S'identifier - S'inscrire - Contact

De l’affaire Woerth à la crise politique, sociale et morale, le poisson pourrit toujours par la tête !

Par Jacques Cotta • Actualités • Samedi 03/07/2010 • 15 commentaires  • Lu 4797 fois • Version imprimable


L’affaire Woerth Bettencourt s’installe comme le feuilleton de l’été. Si elle se contentait de mettre en scène un des ministres les plus en vue du gouvernement d’une part et le milieu des affaires, de l’industrie et de l’argent d’autre part, avec une des premières fortunes françaises et européennes acquise à la tête de L’Oréal, fleuron du CAC 40 et champion mondial de la cosmétique, cette affaire ne serait que celle d’une dérive politico-mafieuse présumée comme la 5ème république en a connu d’autres au cours de son histoire. Mais en toile de fond se trouve le dossier des  retraites, « le plus important du quinquennat », que le ministre des finances Eric Woerth a la responsabilité de faire aboutir avec les partenaires sociaux. Un imbroglio au cœur d’une situation politique dont l’instabilité n’est contenue que par un consensus qui pourrait bien avoir du mal à résister…

Crise au sommet…

Depuis plusieurs semaines éclatent au grand jour une succession de révélations qui éclaboussent le gouvernement. L’incapacité soudaine de relativiser, d’amoindrir, de contenir, d’étouffer le flot de scandales qui nourrissent les allées du pouvoir est une donnée nouvelle de la situation politique qui exprime la vie d’un régime en pleine décomposition.

Comment comprendre en effet la révélation d’une série d’évènements tout aussi nauséabonds que minables ? 

L’explosion des scandales est d’abord le revers de la médaille présidentielle, le produit d’une politique appliquée depuis 2007 avec assiduité et constance. 

Les rivalités à droite ou une lutte à mort semble engagée entre plusieurs fractions –c’est du moins ce qui apparaissait déjà lors du procès Clearstream et des propos de Nicolas Sarkozy qui promettait « un croc de boucher » à l’ancien premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin- sont renforcées par les ambitions deux ans avant l’échéance de 2012. Pour apparaitre à droite légitime, il faut affaiblir le président en exercice au point de rendre une nouvelle candidature peu crédible.

De plus, le régime subit les retombées de la politique mise en œuvre depuis 2007. Dans plusieurs milieux professionnels, dont celui de la justice notamment où l’opposition aux réformes, dont celle de la procédure pénale qui menace le juge d’instruction au profit du parquet lié à la chancellerie, donc au pouvoir, les « écarts » des politiques, la liberté qu’ils prennent avec la loi, permettent d’affirmer indépendance et volonté de survie.

La question démocratique refait surface. Mise au pas durant tout un temps, la presse, si sensible aux ordres du pouvoir, trouve dans sa faiblesse les moyens de se refaire une image à moindre frais. D’autant que les « attentions » présidentielles passent mal, notamment avec la nomination du PDG des chaines publiques par le président de la république lui-même, ou encore avec les pressions incessantes qui sont autant d’ingrédients qui poussent à des révélations régulières dont le contenu est dévastateur pour le régime. 

L’explosion des scandales est aussi l’expression de la défiance d’une partie même des forces qui ont porté Nicolas Sarkozy au pouvoir et qui sentent bien que le style de l’homme, de son entourage, comme le contenu de sa politique, risquent d’être défaillants face aux impératifs du capital financier. Des retraites aux postes de fonctionnaires, de la limitation des salaires à la réduction des déficits publics sur le dos des services publics, cette fraction de la bourgeoisie considère que le président de la république et son gouvernement ne font qu’effleurer les questions là où il faudrait trancher dans le vif.

A la crise politique, à la crise sociale, à la crise internationale, s’ajoute ainsi une « crise morale ». Les faits mis sur le devant de la scène sont d’autant plus terribles pour le pouvoir qu’il en est le cœur au moment même où il veut imposer de nouveaux sacrifices à des millions de travailleurs et salariés. D’un côté il est question d’une rigueur et d’une austérité qui ne cache que son nom, de l’autre les plus grandes largesses, aussi choquantes que minables.

Avant l’affaire Woerth Bettencourt, il est ainsi question du ministre Christian Estrosi et de ses appartements de fonction, de la secrétaire d’état aux banlieues Fadéla Amara, l’ex chef de file de « ni pute ni soumise » liée au parti socialiste, transfuge dans le gouvernement au nom de l’ouverture, qui se fait remarquer pour son logement de fonction et ses « largesses familiales », de Rama Yade, donneuse de leçon à une équipe de France de football trop bien logée qui pourtant dépense pour elle-même plus que la note incriminée, du secrétaire d’état Jouyandet, un autre transfuge au nom de l’ouverture, capable de s’arranger avec un permis de construire d’une résidence secondaire au sein du golf de Saint-Tropez, ou encore de Christine Boutin et du cumul comme d’autres ministres d’ailleurs, de sa retraite et d’un salaire de 9500 euros par mois pour une mission gouvernementale, sans parler de Christian Blanc et de sa note de cigares de 12 500 euros payés par le Trésor Public….


Avec Woerth, dans la foulée des tratidions de la 5ème république, un cap est franchi…


Parce qu’elle est plus sérieuse et emblématique que les précédentes, l’affaire Woerth devient une des données de la situation politique. Tous les ingrédients sont là. Elle concerne donc d’abord un ministre du budget qui est à la fois trésorier de l’UMP chargé de récolter des fonds pour les campagne du président Nicolas Sarkozy et pour la vie du mouvement, qui donc est en contact permanent avec les « généreux donateurs » dont Liliane Bettencourt fait évidemment partie. Elle concerne la femme du ministre qui participe à la gestion des biens de Liliane Bettencourt qui se trouve au centre d’une fraude fiscale de grande ampleur. Elle concerne un gigolo de service, amateur de photos, qui passe par là et qui empoche pour ses charmes naturels la modique somme d’un milliard d’euros. Elle concerne le déchirement familial, l’opposition de l’héritière face au patrimoine qui s’envole dans l’escarcelle du photographe qui bénéficie de toutes les largesses… Elle concerne des écoutes rendues publiques au compte goutte qui fond état d’une certaine compréhension de l’administration, notamment celle qui se trouve sous le contrôle du ministre Woerth, et surtout de recommandations au plus haut niveau de l’état…

Dans la presse pourtant peu suspecte de sympathies gauchisantes, du « Point » à « l’Express » en passant par  « le Monde », sans oublier « le Figaro », après quelques sites Internet dont « Médiapart » auxquels les grands titres emboitent le pas, le scandale grandit chaque jour. Il est question entre autre d’une réception remarquée de madame Bettencourt par les plus hautes autorités de l’Etat, dont le ministre Eric Woerth en 2008. Il est question de garanties données par le conseiller juridique de l’Elysée d’alors contre toute poursuite à l’encontre de la richissime patronne de l’Oréal[1]… Il est question de la fraude fiscale de 85 millions d’euros, d’un compte en suisse qui fait désordre, puisque c’est précisément au nom de la lutte contre l’évasion fiscale que le ministre Woerth, quelques temps plus tôt, affichait des listings suisses et mettait sur la sellette les banques helvétiques dont les gestionnaires aujourd’hui, sourire aux lèvres, se frottent les mains. A l’époque d’ailleurs, à la question de savoir si madame Bettencourt faisait partie de la liste, le ministre refusait toute réponse. Il est question de chèques de cette dernière à l’UMP et plus précisément à un micro parti, créé pour recevoir des dons, dont le responsable direct est justement le ministre Woerth. Il est question de légion d’honneur décernée par le ministre Woerth au directeur financier de madame Bettencourt, par ailleurs employeur de la femme de monsieur le ministre. Il est question aussi d’une contre attaque du procureur de Nanterre Philippe Courroye qui déclare avoir bien transmis un rapport au fisc -qui dépend du ministre du budget Eric Woerth-  sur les suspicions  de fraude fiscale de madame Bettencourt, sans qu’aucune enquête ne soit diligentée…  Et nul doute que dans l’été le feuilleton se nourrira de nouveaux rebondissements.


L’affaire Woerth qui dépasse le cas du seul ministre, du seul gouvernement permet de dégager deux conclusions provisoires qui illustrent bien la crise atteinte au plus haut niveau, crise de gouvernement, de pouvoir, de régime, de la 5ème république.

·         D’abord elle met à jour dans ses différentes ramifications les liens « incestueux » entre le monde politique et celui des affaires. Nicolas Sarkozy a accentué cette donnée avec son accession au pouvoir. L’affaire Woerth Bettencourt s’inscrit dans la continuité de la soirée du Fouquet’s le soir de l’élection présidentielle où le monde du CAC 40 venait féliciter son candidat. D’ailleurs les amitiés sont utiles aux « grands » de ce monde. Madame Woerth, contrainte de démissionner de son poste dans la gestion financière de madame Bettencourt ne s’est-elle pas recyclée au conseil de surveillance du groupe de luxe Hermès, filiale de LVMH, dont le patron Bernard Arnaud est un des très proches du président de la République, Nicolas Sarkozy…

·         Cette affaire s’inscrit ensuite dans la longue liste de toutes celles qui ont traversé la 5ème république et qui mêlent parti au pouvoir, personnel politique, affaires crapuleuses, comportements mafieux, et qui toutes expriment à leur façon la « république des copains et des coquins » et ont en commun une volonté d’étouffement au sommet de l’Etat[2]. « L affaire Auriol » par exemple qui illustre l’efficacité des « réseaux parallèles », l’existence d’hommes de mains placés sous la responsabilité de ministres de premier plan de la 5ème république, jouissant d’une impunité pratiquement totale. « L’affaire Ben Barka », illustration des barbouzes et des coups tordus de la 5ème république, du ministre de l’intérieur de l’époque, du premier ministre Pompidou du général De Gaulle. « L’affaire Chalandon » et ses « chalandonnettes », les avions renifleurs, gigantesques escroqueries qui impliquent encore ministres et agents de services secrets aux ordres. « L’affaire Boulin », celle d’un autre trésorier du parti au pouvoir, retrouvé noyé, « suicidé », dans une flaque d’eau… « L’affaire Clearstream », plus récemment, qui fait apparaitre des noms plus contemporains, celui de président en exercice ou de l’ancien premier ministre Dominique de Villepin… Autant d’affaires dans la lignée desquelles s’inscrit celle de Woerth et Bettencourt qui illustrent l’opacité inscrite dans le fonctionnement de nos institutions. Tout se déroule sur un mode totalement anti démocratique, au service d’un clan, dans un régime d’irresponsabilité et d’impunité absolues, garanti par les pleins pouvoir du président qu’assurent les institutions bonapartistes de la 5ème république qui interdisent au peuple de peser, d’exister, de se faire entendre, d’être réellement représenté…

Ainsi, la volonté d’occuper les postes de pouvoir cadenassés par un président tout puissant au service d’un clan permet une fantastique débauche d’énergie du personnel politique au détriment des intérêts immédiats de la société et des principes élémentaires de la démocratie.


 Mais derrière tout cela, les forces sociales !


Le plus cocasse de l’affaire tient à la position particulière du ministre concerné et aux tâches qui lui sont dévolues. Eric Woerth a en charge le dossier des retraites qui constitue pratiquement et symboliquement le dossier le plus important de la présidence de Nicolas Sarkozy. Il incarne l’austérité, le blocage des salaires des fonctionnaires, la rigueur généralisée…

Dans un contexte international où il s’agit de faire payer aux peuples la gabegie du capital financier, le gouvernement fait de la remise en cause des 60 ans comme âge de départ à la retraite et des 40 annuités de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein une question de principes. Et c’est précisément celui qui apparait comme le protecteur des grandes fortunes, en l’occurrence de Liliane Bettencourt, la bienfaitrice de l’UMP, qui a en charge d’accoler son nom à cette contre réforme sociale au prétexte évidemment de sauver le système par répartition…

Rien ne pouvait être plus démonstratif sur la nature politique de ces contre réformes et le niveau de pourriture qui atteint les sommets de l’Etat que de voir le même homme, ministre clé du gouvernement, tenir d’une main la trique destinée à bastonner les millions de salariés et de travailleurs du pays pendant que son autre main est destinée à soutenir les plus fortunés dont il tire bénéfice.

Les indices de popularité de nos hommes politiques, s’ils doivent être relativisés, sont tout de même une photographie à l’instant T. Jamais Nicolas Sarkozy n’a été au plus bas. Jamais François Fillon n’a été entraîné dans la chute à ce point. C’est bien tout le personnel, tout l’exécutif qui à travers la politique et les scandales se trouve exposé à la vindicte populaire. Dés lors une seule question se pose. Comment tout cela, qui incarne une grande violence contre la société dans son ensemble, peut-il tenir ? Comment les corrompus présumés peuvent-ils prétendre asséner au nom de la morale publique tous les coups portés, dont celui des retraites qui est programmé ? La question contraint à jeter un œil de l’autre côté. Vers les organisations ouvrières syndicales qui ont théoriquement en charge la défense des intérêts matériels et moraux des salariés.

Lorsque les responsables syndicaux, François Chèréque en tête, suivi de prés par Bernard Thibault, affirment au nom de la responsabilité qu’il faut bien réformer, et s’engagent à discuter de « façon responsable » pour négocier, n’apportent-ils pas le soutien dont le gouvernement ébranlé a encore besoin pour tenir et tenter d’appliquer sa politique ?

Lorsque Jean Claude Mailly oppose à cette stratégie celle de la grève interprofessionnelle un jour, seul, pour refuser le cadre des discussions et exiger à juste titre le retrait pur et simple du plan gouvernemental que porte Eric Woerth, fait-il autre chose que d’opposer une journée d’action, la sienne, aux journées d’actions des autres dont nous savons l’inefficacité et le découragement qu’elles engendrent ?

Lorsque les responsables politiques d’opposition, toutes tendances confondues, du PG au PCF en passant par le PS, s’engagent plus ou moins à revenir sur la remise en cause des retraites une fois élus en 2012, ne manquent-ils pas de la clarté élémentaire nécessaire concernant la nécessité d’abroger toutes ces réformes, et ne laissent-ils pas le terrain libre à un gouvernement failli en indiquant « vous avez encore deux ans pour agir » ?

En réalité, dans le contexte de crise politique, sociale, économique et morale que connait le pays, la logique ne voudrait-elle pas que se réalise un large front unique pour dire simplement « retrait de la contre réforme » et ouvrir ainsi une brèche par la grève générale et la manifestation dans laquelle pourraient tout de suite se poser les questions essentielles dont celles de l’emploi, des licenciements, des salaires ?

C’est d’en bas que pourrait émerger cette solution, l’unité réalisée et imposée à des sommets complaisants, trouvant énergie dans la conjonction des mesures insupportables qui concernent à la fois l’emploi, les licenciements, les salaires, les retraites, les services publics, etc…

A ne pas y répondre, les dirigeants des partis d’opposition et des syndicats feraient bien de prendre garde. Ce qui est vrai pour l’appareil d’Etat, le pouvoir, la 5ème république l’est tout aussi pour les organisations installées. Le poisson, quel qu’il soit, pourrit toujours par la tête…

 

Jacques Cotta

Le 3 Juillet 2010



[1] Dans un enregistrement, le directeur financier de la patronne de L’Oréal, Philippe de Maistre,  confiait à cette dernière : « Le conseiller juridique de l’Elysée m’a dit que le procureur allait annoncer le 3 septembre que la demande de votre fille était irrecevable, et donc classer l’affaire ». Puis un peu plus tard concernant la perspective du procés Barnier (le photographe) prévu courant 2010, il indique : « En première instance on ne peut rien faire de plus, mais on peut vous dire qu’en cours d’appel, si vous perdez, on connait fort bien le procureur ».

 

[2] On lira l’article Clearstream ou la crise du régime sur notre site à l’adresse suivante : http://.viabloga.com/news/clearstream-ou-la-crise-du-regime

Articles portant sur des thèmes similaires :


Partager cet article


Commentaires

Le retrait, premier préalable. par regis le Dimanche 04/07/2010 à 03:42

Oui, il y a là tous les éléments d’une crise majeure et laisser passer l’instant serait criminel à l’égard des besoins des salariés, ce que font, sans état d’âme, ceux qui prétendent les représenter. La responsabilité majeure dans ce processus revient à B.Thibault et l’état major de la CGT, premier syndicat de France, de plus réputé d’être de « combat » qui s’accroche à Chérèque et sa CFDT dont on a pu éprouver l’efficacité réactionnaire notamment en 2003, renouvelée à l’occasion de son dernier congrès.

Les petits suiveurs FSU, SUD etc…ne méritant pas même d’être cités (ce dont vous vous êtes bien gardé).

Je ne mettrais pas sur le même plan Mailly pour lequel je n’ai aucune tendresse particulière mais FO a été bien seule à exiger une vraie suite au 23 mars, sous le regard ironique d’autres…qui se sont empressés à allumer un contre feu le 24 juin, en exigeant que le maintien de l’âge légal de la retraite (appel intersyndical du 31 mai non modifié par la suite). Ca mange pas de pain, les vacances arrivent et à la revoyure en septembre !

Grève générale ? Je le souhaite ardemment mais comment faire si l’on ne commence pas par énoncer fermement le RETRAIT ?


Re: Le retrait, premier préalable. par jcotta le Dimanche 04/07/2010 à 10:38

Je crois que nous sommes d'accord sur tout. Une nuance tout de même: bien évidemment la position de Mailly n'est pas assimilable à celle de Thibault ou Chérèque. Le point de départ est bien l'exigence du retrait de la contre réforme gouvernementale, comme il le dit, et non son aménagement comme le réclament les autres. Mais la journée de grève telle qu'elle s'est déroulée revient qu'on le veuille ou pas à une journée d'action. La question est celle du combat pour l'unité qui contraigne à la grève générale. Et là, FO devrait avoir une place particulière à tenir, puisque seule confédération à être sur la ligne du retrait. Par exemple pourquoi nul ne prend l'initiative de rassembler des centaines de délégués de toutes organisations syndicales pour dire que c'est cela qu'il faut, pour le retrait pur et simple! Ces délégués existent sur cette aspiration, celle du retrait et de la grève générale pour l'obtenir, tant à FO qu'à la CGT ou ailleurs. Ne serait-il pas bon qu'une initiative dans ce sens soit prise par ceux qui en ont les moyens?
J C


Re: Le retrait, premier préalable. par regis le Lundi 05/07/2010 à 15:37

J’ai écrit ce billet passablement énervé, convenez qu’il y matière à l’être. Mais la raison doit prévaloir. Pour ma part, j’ai appelé à la discussion avec les salariés et militants d’autres syndicats, soucieux que mon organisation syndicale ne s’enferme pas dans un splendide isolement. FO pouvait il faire autrement le 15 juin ? Ce n’est pas tant, en ce qui me concerne, le problème de la journée d’action, il était, me semble t-il, à cette étape nécessaire de conforter un pôle de résistance. Bien entendu, ce n’est pas avec ces journées d’action que l’on pourra gagner.

Le problème reste entre la nécessité de la grève générale et la persistance d’une conscience de classe encore imprégnée des défaites qui, au-delà du petit jeu des directions syndicales qui tire du même côté, le rapport de forces dans le camp salarial n’est, abruptement,  pas si évident : l’importance de fixer le but : le retrait puis s’en donner les moyens : la grève générale.

De toutes façons, nous n’avons pas le choix. Quiconque ne se bat pas pour cela, ne se donne pas les moyens de donner un coup d’arrêt à la catastrophe sociale (derrière, la réforme de la sécu, les coupes claires dans les budgets de l’Etat et des collectivités etc…).   


par Anonyme le Dimanche 04/07/2010 à 20:56

Florence Woerth à la tête d'une petite écurie de galop

Publié le 01/07/2010 à 09:57 AFP

http://www.lepoint.fr/insolite/florence-woerth-a-la-tete-d-une-petite-ecurie-de-galop-01-07-2010-472191_48.php 


Réduire son ISF en achetant des chevaux de course

Les Echos - 28/11/2008

http://www.pro.orange.fr/patrimoine_et_vie_privee/dossier/patrimoine/piste-10-reduire-son-isf-en-achetant-des-chevaux-de-course.html

La fée ISF au secours des PME

vendredi 17 avril 2009

(...) La dream team de Bercy fait passer un message aussi simple que percutant : la mesure, loin d’être une vulgaire ristourne fiscale à ceux qui n’en ont pas besoin, est une magnifique machine à relancer l’économie. « C’était déjà très important quand il n’y avait pas de crise, c’est encore plus important aujourd’hui pour les petites entreprises » a par exemple martelé Woerth sur France info. « On privilégie les petites entreprises, il faut arrêter ces polémiques inutiles, stériles, stupides ».

Mon ISF pour un cheval !

14/05/10

ISF, PMU, CQFD ! L'investissement dans les PME permet d'alléger la facture de l'impôt sur la fortune. Du coup, quand une société a pour objet d'acquérir des chevaux de course, la taxation du patrimoine sert à financer ce qui symbolise le mieux la richesse ! Il n'empêche que le montage est parfaitement légal. Il a reçu le visa de l'AMF.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/020540344249-mon-isf-pour-un-cheval--.htm


Photo des bonnes copines

Mme Woerth créatrice de l'écurie DAM'S, N. Belinguier femme du patron du PMU en 08 (date création Ecurie des Dames) etc... ET Mme Fillon...

http://www.ecuriedams.com/courses_elevage_avril_2008.jpg?preload=[type+Function]&myInterval=1



par Anonyme le Dimanche 04/07/2010 à 20:57

Florence Woerth à la tête d'une petite écurie de galop

Publié le 01/07/2010 à 09:57 AFP

http://www.lepoint.fr/insolite/florence-woerth-a-la-tete-d-une-petite-ecurie-de-galop-01-07-2010-472191_48.php  


Réduire son ISF en achetant des chevaux de course

Les Echos - 28/11/2008

http://www.pro.orange.fr/patrimoine_et_vie_privee/dossier/patrimoine/piste-10-reduire-son-isf-en-achetant-des-chevaux-de-course.html

La fée ISF au secours des PME

vendredi 17 avril 2009

(...) La dream team de Bercy fait passer un message aussi simple que percutant : la mesure, loin d’être une vulgaire ristourne fiscale à ceux qui n’en ont pas besoin, est une magnifique machine à relancer l’économie. « C’était déjà très important quand il n’y avait pas de crise, c’est encore plus important aujourd’hui pour les petites entreprises » a par exemple martelé Woerth sur France info. « On privilégie les petites entreprises, il faut arrêter ces polémiques inutiles, stériles, stupides ».

Mon ISF pour un cheval !

14/05/10

ISF, PMU, CQFD ! L'investissement dans les PME permet d'alléger la facture de l'impôt sur la fortune. Du coup, quand une société a pour objet d'acquérir des chevaux de course, la taxation du patrimoine sert à financer ce qui symbolise le mieux la richesse ! Il n'empêche que le montage est parfaitement légal. Il a reçu le visa de l'AMF.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/020540344249-mon-isf-pour-un-cheval--.htm


Photo des bonnes copines

Mme Woerth créatrice de l'écurie DAM'S, N. Belinguier femme du patron du PMU en 08 (date création Ecurie des Dames) etc... ET Mme Fillon...

http://www.ecuriedams.com/courses_elevage_avril_2008.jpg?preload=[type+Function]&myInterval=1



Re: par Anonyme le Dimanche 04/07/2010 à 22:28

La fée ISF au secours des PME

http://www.bakchich.info/La-fee-ISF-au-secours-des-PME,07433.html


par la-sociale le Dimanche 04/07/2010 à 22:52

Demission de Joyandet et Blanc, ce dimanche. Et la suite, c'est pour quand?


Re: par quent1 le Lundi 05/07/2010 à 10:59

Suite prévue au plus tard pour le 13 juillet 23h 59' puisque planète leaders et profession politiques l'ont annoncé hier dimanche à 19 h. en langage cependant codé à l'encre noire sympathique qu'il ne restait plus qu'à déchiffrer avec quelques gouttes de jus de citron vert amer, ce qui fut fait fissa, halte aux discriminations, au tri et aux morceaux choisis ! deux gars fuyants en six gares puis arrivée ratée en gare du Var qui ne passe ni par la gare d'être Etat ni même par la voie d'Austère Liszt mais si six gares D4 départ t'a gaze glissent en pataugas, reste acquis que comme l'écrit si bien avec humour Umberto Eco les cigarettes sont, elles, affaires de partageux, mais où sont donc passés les partageux ? pas ou plus de traces d'eux en l'Etat ni même ailleurs ou j'Ivoirien ? ça s'pourrait bien, alors veuillez bien vouloir excuser ce grain de Grossel alréen ou ébroïcien posé sur la sociale qui attend la suite...Au suivant comme le chantait le grand Jacques B.


par Pialat le Lundi 05/07/2010 à 16:27

Bonjour,
je suis en accord avec votre analyse mais la donne a quelque peu changé. FO rejoint l'intersyndicale et appelle à une manifestation le 7 septembre prochain aux côtés des autres syndicats. Or, j'ai lu avec attention le communiqué commun et le terme RETRAIT est "effacé" des propositions de mots d'ordres. Serait-ce une  capitulation de plus ?
En ce qui concerne la réponse politique sur la réforme des retraites ...aucun parti ne se prononce clairement pour le retrait. Aucun ? pas tout à fait : le POI a lancé une campagne de terrain pour le RETRAIT et s'est adressé à tous les élus et dirigeants des partis PS, PC, PG...pour qu'ils soutiennent cette démarche.
A ce jour j'ai rencontré nombre de militants, de citoyens, de jeunes....qui signent cette lettre et ce quelle que soit leur appartenance politique ou syndicale. C'est la base qui résiste.
Nous pouvons ne pas partager l'ensemble des propositions de ce parti mais sur le RETRAIT restons unis : c'est une des conditions essentielles de réussite pour obtenir que le gouvernement recule.

LETTRE OUVERTE
« Dirigeants du Parti Socialiste, du Parti communiste français, du Parti de gauche, l’heure est grave.
Les travailleurs sont en droit de s’adresser à vous pour vous dire : prononcez-vous clairement.
Assez de déclarations sur les réformes souhaitables, les contre-projets ! Assez de déclarations d’intention pour 2012 !
UN SEUL MOT D’ORDRE : RETRAIT DU PROJET DE LOI SARKOZY/FILLON/WOERTH SUR LES RETRAITES
Continuer à refuser d’exiger le retrait reviendrait à donner un feu vert au gouvernement pour qu’il impose sa contre-réforme. Cela ne se peut pas !
Dirigeants du PS, du PCF et du PG, il n’est qu’une urgence : non pas aider le gouvernement à faire passer son projet meurtrier,mais prendre position tout de suite, nettement, sans aucune condition, maintenant et tout de suite pour le retrait du projet gouvernemental ».


Re: par jcotta le Lundi 05/07/2010 à 20:01

En effet le terme retrait n'est pas dans l'appel commun. Mais au risque de me faire l'avocat du diable, valait-il mieux que FO demeure seule dans son coin avec le retrait écrit en gros, et en regardant le défilé des autres? Je pense que le pari, s'il est fait, ce que j'ignore, de voir une journée se transformer sous le coup de la contre réforme des retraites, mais aussi des licenciements, des salaires, comme plus importante que prévue, nourrie par la crise politique, demeure un des paris à faire. Encore que cela se prépare. FO aurait les moyens de son côté de rassembler par exemple 1000 délégués du privé sur la ligne du retrait, et de lancer un appel unitaire pour préparer la journée sur cet axe. La vraie question est de savoir si elle le fera, ou si elle s'alignera totalement sur la journée d'action de rentrée... en attendant la suivante...
Pour ce qui est du POI, c'est vrai, il a lancé un appel. La question que je me pose est la suivante: s'il s'agit d'un appel entre soi pour avoir raison contre tous, à quoi ça sert? Si par contre c'est pour développer une ligne sur un axe correct, alors quelle bataille extèrieure sur une ligne de front unique pour entrainer et contraindre les autres? A défaut d'une bataille publique se confrontant aux autres, partis et associations genre Copernic par exemple, je crains fort que nous ne soyons ramenés à la première question....
Mais peut-être avez vous des éléments qui pourraient m'éclairer.
Bien amicalement
JC


Re: par Pialat le Lundi 05/07/2010 à 20:59

Si je notais l'absence du terme retrait, c'était davantage par souci de clarification. Ceci étant dit il me semble important dans la situation dans laquelle la classe ouvrière se trouve actuellement et devant la crise politique que nous traversons que FO se décide à rejoindre l'intersyndicale pour ne pas se trouver "isolée" et ne pas "casser" une image d'unité voulue par beaucoup de travailleurs. La question que vous posez est essentielle FO lancera t-elle un appel unitaire pour préparer le 7 septembre prochain sur l'axe de retrait ou attendra t-elle ? Seul l'avenir nous en informera.
Pour ce qui concerne le POI, tant décrié, tant ignoré, tant méconnu, je ne pense pas que l'appel lancé pour le retrait ait pour but "d'avoir raison contre tous". Ce parti a initié la création de comités d'unité avec des militants du PS, du PC, du PG....des syndicalistes, des salariés..sur la base du retrait et ils sont -sans doute pas suffisamment- nombreux à fonctionner dans différents départements.
Militante socialiste dés l'age de 16 ans, j'ai été "invitée", il y a 5 ans maintenant à démissionner de mon poste de secrétaire de section de ma ville pour avoir pris position pour le non au référendum en mai 2005 et compte tenu de la situation du moment il me paraissait important de continuer à défendre les intérêts de ma classe. J'ai depuis peu crée un comité d'unité sur l'axe du retrait qui rassemble des responsables syndicaux FO CGT SUD CFDT et des militants du PS, du PG... et nous avons lancé sous forme de lettre ouverte un appel à nos élus, à nos dirigeants politiques afin qu'ils se prononcent clairement. La discussion que nous avons entre nous est des plus enrichissante et le dialogue parfois des plus vif mais un terme nous unit c'est "retrait". Nous avons également rencontré Copernic/Attac lors de débats organisés par leurs soins et ils ont refusé tout débat politique sur notre secteur. Seule une information auprés de la population leur parait, semble t-il, plus porteuse. Je pense, au contraire, que l'information ne suffit pas et qu'il faut faire comprendre aux citoyens que si les revendications sont portées par les syndicats, seuls nos élus voteront !
Pour être tout à fait honnête je précise que j'ai rejoint le courant socialiste du POI depuis sa création et que j'engage toutes mes forces dans l'édification de ce parti indépendant, seul à répondre ce jour à mes attentes. Je n'occulte aucune difficulté mais je crois, aujourd'hui qu'il est nécessaire de nous doter d'un véritable parti ouvrier ancré dans la lutte de classes et je fais fi des divergences de courants pour ne retenir que l'unité. 
Bien amicalement.

 

Lettre ouverte aux dirigeants du PS, du PC, du PG, aux LE COMITE D’ACTION POUR L’UNITÉ EN DÉFENSE DES RETRAITES ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Nous adressons aujourd’hui cette lettre ouverte aux dirigeants politiques

afin qu’ils se prononcent sur le

RETRAIT DU PROJET DE LOI GOUVERNEMENTAL

SUR LA RÉFORME DES RETRAITES

Le gouvernement a fait connaître le 15 juin sa contre-réforme des retraites : c’est une agression contre tous les

travailleurs, du public et du privé, des villes et des campagnes, les retraités, les actifs, les chômeurs, les jeunes.

CONCRÈTEMENT POUR NOUS, TRAVAILLEURS ET FUTURS RETRAITÉS, C’EST...

,

L’allongement à 62 et 67 ans de l’âge légal de départ en retraite et de retraite à taux plein.

,

L’allongement à 41,5 annuités de la durée de cotisation.

,

pure et simple de leur salaire).

L’augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires (ce qui se traduit par une baisse

,

La remise en cause de divers aspects des régimes spéciaux.

,

C’est cotiser et travailler plus longtemps et renoncer à un acquis social gagné par nos aînés de haute lutte !

La remise en cause du code des pensions civiles et militaires.

DANS QUEL BUT ?

a

Paupériser un peu plus les salariés

a

Enrichir toujours plus le patronat et les banques.

a

Donner des gages aux agences de notation financières internationales.

LA PREUVE :

a

pour satisfaire les besoins des « marchés » spéculateurs.

D’un côté, le gouvernement accorde 100 milliards d’euros aux banques

a

sur l’ensemble des services publics, la protection sociale et l’ensemble des droits ouvriers,

dans le but avoué de réintégrer les critères de Maastricht, en particulier les 3 % de déficit

budgétaire d’ici à 2013 et ce, sur le dos des citoyens.

L’heure est grave. Les travailleurs et les salariés sont en droit de s’adresser aux dirigeants du Parti socialiste,

du Parti communiste français, du Parti de gauche… et de leur dire :

D’un autre côté, le gouvernement fixe à 100 milliards d’euros les « économies » à réaliser

PRONONCEZ-VOUS CLAIREMENT !

UN SEUL MOT D’ORDRE : RETRAIT DU PROJET DE LOI !

Créé le 20 avril dernier à Tarascon par des militants PS, POI, PG, des militants syndicaux CGT, FO, CFDT, FSU, SUD,

des citoyens, notre comité s’est réuni pour défendre, UNIS et ENSEMBLE, les retraites et la protection sociale.

 

PREMIERS SIGNATAIRES : NIOLA ALEXANDRA, syndicaliste. BERNARD JEAN-LOUIS, militant PS. ALIVON MICHEL, délégué du personnel, syndicaliste des hôpitaux des portesDELEUZE JEAN-PIERRE, syndicaliste des hôpitaux des portes de Camargue. TOMASO ANDRÉ, militant PG. RICARD VALÉRIE, syndicaliste des hôpitaux des portesHORTOLAT MARYSE, syndicaliste. DUFOUR ENNA, conseillère municipale. RÉGIS CHRISTIAN, syndicaliste, LADOUX ALAIN, enseignant. CHAPOULIE GUY, conseillerGARNIER PASCALE, déléguée syndicale. DELEUZE LAURENCE, militante POI. LACERES JACQUES, retraité Education nationale. BERNARD MARIE-CHANTAL, conseillèreROCA PASCAL, militant PS. LABAT OLIVIER, syndicaliste postier. DEVITO CHRISTIAN, délégué syndical. DONO jean jacques, syndicaliste postier.

VAUDOUX HUBERT

syndicaliste enseignant POI.

, militant syndicaliste. CHEZE SARAH, retraitée Education nationale. ANDRÉ CLAUDE, militant POI. MEKHALFA NADIA, agent d’animation. LABAT BERNARD,MOURIC PATRICK, enseignant, militant POI. MAGNI ROGER, militant POI. ABDELLAOUI AHMED, syndicaliste. JARMASSON ANDRE, militant PS.

de Camargue.

de Camargue.

municipal.

municipale, déléguée syndicale.

Je m’associe à cette lettre ouverte

Nom, prénom, qualité Adresse Tél. – e-mail Signature Soutien


Re: par regis le Mardi 06/07/2010 à 02:52

Me permettez vous d’intervenir dans votre débat ?

A titre personnel, j’ai signé la pétition du POI à la demande de camarades de mon syndicat car je n’ai pas deux langages : le retrait. Mais celle-ci concerne un appel aux seuls partis politiques.

Reste que nous le voulons ou non, la bataille se déroulera sur le terrain syndical (ou plus exactement sur le terrain de la lutte de classe directe). On peut penser que FO capitule ou trahit mais que pouvions nous faire après le 15 et le 24 juin ? Pour ma part, je me suis prononcé pour un appel en commun, avec maintien de notre part, strict du retrait et déploiement du syndicat pour convaincre salariés et militants sur ce but d’ici septembre ; ce que mes camarades et moi nous nous efforçons de faire.

Les coups que nous avons subi depuis de nombreuses années font que tout n’est pas aussi simple : j’ai dû m’expliquer auprès d’adhérents pourquoi nous n’appelions pas au 24 juin (c’est leur droit d’être en désaccord, c’est le mien de m’expliquer ; j’ai assez dit que si leurs  responsables ne conviennent plus, il faut les « lourder »…)  Nombreux sont ceux qui hésitent sur la grève générale. Ce qui est rassurant, c’est que la montée à Paris du 15 a atteint des records. Pour ma part, je pense que la confédé est trop engagée sur le retrait pour faire volte face. Il reste, comme le dit Jacques Cotta, de ne pas se contenter de lettres de Mailly aux représentants des syndicats mais de prendre des dispositions de combat pour qu’un maximum de militants s’adressent à leurs « collègues » syndicaux et professionnels sur le retrait et les moyens de l’obtenir.

Croyez bien que je m’honore de n’être le « béni oui-oui » de personne.

Amicalement.  


Re: par Pialat le Mardi 06/07/2010 à 15:45

Bonjour,
Je suis consciente effectivement que la bataille se déroulera sur le terrain syndical ou comme vous le précisez sur le terrain de la lutte de classe directe. Je souhaite que le combat que vous menez au sein de FO soit réussi et que le 7 septembre nous pourrons sans ambiguité possible exiger le retrait.
Cela étant, il est également urgent de "sensibiliser" les citoyens sur l'injustice de la réforme des retraites proposée par le gouvernement. 
C'est le but de la lettre ouverte initiée par le POI. En ce qui me concerne, ce matin nous avons diffusé avec des camarades du PS, du, PC, du PG et des syndicalistes la lettre dont j'ai joint copie dans mon dernier commentaire et je peux vous assurer que nombre d'entre nous est "scandalisé" par cette réforme. En 1 heure de temps pas moins de 150 signatures ! Et d'autant plus facilement, si je peux m'exprimer ainsi, que de nouvelles "révélations" dans l'affaire WOERTH ont été annoncées par la presse ainsi que de nouvelles restrictions concernant nos étudiants, nos handicapés et les maladies longue durée...entre autre  à venir ! Un véritable sentiment d'injustice grandit et beaucoup attendent la position des syndicats notamment sur la grève générale.
A mon sens l'action syndicale et l'action politique sont complémentaires. Elles ne doivent en aucun cas s'opposer : c'est mon opinion !
Bien amicalement.


Lien croisé par Anonyme le Lundi 12/07/2010 à 18:47

Is he Woerth it, franchement? : EN ATTENDANT H5N1 : "http://la-sociale.viabloga.com/news/derriere-woerth-sarko... "


Lien croisé par Anonyme le Mardi 27/07/2010 à 22:58

"Avec Nicolas Sarkozy et Eric Woerth voila Bernard Thibault qui entre dans la da : " Voir sur notre site l’article « de l’affaire Woerth à la crise politique, sociale et morale, le poisson pourrit toujours par la tête » à l’adresse suivante : http://la-sociale.viabloga.com/news/de-l-affaire-woerth-a-la-crise-politique-sociale-et-morale-le-poisson-pourrit-toujours-par-la-tete "



Archives par mois


La Sociale

Il Quarto Stato