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L’humanisation de la nature. L’échange. La contradiction capitaliste

Par Pierre Assante • Bibliothèque • Samedi 24/04/2010 • 1 commentaire  • Lu 2689 fois • Version imprimable


Qu’est-ce qui pousse sur l’itinéraire qui le mène de l’humanisation de la nature et la naturalisation de l’homme vers la critique de l’économie politique et l’usage de cette critique dans l’action sur la transformation du monde ? 

C’est un itinéraire extrêmement intriqué.

La constatation de la misère, des inégalités de classe, lui donne la mesure des obstacles aux mouvements de l’humanité vers cette humanisation de la nature.

La constatation que les lois de l’échange capitaliste sont un obstacle de plus en plus grand à l’échange lui donne la mesure des nécessités de transformation pour libérer l’échange humain et aller vers cette naturalisation de l’homme.

Il constate aussi qu’il y a fonction production et fonction échange, mais que ces fonctions constituent la fonction unique production-échange. 

A partir du moment où la fonction principale de l’homme, de par son itinéraire évolutif passé le place en première ligne de la prise de conscience en mouvement de la nature sur elle-même,  la libération de l’échange pour en « multiplier » la quantité et la qualité devient la tâche première de l'humanité et la libération du mode de production capitaliste par sa transformation en un mode de production qualitativement nouveau devient l’urgence dans cette tâche et cette exigence nouvelle de l’échange humain.

L’activité militante au quotidien, dans sa résolution des revendications humaines immédiates au quotidien, et dans son cadre de la lutte de classe ne peut pas faire abstraction de cette visée globale qui est le mouvement général de l’espèce humaine. Si l’activité militante réduit son action au quotidien à la visée étroite de « l’entourage temporel et spatial immédiat » du quotidien, elle réduit son action à la conservation, et la conservation à la régression relative ou absolue. 

Il est donc temps non de faire de nouveaux « montages mécano » dans le style des tentatives actuelles de « quel parti, quelle organisation, quelle relation », mais d’introduire dans l’expression et l’action des revendications économiques, politiques, « culturelles », la conscience ce mouvement général de l’humanité. C’est à ce prix et d’une façon concomitante que les éventuels « mécanos » prendront un sens, une réalité et une efficacité.

Lorsque la révolution informationnelle mondialisée entre comme technique dans la production et l’échange humain, on mesure à quel point le frein du capital devient obsolète et mortifère. De même on comprend que l’action qui limite la lutte au quotidien douloureux que vivent les classes exploitées à une réforme sans visée globale est vouée à l’échec sur ses objectifs au quotidien et au « découragement des masses », au « désespoir de Renault ». 

Mon point de vue est que pour développer le nouveau en la matière d’organisation des luttes, il faut non partir de zéro, pas plus que partir de zéro est imaginable en matière de tout mouvement de l’humanité et de la nature, mais partir de l’existant pour le transformer qualitativement, le faire fructifier, à l’image du fruit qui naît de la contradictoire dialectique interne. C’est faire agir le lien qui unit tout mouvement partiel à son ensemble.

Pierre Assante, 24/04/2010 http://la-sociale.viabloga.com/news/l-indifference

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Commentaires

Lien croisé par Anonyme le Lundi 17/11/2014 à 01:41

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