)
(2) En ce qui concerne la Chine et la Russie (ou d’autres pays), la presse y est très encadrée, ce qui ne veut pas dire qu’aux Etats-Unis où en Israël la presse ne l’est pas, mais les méthodes de contrôle des médias sont assez différentes, car il s’agit d’autocensure ou de persuasion (par exemple, si vous écrivez sur tel responsable ou telle société, au hasard, un groupe du BTP, et que (toujours au hasard) vous travaillez à télébouygues (TF1-LCI), on vous persuadera amicalement, bien entendu, qu’il n’est pas dans votre intérêt de critiquer ouvertement votre "protecteur" ou la main qui vous nourrit, sinon vous pourriez en subir rapidement les conséquences…)
(3) "mondiaux" n’est pas très approprié, car il s’agissait en majeur partie d’une coalition de pays occidentaux.
La presse et les médias :
Dans les salles de rédaction les priorités ne sont pas partout les mêmes ; tel journal ou tel hebdo tairait tel ou tel événement au prétexte qu’il n’intéressait pas les gens (Chabot, la cheftaine de l’info des chaînes publiques FR2 et FR3, en a fait une brillante démonstration (1) durant la campagne des élections présidentielles, elle en fut "récompensée" (n’a-t-elle pas le droit de faire la bise à Sarkozy ?)Pas d’indulgence pour ce type de pratique !
Rien ne dit que dans le futur elle n’aura pas à le regretter amèrement.
Comment utilisent-ils ces moyens à la fois économiques et politiques pour "asservir" l’info ?
Un peu d’histoire, s.v.p.Le conseil en stratégie managérial est un concept purement étasunien, c’est le système économique mondial (sauf évidemment pour les pays du "bloc communiste") qui domine à ce moment là (l’après seconde guerre mondiale et a perduré jusqu’au début des années soixante dix), il était directement issu des accords de Bretten Woods, et la France n’y avait joué qu’un rôle mineure ; le leadership étasunien était la seule référence en la matière et le suivisme politique était très répandu (aucun pays n’aurait pris le risque de l’isolationnisme), et ce, malgré de Gaulle et son goût très prononcé pour l’indépendance. Lorsque les dirigeants politiques et les maîtres de la finance nationaux, s’en attribuaient tout le mérite, on ne peut qu’être assez sceptique. Il était les vrais propriétaires de la France, certes, ils pouvaient éventuellement s’adapter (via un système de réseaux) pour mettre en relation les chefs d’entreprises (ou d’autres décideurs) avec les femmes et les hommes politiques français. Puisque ces derniers avaient d’énormes commandes à passer (entre autre, dans le cadre du plan Marshall), ils devenaient tributaires des uns et des autres (et par la suite les chefs d’entreprises devenaient leurs obligés...), et les gouvernants étaient des entremetteurs, moyennant une commission de X % sur toutes les transactions (en général elle tournait autour de 10%), et de ce fait les moyens économiques étaient évidemment énormes, rien n'est trop cher ni trop beau dans ce domaine (l’image et la com’politique), car il s’agit de pigeonner les gogos !
Quel est le rôle réel des femmes et des hommes politiques ?
Les techniques d'escamotage : Ce fut de tout temps une priorité permanente qu’exécutèrent fébrilement (dans l’ombre à l’abri des regards indiscrets) les vrais décideurs et les maîtres du monde, la pratique de ces techniques d'escamotage s'opère par petites touches successives et continues (on mêle des mensonges aux faits réels), de la réécriture d’évènements historiques (les évènements fabriqués n’entrent pas dans cette catégorie, puisqu’il sont "fabriqués" de toutes pièces), où les faits réels sont revus et corrigés pour correspondre à l’idéologie du moment (l’idéologie que choisissent les maîtres du monde, bien entendu). Les gens du commun n’ont pour référence que cette réécriture permanente de leur propre histoire (les étudiants, les chercheurs etc. peuvent à loisir se documenter dans les bibliothèques misent à leur disposition, mais la "réalité" réécrite ne colle pas aux résultats de leurs travaux).Ainsi va le peuple dit "souverain" (peuple alibi) (2), vers un oubli total de sa propre histoire.
Et les vrais décideurs, discutent de ce que seront les évènements à venir (ils s’agit des ordres qu’ils donnent), et surtout quelle idéologie sera la mieux adaptée à leurs propres intérêts. Le peuple n’aura rien à redire, il devra s’exécuter sans rechigner. Tel est son avenir.Qui sont les acteurs de cette mascarade mondiale ?
En France, c’est "le tout Paris", des femmes et des hommes politiques, des journalistes, des stars, les barons des grandes entreprises ou des sociétés multinationales. Ce fut durant les "trente glorieuses" (pas "glorieuses" pour tout le monde, loin de là), que se développèrent à l’échelle mondiale les réseaux d’obligés et les méthodes affinées pour mettre en relation le monde de la finance et le monde politique, via les lobbyistes (des groupes très structurés, des agences de pub, des agences d’opinion ou autres officines).Ils se réunissent en organisant des "fêtes" ou plus discrètement dans des endroits privés. C’est durant ces rencontres que se construisent ou reconstruisent (et aussi déconstruisent) les "contacts", réseaux d’"amitiés" et d’influences (multiples, diverses et variées) se rendant indispensable (on peut ajouter les réseaux d’obligés) les uns des autres, du grand patronat, des membres du gouvernements, des politiques (toutes étiquettes confondue) etc.
Ils (les méthodes décrites ici et les résultats escomptés) sont plus que jamais les ingrédients de la vie politique actuelle, et sont importés directement des Etats-Unis. Pour illustrer ces lignes, on peut citer cette phrase : «… ils (les dirigeants politiques et les décideurs) contribuent à faire entrer la France dans le siècle de la communication… », tout est dans le "ils contribuent"…Quel est le mode de fonctionnement ?
Là même où le modèle de direction (centres de décision, structures et organisations) bien que surannés, perpétue l’emprise sous le commandement d’un chef, d’un leader etc. On déresponsabilise les personnes dépendantes des décisions d’un leader, elles obéissent et rendent des comptes, mais en aucun cas ne contestent les ordres ! (en complément lire ou relire l’article : « Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." (axiome extrait de « Commentaires sur la société du spectacle »), paru sur ce site.
(1) Il s’agissait de taire une affaire concernant le maire de Neuilly (Sarkozy), dont le sujet était l'octroi de certains avantages sonnants et trébuchants via une manœuvre illicite avec la complicité d'une promoteuse immobilière locale. A l’époque elle avait déclaré à des journalistes travaillant dans ses rédactions et un peu plus scrupuleux qu'elle : « ça n’intéresse pas les Français ! »Un candidat aux élections présidentielles commet un détournement, et ça n’intéresserait pas les Français !
(2) On peut tout aussi bien dire "peuple virtuel", puisqu’il n’est sollicité qu’un jour tous les cinq ans, par exemple lors des élections présidentielles.
PS : Sous le règne sarkoziyen, l’indépendance de la presse est largement remise en cause, et le contrôle permanent de nominations de responsables médias publiques et de journalistes (qu'elles soient dans les rédactions publiques ou privées) se multiplient, et Sarkozy s’implique directement dans ce jeu de dupes. (les dupés ne sont pas toujours ceux qu’on croit !)
L’appel du 7 juin