Ci joint la motion adoptée par les professeurs du lycée Flaubert de Rouen en assemblée générale. La même motion a été adoptée au lycée Jeanne d'Arc avec FO et SNES ,au lycée Saint Saens avec FO et SNES et au lycée Claude Monet du Havre avec FO, SNES et SUD → plus
Archives par rubriques |
Ci joint la motion adoptée par les professeurs du lycée Flaubert de Rouen en assemblée générale. La même motion a été adoptée au lycée Jeanne d'Arc avec FO et SNES ,au lycée Saint Saens avec FO et SNES et au lycée Claude Monet du Havre avec FO, SNES et SUD → plus La réforme présentée par Jean-Michel Blanquer au Conseil des Ministres du 14 février peut sembler beaucoup plus modérée que la révolution (ou plutôt la contre-révolution) prônée par le rapport Mathiot, mais dont une large partie a été inspirée par « Terra Nova ». Tactique classique : le rapport Mathiot sert de test … et de leurre. Après Mathiot, on souffle et on se dit qu’on a échappé au pire. Jean-Michel Blanquer a expliqué à qui voulait l’entendre que pour révolutionner le système éducatif, il suffisait d’en changer une petite partie, stratégiquement choisie, et que tout le reste s’ensuivrait. Il y a trois points clés qui commandent l’ensemble du dynamitage du système : « Parcoursup » qui organise l’affectation sélective des étudiants dans l’enseignement supérieur, en fonction des capacités d’accueil elles-mêmes déterminées par les demandes en matière d’emploi (l’amendement des sénateurs à ce propos et pris en compte par les députés est explicite); la réforme du baccalauréat et enfin, le développement de l’autonomie des établissements qui choisiront leur « offre de formation » et pourraient bientôt choisir eux-mêmes leurs professeurs dans le cadre d’une réforme du statut et du recrutement des professeurs, actuellement en préparation. → plus Massacre à la tronçonneuse... ou comment on organise la fin du lycéeIl n’est pas toujours facile de comprendre ce qui sortirait de l’application du rapport Mathiot et les chiens de garde veillent au grain (y compris le SNALC définitivement rallié au pouvoir depuis qu’il a perdu une partie de ses effectifs). Certains font mine de croire que ce n’est qu’un rapport alors que Blanquer a annoncé que l’architecture ne changerait pas. → plus Il y a les mesures déjà actées et celles qui sont dans les tuyaux. Il est nécessaire de saisir la cohérence d’ensemble de cette opération de dynamitage de l’éducation nationale qu’organise le ministre Blanquer, mettant en application dans ce secteur la politique très cohérente du président de la république. → plus Le gouvernement Macron-Philippe avance au pas de charge, espérant étourdir tous ses adversaires, anéantir toute résistance. À côté de tous les « chantiers » de la contre-réforme, celui de l’école est ouvert. Dans la ligne de mire : le lycée et le passage dans l’enseignement supérieur. → plus Les écoles de commerce sont souvent présentées comme les piliers de la société contemporaine, leurs élèves comme “l'élite de la nation”. Elles permettent aux étudiants de s'initier à l'art mystérieux et sacré du “management”, de devenir des “acteurs du changement” pour “libérer les formidables opportunités” que contient notre “start-up nation”. Derrière cette novlangue managériale se cache une bien triste réalité : les écoles de commerce ont pour fonction de préparer leurs élèves à devenir des rouages du système économique dominant. Pour cette raison, toute forme de réflexion critique ou de remise en question doit être écarteée; il s'agit de convertir les élèves en agents dociles du néolibéralisme. → plus Ecole: La pire de toutes les réformesPourquoi la destruction de l’instruction publique est devenue l’objectif essentiel des gouvernements de la Ve république ?Voilà plus d’un demi-siècle que l’instruction publique dans notre pays vit au rythme effréné des « réformes ». Officiellement, il s’agit de promouvoir plus d’égalité, plus de « démocratie » dans un système réputé élitiste. En réalité, il s’agit non seulement de la destruction de l’instruction publique, car à notre époque d’extinction des Lumières, un public instruit est non seulement inutile mais même nuisible à la bonne marche des entreprises et des petites affaires gouvernementales, mais encore de l’existence même de la culture, de la « grande culture », qui est incompatible avec l’existence du « capitalisme tardif », de ce « capitalisme absolu » qui s’empare méthodiquement du contrôle des âmes comme de celui des corps. → plus École : un débat de fond nécessaireRéflexions à propos de la réforme du collègeLe décret réformant le collège, publié par le gouvernement Hollande le soir même de la grève et des manifestations des professeurs le 19 mai, ravive le débat sur l’école qui secoue périodiquement la France. Le gouvernement refuse tout dialogue. La réforme est impérative et urgente. Les prises de position hostiles à la réforme se sont multipliées, aussi bien à gauche, de Régis Debray à Aurélie Filipetti qu’à droite de Bayrou et d’Ormesson à Bruno Le Maire. Le socialiste Julien Dray a même tenté de mettre en garde son ami Hollande : il pourrait y avoir un million de personnes dans la rue à la rentrée prochaine si le gouvernement ne recule pas ! Comme de coutume, l’affaire est présentée comme un affrontement entre les « conservateurs », les « immobilistes », voire les « réactionnaires » d’un côté, tous tenants d’un élitisme coupable, et les partisans du « progrès », de « l’égalité », des « réformes », etc., de l’autre. Cette présentation médiatique des choses évidemment travestit la réalité. Les prétendus partisans de l’égalité – dont les enfants fréquentent souvent les meilleures écoles (privées le cas échéant) dénient aux élèves « issus des milieux défavorisés » le droit de participer à la grande culture et entérinent les rentes de situation de la caste privilégiée sous couvert de réforme. La droite n’est pas moins hypocrite qui, après quelques hésitations, s’engagent dans la lutte contre la réforme Najaud-Belkacem, alors que celle-ci s’inscrit rigoureusement dans le prolongement des réformes Fillon, avec la fameuse « école du socle », et Chatel dont certaines recettes élaborées pour le lycée sont transférées au collège, l’accompagnement personnalisé, par exemple. Au-delà des prises de position partisanes conjoncturelles, on remarquera ainsi une étonnante continuité des réformes entreprises depuis un demi-siècle. Ainsi entre les réformes Fillon et Chatel prend place la loi Peillon dite de « refondation » de l’école, adoptée, rappelons-le par toute la gauche, Front de Gauche inclus, et qui permet d’avancer très largement sur deux directions : une plus large autonomie des établissements avec l’abandon d’horaires et de programmes nationaux impératifs et, en second lieu, la mise en pièce des savoirs disciplinaires. Comme l’a dit Mme Parisot, ancienne présidente du MEDEF et soutien fervent de la réforme, « Les professeurs du secondaire doivent accepter que leur mission dépasse largement leur seule discipline. » → plus Le saccage de l'instruction publique: nouvelle étapeRéflexions sur la réforme du collègeAinsi, élections ou pas, la grande opération de saccage de l’instruction publique se poursuit, imperturbablement. C’est aujourd’hui le tour de la « réforme » du collège (puisque c’est le mot de « réforme » que la novlangue donne à la mise à sac des institutions de notre pays). La ministre vient de la présenter. Elle tient en quelques mots : « l’organisation des enseignements est fixée par le conseil d’administration, conformément au projet d’établissement ». Les horaires attribués à chaque discipline pourront varier d’un collège à l’autre dans le cadre d’une enveloppe globale. Plus d’horaires fixes par niveau de classe. Adieu égalité ! Adieu la constitution qui affirme cette égalité « à tous les degrés ». Mais ce n’est pas tout. Les horaires disciplinaires sont drastiquement réduits au profit du nouveau gadget promu par les pédagolâtres fous, les EPI (« enseignements pratiques interdisciplinaires »). De plus, les langues anciennes sont étouffées : on n’enseignera plus le latin et le grec, mais ces deux « vieilleries » devront être intégrées dans un EPI, dont les horaires seront prélevés sur le français et sur une autre discipline. La machine à fabriquer des ignorants va pouvoir tourner à plein régime. → plusLes "socialistes" (?) et l'écoleAu pays du mensonge déconcertantQuand ils parlent du bilan du gouvernement Hollande, les commentateurs autorisés (notamment ceux de radio-gouvernement) n'omettent jamais de citer les créations de poste dans l'Éducation nationale. La réalité est bien différente. Là encore il faut dénoncer les gros mensonges de la centrale de propagande gouvernementale.L'étude réalisée par le SN-FO-LC, à partir des données ministérielles démontre sans l'ombre d'une équivoque que la prétendue création des 60.000 postes (une promesse phare de Hollande) est une gigantesque escroquerie. On peut lire tous les détails ici. L'article publié dans le Monde du 5 novembre 2014 et reproduit ci-dessous démonte le mécanisme de cette escroquerie. → plus Ce qui se passe dans l’Éducation Nationale a un goût de déjà vu. C’est Claude Allègre qui avait décidé de « dégraisser » le mammouth, s’en était pris aux professeurs quasiment traités de fainéants et avait imposé sa « réforme » malgré l’opposition massive des professeurs et souvent des élèves et de leurs parents. Le PS l’a payé au prix fort : selon les sondages 150000 enseignants électeurs habituels du PS auraient voté pour Chevènement ou Besancenot. Résultat : Jospin éliminé au premier tour de la présidentielle. → plus Les sénateurs du Front de Gauche ont estimé devoir voter pour la loi Peillon ce 29 mai au Sénat, après que les députés Front de Gauche se soient abstenus. Ce vote prépare clairement un vote Pour au final à l’Assemblée. Pour le gouvernement Ayrault, ceci serait une victoire politique de premier plan, le Front de Gauche ayant voté contre les principales lois qui déterminent la politique économique et sociale du gouvernement, à savoir la ratification du TSCG et la conversion en loi de l’accord MEDEF-CFDT du 11 janvier. Ainsi, la politique de ce gouvernement serait mauvaise en matière économique et sociale, mais, mystérieusement, mériterait approbation s’agissant de l’Education nationale et de l’organisation des services publics … → plus
La perspective est ouverte de la création de plusieurs milliers d’entreprises – PME spécialisées – en France dans les deux ou trois années qui viennent, et ce malgré la crise ou grâce à elle, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes brillamment relevés et puissamment résolus par nos “monstres pensifs“ de la SarkUbuserie. A l’image de la gargouille de Notre Dame, ils évitent l’engorgement, le trop plein d’impuissance en amont, et par leur gueuloir largement ouvert, ils expulsent les humeurs malignes d’un monde en décomposition avancée. → plus RechercheArchives par mois
|
La SocialeNotre bibliothèque
Liens intéressantsLiens intéressants |