Donnez-nous des nouvelles données…,
Mandelbrot (père de «la géographie fractale»), eut une "approche fractale" des marchés mondiaux de la finance. Il réfuta «la théorie financière "moderne"», et considéra que la finance se trouvait aujourd’hui au point où la chimie était au XIVe siècle, trouvant que la théorie financière était déjà ancienne car elle s’appuie sur des postulats qui datent de plus d’un siècle !… ("Moderne", "moderne", c’est beaucoup dire…) Idem la théorie du «prix "Nobel" d’économie», Maurice Allais, (le seul prix "Nobel" français dans le domaine ! (il s’agit en réalité d’un prix faussement nommé "Nobel", puisqu’il est attribué par la «Banque de Suède») ; il développa (entre-autre) le modèle de générations imbriquées, (il s’agit là d’«économie-politique» !), faussement attribué à Samuelson, parce que notre «prix "Nobel" d’économie» ne connaissait pas la langue anglaise !… Allais considérait, quel que soit le niveau d’abstraction et de formalisation, «la théorisation de l’économie doit s’articuler autour de faits et de données issues de l’observation» ; l’économie certes…, mais aussi la sociologie et l’histoire, et en ce qui concerne notre «prix "Nobel" d’économie», Allais reste convaincu que l’économie doit-être associée aux sciences humaines, telles la psychologie, la sociologie, la science politique et l’histoire… Démarche assimilable aux recherches de Veblen (qui a directement influencé Roosevelt lors de l’élaboration du «New Deal»), beaucoup plus précis dans la formulation, puisqu’il place les instincts, l’évolution (inspirée par Darwin) et les institutions au centre de celle-ci…, ce sont les coutumes, les usages, les règles de comportement, les principes juridiques évoluant en fonction des changements environnementaux.
Exit (de ton article) cette chère Rosa Luxemburg, pourtant très critique envers Marx…, au point de formuler un texte essentiel, «L’accumulation du capital» soulignant une faille importante (et ce n’est pas la seule !) dans le raisonnement de Marx. Il n’explique pas d’où vient «le capital additionnel». En d’autres termes, il n’explique pas ce qu’est «le moteur de l’accumulation, de l’incitation à investir…, car cela supposerait que toute la production a été vendue sans problème». Il y aussi, cette axiome irréfutable, «une économie (exclusivement) capitaliste ne peut croître» ; cela présuppose un autre axiome, «Un environnement non-capitaliste est essentiel à la croissance du capitalisme», mais ce n’est pas tout, Joan Robinson, (décidemment dans un univers machiste au possible…, ces dames ré-oxygènent bougrement l’atmosphère !), elle élabore quant à elle, une «théorie de la croissance» s’appuyant sur les travaux de Michal Kalecki, (un "illustre-inconnu" polonais, c’est de l’ironie !), dont les travaux partent de la théorie de Marx, pour développer une théorie analogue – et à certains égards supérieure –, à celle de Keynes !, elle considère que Marx a commis plusieurs erreurs, notamment que sa théorie «valeur travail» ne tient pas la route ! Mais contrairement aux «économistes néoclassiques», Marx c’est intéressé aux vrais problèmes de l’économie : croissance, crises et chômage, et a découvert que ces problèmes n’étaient pas que des accidents de parcours, mais des dysfonctionnements inhérents à la nature même du capitalisme ; Robinson déclara que la distinction entre forces productives et rapports de production comme la plus importante de ses découvertes…, elle insista sur «la nécessité de tenir compte des institutions et des règles du jeu capitaliste contemporain, du caractère monopolistique de son appareil productif. L’analyse doit s’inscrire dans un temps historique, irréversible, et intégrer l’incertitude et les anticipations, facteurs absents des modèles de croissance «néoclassique» (voir plus loin les définitions concernant le «libéralisme radical» ou le «radicalisme néolibéral»). Et pour clore ce chapitre, elle rendit hommage au travail de Rosa Luxemburg en donnant à sa théorie «généralisation de la théorie générale», le même titre que Rosa Luxemburg avait donné à son œuvre «L’accumulation du capital».
Exit (de ton article), Maurice H. Dobb, Ernest Mandel, Paul M. Sweezy, Samir AMIN (cités plus haut, voir la première partie), Michal Kalecki, ou encore Joseph E. Stiglitz, etc., etc., tous d’excellent-es connaisseuses-rs de la théorie de Marx, et tou-tes curieusement oublié-es dans ton article, mon cher Denis ? Serait-ce parce qu’elles-ils ont critiqués certains aspects (et pour certain-es, pas des moindres) du marxisme ?
Leadership mondial, monnaie flottante et «centre du monde»
La Chine laisse flotter sa monnaie (monnaie flottante) pour des raisons purement stratégiques…, mais avant tout géostratégiques, – car «le centre du monde» s’est déplacé d’Ouest en (Nord et sud) Est, entraînant dans son sillage le titre de «leadership mondial»… –, et aussi politique (intérieure et extérieure), ou encore, commerciale (les exportations jouent un rôle déterminant dans la planification de l’économie chinoise, même si lors du dernier Congrès du Parti communiste chinois (PCC), il était question d’orienter la production vers la consommation intérieure) Aucun écrit de Marx ou de Engels ne traitent de «leadership mondial» ni de «mondialisation», ou de «globalisation» ou de «gouvernance mondiale» ou de «monnaie flottante»), ou encore de «centre du monde» (militaro-économique)… toutes ces données étaient soit embryonnaires (comme «l’impérialisme militaro-financier»), soit inexistantes à leur époque, et même si certaines existaient déjà, elles n’étaient qu’un pale reflet de leur forme actuelle (de par l’imbrication d’éléments nouveaux (et beaucoup plus complexes), sollicitant des idées neuves).
Les banques centrales (fédérale, en ce qui concerne les Etats-Unis) (r)achètent à tour de bras les «bons du Trésor» que les Etats émettent eux-mêmes (ces «bons» atteignent un certain montant, qui découle de deux coefficients distincts : d’abord des taux d’intérêts – excessivement bas, malgré les projections pessimistes de la sphère économique occidentale – négatifs, puisqu’il faut déduire du montant, l’inflation) et submergent simultanément les marchés boursiers de papier monnaie («monnaie de singe»), afin de réduire la pression de la dette, (c’est du moins "l’objectif officiel" affiché par le personnel politique…), car l’accumulation de données négative, telles : le service de la dette, la récession mondiale…, – touchant beaucoup plus la sphère économique occidentale que le reste du monde –, le ralentissement généralisé de la consommation (hors commerce de luxe ou du marché des métaux et pierres rares ou précieux), l’austérité (c.-à-d., les coupes drastiques dans le (budget) des dépenses de santé, de la recherche, de la culture et associatives), ne réduisent en rien la pression sur l’économie mondiale, puisque chaque Etat essaie de tirer la couverture à lui, via les banques privées (qui je vous rappelle furent sauvées de la faillite grâce aux mannes d’argent public… et la complicité active du personnel politique). Gavées de liquidité pour "huiler" leurs propres circuits financiers (les prêts interbancaires), et pour assurer le bon fonctionnement des flux financiers. Ces montagnes d’argent frais alimentent la spéculation et les circuits financiers, mais n’améliore en rien le quotidien du peuple !, et ceci depuis (bien trop) longtemps déjà… Mais toutes ces largesses ont évidemment un prix, et comme le disait Warren Buffet, «il y a ceux qui commande le menu, et il y a ceux qui le paient !») sous-entendu, c’est nous-vous (le populo) qui payerons (ad vitam aeternam) leur addition !…
Le rachat massif de «bons du Trésor» par les Banques centrales palier à une crise systémique mondiale…, la «surproduction de papier monnaie», pour (soi-disant) fluidifier les circuits financiers…, etc., etc., toutes ces nouvelles données (y compris théoriques) n’apparaissent pas aussi clairement dans les écrits de Marx ou Engels…
De nouveaux raisonnements pour de nouvelles théories ou concepts…, et la création d’un langage approprié à de nouvelles données
Capitalisme raisonnable ou déraisonnable…, règles de bon sens ou dérèglement (je ne vais revenir sur les paradigmes développés par les adeptes du catéchisme ultralibérale, inculqué (aux foules) par le biais d’institution, telle «l’école de Chicago», («THE label de l’incompétence économique» !...), Tout cela n’aurait pas autant d’importance dans le contexte actuel, sauf au cas où l’on assisterait à la dégénérescence du capitalisme…, (voir l’article de Samir Amin). Une mahousse mutation, du genre «naissance d’un monstre», où la réalité dépasse tout ce qu’on a pu imaginer… La moindre opération financière…, carrément disproportionnée !, une prolifération d’excroissances métastasant tout sur son passage ! La ruée vers l’irrationnel, comme pour «la folie sur l’or» (soi-disant valeur refuge), et vers tous les métaux rares ou précieux, le platine, l’argent, le cuivre, etc., la flambée sur l’immobilier (totalement injustifiée !), ou bien l’envolée du prix des matières premières (en premier lieu, les denrées alimentaires et tous les produits agricoles, tout particulièrement ceux qui devraient se substituer aux produits pétroliers, – après transformation en carburant "vert" –, beaucoup plus polluant que le pétrole lui-même, allez comprendre…, etc., et l’organisation de pénuries de produits ou de matières premières, ainsi que de marchandises, pour faire grimper les cours et spéculer à qui mieux, mieux ! Toute cette cupidité et cette accumulation démentielle (un peu beaucoup maladive quand même) n’auraient pas d’importance, si elles n’entrainaient pas de graves déséquilibres économico-politiques, écologiques et humains, et si elles ne perturbaient pas gravement la vraie vie des gens, au point de provoquer des catastrophes !…
Cher Dominique à la fin de l’une de vos contributions vous écriviez : «Je vais aussi être ironique : Vive la voiture !», même ironiquement «La voiture c’est con et ça rend con !», et en ce qui concerne vos interventions…, qui ne dit mot consent !
La complexité des nouveaux produits financiers (mis au point par de brillants universitaires bardés de diplôme, notamment en mathématique, sont à l’origine de toutes ces "nouveautés", et pour citer à nouveau Allais, «les dérives d’une discipline qui privilégie la virtuosité mathématique aux dépens du réalisme…», et c’est peu dire !, ce qui l’amena à formuler ce qu’on allait appeler le «paradoxe Allais», remettant en question le modèle traditionnel des choix (en démontrant qu’un individu confronté au hasard (une loterie par exemple), ne maximisera pas d’hypothétiques gains, mais optera toujours pour la sécurité…, et pour en finir avec «le prix No…», heu, pardon !, «le prix de la Banque de Suède», Allais, : «une économie pure et dure…, intervenant directement sur la réalité, mais aussi sur le social» !? Cette dichotomie langagière est relativement courante chez le personnel politique… (c’est d’ailleurs son fond de commerce !), mais l’invraisemblance de telles déclarations, comparées à d’autres, provenant du même homme, qui revendique simultanément, son approbation avec la théorie d’° Hayek (qui je vous rappelle prôna l’ultralibéralisme débridé), son adhésion à «La société du Mont Pèlerin», que créa ce dernier !, tout en se dédiant «à tous ceux que n’aveugle pas quelque passion partisane», et en condamnant véhémentement «la chienlit laisser-fairiste du libre échangisme mondialisée», «idéologie aussi funeste qu’erronée», laisse pantois !…, du pur élément de langage social-démocrate et umpiste réunis, en somme !…
En ce qui concerne la crise des «subprimes mortgage», il y a deux aspects distincts, (en réalité, il y en a beaucoup plus…, mais pour ne pas encombrer «le fil conducteur» je me limiterai à ces deux aspects essentiels), le premier concerne la «titrisation» de créances (en particulier celles de ménages désargentés, et de ce fait surendettés, comme par exemple aux Etats-Unis, mais pas que…), le second est une opération purement spéculative (avec l’évidente intention de tromper !), des "paquets" d’actions "saines", mélangées à des actions hautement toxiques (du «papier pourri» – expression usitée entre banquiers !). Marx n’aurait sans doute (?) pas pu concevoir de tels "produits", (une mixtion à base de formules "mathématiques", saupoudrées de haute toxicité !), ni de telles "opérations spéculatives"… Ce n’est plus de l’usure, mais de l’escroquerie, pure et simple !
Impossible de dissocier l’idéologie prônée par Friedrich Hayek (pape de l’économie ultralibérale, tendance «scientiste-sensorielle») à celle assenée par Friedman, (grand imprécateur de l’extrémisme politique et du radicalisme néolibérale, dont les serviteurs zélées furent sans conteste Reagan et Thatcher) ; un bémol quand même !, l’un des plus fervents adulateurs de la rhétorique du maître, Robert Lucas, considérant que celle-ci manquait singulièrement de «sophistication théorique»…, l’affina, puis l’étoffa en s’appuyant, entre autres, sur * «l’hypothèse des «anticipations rationnelles», et transforma de cette manière les fondements de la thèse de Friedman, et de ses collègues de «l’école de Chicago». En ce qui concerne le volet "anticipation" de cette variante de la thèse de Friedman, reposant sur la thèse formulée par son collègue, Muth, et intitulée «hypothèse des anticipations rationnelles» ; qu’il me soit permis de douter du sérieux de la chose !, car toutes ces élucubrations n’auront pas suffit à éviter les résultats catastrophiques que l’on sait (imputables aux salmigondis de théories ultralibérales), que ses maîtres à penser et lui-même s’ingénièrent à diffuser dans le monde entier. Ces élucubrations mathématiques et économico-libérales n’ont pu éviter le chaos qui a ravagé l’économie mondiale… (A moins que…, peut-être est-ce pour cela que (apparemment) "tout va bien !")
* il serait grand temps (pour lui et ses amis) des’informer plus amplement sur la question «anticipation rationnelle», parce que celle empruntée à son collègue Muth, ainsi que sa «sophistication théorique», ne rendent apparemment rien de bon, alors qu’une «modélisation à l’inférence bayésienne» serait sans doute plus appropriée, puisque (soi-disant) c’est le must en matière de statistique et de modèle graphique probabiliste…
La vitesse phénoménale à laquelle circulent les flux de valeurs financières dans le monde (au point de déclencher de véritables cracks boursiers !, car les «ordres de ventes» proviennent d’ordis, et parviennent à d’autres ordis…, et ces «ordres» sont transférés automatiquement, au centième de seconde. Les hommes (les traders), missionnés pour transférer les «ordres de ventes» sont beaucoup trop lents pour rivaliser avec la machine, et n’ont d’ailleurs pas la possibilité de stopper les transferts automatiques de données !
Non seulement la complexification des nouveaux produits financiers, due «aux matheux de service», qui s’ingénient à monter le niveau conceptuelle, (voir le travail derecherche de Mandelbrot dans ce domaine…, relativement complexe mais pas totalement hermétique pour celles et ceux qui veulent s’en donner la peine) ; de plus, malgré le niveau de sophistication – les "nouveaux produits financiers" émis sur le marché, ne dépasseront jamais le stade virtuel ! –, ces «papiers pourris» ne demeurerons qu’une vaste (et bien réelle) escroquerie…, (même enrobée de "formules" compliquées à souhait). Toutes ce manigances modifient non seulement, l’aspect du "produit" lui-même, mais aussi la vente dudit "produit". Les vendeurs (banquiers et courtiers) sont incapables, au moment de refourguer aux clients-pigeons le "nouveau produit financier", de décrire le produit lui-même, mais aussi le mécanisme des pièges qu’il recèle ! (bien que ce dernier élément ne soit pas vraiment capital au moment de la vente, puisqu’au final il s’agit de gruger les clients-pigeons, peu importe les détails ! Mais… les banquiers et leurs courtiers étaient dans l’impossibilité de distinguer les papiers "pourris" des papiers sains, et n’avaient aucune confiance entre eux ! C’est sans doute la principale raison qui provoqua la "crise systémique" et le blocage de la machine financière.)
Des (nouveaux) produits ultrasophistiqués, et leur "vente", que ni Marx ni Engels n’aurait pu concevoir...
(Vérifier : si «"concept" quantique» et «"approche" Bayésienne» sont bien compatibles ?, ou sinon dire pourquoi… Allez au boulot mon petit sergio !)
Marx ou Engels, n’auraient jamais pu imaginer la collusion (mondialisée) entre des clans maffieux et le personnel politique, (tout le monde est au courant de l’utilisation de l’"argent sale" (utilisé généralement à l’achat d’armement, mais pas que…) pour alimenter des milices aux ordres du «grand ami américain», ou l’argent de la drogue et du "kidnapping d’ennemis à la cause" alimentant les caisses de groupes de guérilleros…), et l’entretien conjoint de flux financiers dit "normaux", via «les grandes lessiveuses à argent sale» (souvent domiciliées dans les paradis fiscaux, comme la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstraem, et l’acharnement d’un «clan d’"intouchables"» à l’encontre d’un journaliste honnête – ce qui de nos jours ne court pas les rues, «l’oiseau rare» en somme ! – Denis Robert, bravo Denis tu les as salement mouché !...) alimentant des comptes et "transactions bancaires" (terminal servant à l’effacement de toutes traces compromettantes) tenus secrets !...
Nouvelles données autres qu’économiques ?
Hors "milieu économique" (mais pas dépourvu de liens avec l’économie-politique), on peut rappeler le travail militant de, Vandana Shiva, physicienne épistémologue, fondatrice du mouvement «La démocratie de la terre», développant la théorie : «l’homme n’est certainement pas sur terre pour s’enrichir, mais pour préserver et sauver la planète… Voilà son but suprême !», et un programme de sauvegarde réelle (des dizaines, voire des centaines de semences différentes pour une même espèce, céréales et autres plantes comestibles) et la diffusion de semences d’origine locale (chaque paysan bénéficiant du programme est tenu d’en faire bénéficier, en redistribuant localement ses propres semences – après récolte –, une dizaine d’autres paysans du voisinage), contre le monopole du dépôt de brevets sur le vivant (un véritable racket !), détenu généralement par des multinationales occidentales et étasuniennes en particulier.
Ce n’est pas faire injure à Marx ou à Engels que de signaler tous ces faits !, et je reste persuadé que Marx ou Engels les auraient volontiers intégrés à l’analyse du capitalisme et sans doute incorporés à la théorie du «Capital» ?
Conclusion provisoire : comme mon ami Denis Collin, et comme de nombreux chercheurs de renom ou de simples particuliers, je pense que les textes de Marx et Engels sont indispensables à une analyse sérieuse et profonde de l’économie politique contemporaine, il n’est que de constater l’acharnement (pour ne pas dire l’hystérie haineuse) à leur encontre…, et à laquelle se livrèrent des opportunistes attardés du genre de l’ex-locataire élyséen, Sarkozy, lorsque celui-ci décida (sans doute lors d’un – de ses nombreux – excès de stupidité) * de biffer des manuels scolaires (du second degré, mais pas seulement…) les chapitres traitants de l’économie-politique, et fit censurer (entièrement) la moindre allusion à Marx ou à Engels !, alors que des adversaires autrement plus redoutables que sarkozy, (voir plus haut le descriptif et le chapitre consacrés aux chantres du néolibéralisme, Hayek et Friedman), bien mieux "armés" que lui, – * c’est-à-dire, sans «crocs de boucher», ni «sacs d’injures», mais intellectuellement et idéologiquement –, nettement plus déterminés, c’est-à-dire, n’appliquant pas sottement des paradigmes ultralibéraux, (soi-disant "décomplexés", comme ces stupides recettes d’usuriers que prônait Sarkozy, l’accumulation démesurée et l’amour maladif de l’argent), et pour cause, ils en étaient eux-mêmes les auteurs… Et ne se retranchaient pas (sournoisement) bien à l’abri d’un statut juridique fabriquer de toutes pièces…, car ils s’activèrent personnellement, eux !, y compris sur les lieus de leurs méfaits, (sans trop se soucier de leur propre sécurité…, puisqu’ils débarquaient sous haute protection de commandos spéciaux étasuniens, détacher sur place comme au Chili ou en Indonésie). Je ne développe aucune complaisance envers de tels criminels (alliant escroquerie et crimes contre l’Humanité), au contraire, * mais je méprise tout autant (sinon plus) tous les malfaisants (des lâches de la pire espèce) s’abritant derrière un statut juridiquement fabriqué «aux petits oignons», agissant froidement et cyniquement, alors qu’ils-elles se savent pour ainsi dire "intouchables" ! Il faut n’avoir pas d’honneur, ni de courage, pour commettre de telles bassesses !...
* ce ne fut évidemment pas les seules turpitudes qu’il perpétra dans le dos des français, car il osa aussi expurger de tous les manuels scolaires, la moindre référence (même infime) «aux grands mouvements sociaux contemporains» (1936, mai68, etc., mouvements populaires qui marqueront à jamais (malgré ses ridicules tripatouillages) notre-votre Histoire vraie…, pas celle mutilée, amputée de tous les «évènements sociaux et insurrectionnels français». Honte à lui et à son clan !
PS : Deux attitudes "ordonnées" par les bons "es-docteurs post-situ" :
Premièrement, attendre patiemment «l’effondrement du capitalisme»… (prophétisé par Marx him-self !), et secondement, s’occuper du mieux que l’on peut… («En attendant Godot», sans doute ?)
J’étais de celles et ceux qui en mai68, je sais, ça fait vieux con… (bien que pour la plupart d’entre nous n’étions, ni "étudiant-es", ni "prolétaires", et que (malheureusement) pour beaucoup la case prison était le "passage obligé"), avions opté spontanément (pas tous, mais la grande majorité) pour le rapprochement avec les situationnistes (les situ ne nous ont jamais emmerdé avec une quelconque hiérarchie, et d’ailleurs nous avions nos propres théories (l’Anarchie – idéal politique auquel j’aspire naturellement – et (comme tu as pu le constater en lisant cet article et d’autres) pas toute la théorie marxiste), que ce soit dans les comités d’occupation (aux pluriels, car, nous circulions librement et occupions "librement" la Sorbonne (où nous avions une grande salle à dispo…, et entretenions les meilleurs rapports du monde avec les situ, mais pas avec les organisations étudiantes ou leurs satellites politiques, qui voulaient nous virer !), le théâtre de l’Odéon (occupé grâce aux situ, et où Jean-Louis Barraud c’était fait salement chahuté (après qu’il eu pris la parole), et d’où nous avons été très violemment viré par les garde-chiourmes de la société capitaliste), la Société des gens de lettres (occupé grâce aux situ, et où mes compagnons et moi-même, nous (nous) essayâmes à la contre-culture révolutionnaire…, et où Clara Malraux nous a bien fait marrer !, par ailleurs la moins con de tous ces vieux schnocks soi-disant "lettrés"…, qui pensaient qu’à nous virer, pour continuer à ronronner entre eux !), ou sur les barricades, ou dans les rues de Paris, ou encore dans tous les espaces publiques décrétés (par nous-mêmes) «espace de liberté et de résistance au vieux monde», (grâce aux enragés, aux anarchistes, et aux révolutionnaires), nous étions totalement indépendants des autres groupes et organisations (de "masse", bien entendu…)
rePS : j’ai volontairement passé sous silence les deux écrits sur Marx, composés par Raymond Aron «Le marxisme de Marx», et celui de Attali, (je n’ai pas pu remettre la main dessus, il est noyé dans une étonnante masse de bouquins !...), vous reportez à son abondante biographie (qu’est-ce qu’il a pu écrire comme sornettes…, et ce n’est malheureusement pas fini !), mais les deux titres sont parus en «livre de poche» (en achetant vos livres chez cet éditeur, livres soi-disant "bon marché", vous engraissez l’écornifleur Lagardère). Le premier ouvrage me semble un peu moins débile que le second, mais ceci n’engage que moi ! De la même manière j’ai zappé tous les ouvrages insignifiants, relatant la Théorie de Marx et Engels, certains sont carrément ridicules, et sont de ce fait passés «à la trappe», et d’autres encore (très intéressants au demeurant) mais je ne pouvais pas tous les citer (trop nombreux !...), j’ai aussi zappé tous les "éminents économistes" (qui ont leurs «ronds de serviette» dans tous les médias inféodés, (entre les mains de groupes financiers), et comme le dit si judicieusement Serge Halimi, appointés d’une manière ou d’une autres par le capital, (la première citation, «qui ont leurs «ronds de serviette»», est aussi de Halimi) ; des exécutants sans grand intérêt… (vous avez échappé au pire !)
Extrait de «Philosophie du travail», thèse pour le doctorat de Georges de Pawlowski (inclassable, mais souvent catégorisé libertaire…, cette thèse en apportera-t-elle la confirmation ?, à vous de juger…)
«L’être ne s’explique que par le milieu, mais en Sociologie c’est l’être qui produit son milieu ; tautologie encore plus inadmissible que celle reprochée par Karl Marx aux économistes qui déterminent la valeur d’une journée de travail de douze heures par les douze heures de travail contenues dans cette journée.»
A cette époque (ignoble pour le peuple), on était bien loin des 35 ou même 40 heures de travail hebdomadaire…, ça "sentait" bigrement l’esclavagisme à plein nez ! (quoique le «retour vers ce passé ignoble» n’est pas aussi éloigné qu’on le croit généralement, car en France, il est de plus en plus question d’esclavagisme "moderne" (sous forme de "stagiaires-esclaves"), ou bien en Grèce, la suppression totale de la couverture sociale et la prostitution (pour boucler les fins de mois de plus en plus difficiles), bat son plein, et gangrène salement toute la planète !)
«La survie des plus aptes, d’après Spencer, est la survie de ceux qui ont une supériorité industrielle et qui sont les mieux constitués pour répondre aux exigences de la société». «Si donc les exigences de la société sont mauvaises le plus apte sera celui dont les défauts s’adapteront bien au milieu social et comme le milieu social est un milieu artificiel où les sélections se font un peu à la façon de celles que dirigent les éleveurs qui déforment les animaux destinés à la boucherie, les plus aptes pourront être finalement des monstres moraux, créant la société à leur image.»
Post-scriptum : au fur et à mesure du développement de ce (long) article, vous découvrirez des propositions innovantes, (où le marxisme demeurera l’une des thèses majeures), des idées nouvelles et des thèses en pagaille (à vous d’en tirer une synthèse !)
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Collin ne merite pas, a mon avis, la critique eclectique de Serge. Et ce, quel que soit le nombre d'auteurs illustres qu'il appelle à l'appui de sa these. Je ne prends qu'un exemple:
""Aucun écrit de Marx ou de Engels ne traitent de «leadership mondial» ni de «mondialisation», ou de «globalisation» ou de «gouvernance mondiale» ou de «monnaie flottante»), ou encore de «centre du monde» (militaro-économique)… toutes ces données étaient soit embryonnaires (comme «l’impérialisme militaro-financier»), soit inexistantes à leur époque, et même si certaines existaient déjà, elles n’étaient qu’un pale reflet de leur forme actuelle (de par l’imbrication d’éléments nouveaux (et beaucoup plus complexes), sollicitant des idées neuves).""
Marx et a fortiori Engels qui lui survivra de nombreuses années ont largement connu et commenté les guerres intercapitalistes, à commencer par celle de la France vs L'Allemagne! Des USA contre l'Espagne, puis au sein d'une alliance mondiale, contre la Chine : les "guerres de l'Opium". Puis, enfin le combat de l'Allemagne pour conquerir et defendre ses marchés, autour de la mediterrannée, en Chine, en Afrique et en Amerique du sud : toutes avant le déces de F Engels. Que Serge se rappelle les discours enflammés du colonialiste Jules Ferry!
Tout Le Capital est une description minutieuse des crises, des complots, des rapines, vues depuis le centre de l'imprialisme financier dominant a cette epoque, la Grande Bretagne. Y compris cette des ses chantiers navals, de ses amiraux, generaux et de ses arsenaux.
Avec une difference, c'est que Engels, comme Keynes etaient à la difference de tant d'auteurs "marxistes" des praticiens effectifs et pratiques de l'economie capitaliste. Ils savaient de ce dont ils parlaient.
Ils étaient au centre de la metropole imperialiste de leur époque.
L'imperialisme n'a pas commencé avec les USA.