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Laisser les morts enterrer leurs morts

Par Denis Collin • Actualités • Mercredi 20/07/2011 • 10 commentaires  • Lu 5736 fois • Version imprimable


Scandale sexuel, guerre des petites phrases, stupides provocations d’Eva Joly, riposte semi-xénophobe du premier ministre, tout est fait pour que les questions essentielles qui concernent les classes populaires, la jeunesse et l’avenir de la nation soient esquivées. En plongeant dans tous les pièges, les socialistes, embarqués dans l’aventure douteuse des primaires, préparent presque méthodiquement la remontée des intentions de vote de l’actuel président, voire sa réélection en mai 2012. Il n’est pas certain maintenant que le scénario-catastrophe d’un deuxième mandat pour Nicolas Sarkozy puisse être évité… Pour les observateurs de la vie politique italienne, il est clair que la longue domination du berlusconisme sur la politique de ce pays ne tenait pas aux qualités exceptionnelles du « caïman » (le nom sous lequel Nanni Moretti avait portraituré le premier italien) qu’à la faiblesse congénitale d’une gauche déboussolée, animée principalement par les vestiges décomposés du PCI, sous les noms successifs de Pds et de Pd. Mutatis mutandis, le sarkozysme pourrait bien bénéficier des mêmes circonstances favorables.

 

Plusieurs solutions s’offrent à qui refuse de voter idiot. La première serait de chercher un candidat « radical » qui permettrait au premier tour d’exprimer la défiance à l’égard du candidat socialiste (quel qu’il soit). Dans cette première catégorie se rangent tous ceux qui veulent soutenir la candidature du Front de Gauche, c’est-à-dire celle de Jean-Luc Mélenchon. Nous avons eu l’occasion d’exprimer ici nos réserves sur les flous et les erreurs du leader du PG. Il reste qu’il est une voix forte, avec un vrai talent oratoire et semble apte à faire entendre le point de vue traditionnel de la gauche face à un PS strauss-kahnisé jusqu’à la moelle, ainsi que nous avons pu le montrer. La deuxième solution consisterait à  tenir l’élection présidentielle pour un simple référendum contre Sarkozy et par conséquent de voter socialiste dès le premier tour, quand bien même les « primaires » désigneraient une chèvre pour représenter le parti de la rue de Solferino. Position politique réaliste, mais peu apte à convaincre tous ceux qui sont convaincus par le « tous pourris » ou qui cèdent au désespoir. La dernière solution serait tout simplement de délaisser ces élections, sortes de jeux du cirque qui ne présentent plus aucun enjeu politique réel, comme le donne à penser l’indistinction radicale des socialistes et de la droite face à la crise économique : entre Socrates, Zapatero et Sarkozy, il est bien difficile de dire qui a eu la politique la plus droitière. L’abstention serait ainsi, si elle devenait massive, un véritable mouvement antisystème, visant à priver de toute légitimation « démocratie », cette façade de république qu’est la Ve République, entièrement aux mains de l’oligarchie.   

Sans vouloir (ni pouvoir) trancher a priori entre ces trois hypothèses, il semble qu’on pourrait mieux les éclairer par quelques considérations plus générales sur les caractéristiques de la période.

En premier lieu, l’opposition entre la gauche réformiste et la gauche radicale est largement obsolète. Le PS peut difficilement être classé comme parti réformiste puisque les « réformes » qu’il envisage sont si modestes et qu’elles ne se proposent aucune transformation sociale sérieuse – pour mémoire rappelons que la gauche réformiste à l’ancienne se proposait d’aller au socialisme par des réformes graduelles et même, ô audace inimaginable aujourd’hui, par des « réformes de structure anticapitalistes ». De son côté la gauche radicale ne l’est qu’en parole. Elle ne propose rien de très différent des recettes du vieux réformisme. Le Front de Gauche, très timoré, ne propose ni la remise en cause des traités européens comme celui de Maastricht, ni la sortie de l’euro. Nous laissons de côté le NPA réduit aujourd’hui au vieux bastion des amis de Krivine qui combine, comme toujours depuis les années 60, la fièvre révolutionnariste la plus infantile et la capitulation devant les vieux appareils du mouvement ouvrier. Ces postures traditionnelles des deux « ailes » de la gauche ne correspondent plus à rien – si jamais elles ont correspondu à quelque chose. Là encore si l’expérience italienne peut nous apprendre quelque chose, c’est bien cela. Les dernières élections n’ont vu ni une poussée du centre-gauche (le PD) ni une poussée du pôle radical de l’ex-PCI (PRC, PDCI), mais la percée de candidats plus ou moins marginaux par rapport aux appareils. Ainsi Pisapia à Milan est certes un militant du PD, ex-communiste, mais plus nettement à gauche que l’ensemble de son parti et relativement indépendant de l’appareil. De Magistris, qui empêche Naples de retomber dans l’escarcelle de Berlusconi, est un militant de IDV (le parti de Di Pietro), mais plutôt très indépendant de la ligne centriste de son parti et favorable au « socialisme libéral » - dans le sens italien de l’expression qui renvoie au « parti d’action » et à Carlo Rosselli. Très populaire aussi, le gouverneur des Pouilles, Nichi Vendola, venu lui du PRC, réélu l’an passé, maintient des positions fermes sur le plan social et en même temps il propose systématiquement l’alliance aux autres partis de gauche et du centre-gauche. En France, malheureusement, nous n’avons ni Pisapia au PS ni Vendola au Front de gauche.

En second lieu, la vieille forme « parti » est morte et bien morte. Alors que la décomposition droitière du PS et l’existence peu discutable d’un large courant « radical » dans le salariat auraient dû profiter au PG, au PCF ou au NPA, on n’a rien vu de semblable. Le déclin du PCF se poursuit inexorablement et tant le PG que le NPA restent des partis réservés à une petite élite militante, incapables de mobiliser durablement les citoyens qui partagent leurs idées. Le PS n’est en rien un parti de masse, mais seulement un parti d’élus et d’employés des collectivités locales à direction socialiste… Les jeunes, en particulier, semblent, extrêmement réticents à s’engager dans des machines bureaucratiques où les chefs se cooptent et décident de tout en fonction de jeux d’influence obscurs et où la démocratie se résume à « cause toujours ! ». Le « parti de masse » hérité de la vieille social-démocratie de la fin du XIXe siècle était essentiellement un organe destiné à discipliner une classe ouvrière rebelle et méfiante à l’égard de l’action politique parlementaire, toujours conduite par les « beaux messieurs ». Il faut sur ce point lire et relire Les partis politiques de Roberto Michels, un livre écrit au début du XXe siècle qui permet de comprendre la réalité d’aujourd’hui. Le parti de masse s’est largement transformé en parti entrepreneurial, au service d’un chef (voir les analyses de Mauro Calise, http://la-sociale.viabloga.com/news/le-parti-personnel ) et ceci ne vaut pas seulement pour les « partis de gouvernement », mais se propage dans toutes les formations politiques, même les plus radicales, toujours à la recherche d’un « caudillo » ou d’un « lider maximo ». À l’opposé, les formes d’organisation « en réseau », fondée sur la communication horizontale et l’auto-organisation des groupes locaux, restent encore largement expérimentales même si elles ont fait la preuve de leur efficacité en Tunisie et en Égypte ou dans le mouvement des indignés en Espagne.

En troisième lieu, il faut prendre la mesure de ce qui s’est passé dans la jeunesse, à l’échelle internationale et dans notre pays. Dans les pays arabes, ce sont les jeunes, généralement diplômés, souvent « branchés » qui ont été à la pointe du combat. Mais c’est aussi le cas dans les mouvements de résistance aux politiques d’austérité en Espagne, au Portugal ou en Grèce. À l’inverse les meetings et manifestations organisées par les appareils traditionnels (syndicaux et politiques) rassemblent les plus âgés, plus disciplinés et plus prompts à rentrer dans le rang quand les chefs retirent le tapis (ainsi qu’on l’a vu lors du mouvement contre la réforme des retraites en France au printemps et à l’automne 2010. Or les jeunes générations sont réticentes (c’est le moins que l’on puisse dire !) à l’organisation à l’ancienne, aux discours pompeux des chefs géniaux ainsi qu’à la vieille phraséologie marxiste. Lucide jusqu’au cynisme, individualiste – mais ce n’est pas un défaut ! – et capable de grands élans collectifs, la jeune génération n’a pas grand-chose à voir avec les portraits méprisants qu’en dressent souvent les vieux revenus de tout qui peignent en rouge l’époque de leur jeunesse. Il est incontestablement plus intelligent et plus libérateur de refuser l’autorité des vieux partis que de sombrer dans la folie maoïste, castriste ou guévariste comme l’on fait tant de soixante-huitards – pour ne rien dire de « ceux qui sont passés du col Mao au Rotary », de la révolution au « dîner du Siècle ». Certes, les perspectives politiques immédiates sont loin d’être claires. De nombreux jeunes sont à la fois lucides et pessimistes (mais un pessimiste est souvent un optimiste bien informé !) parce qu’eux non plus ne voient pas d’issues et se tournent parfois vers les plus anciens pour y chercher des modèles, quête bien vaine, mais qui pourrait permettre que soient transmis une expérience et des outils théoriques.

Les divers groupes de la gauche radicale (trotskistes et Front de gauche inclus) sont voués à l’impuissance faute de comprendre la réalité  politique présente en ce qu’elle échappe définitivement aux schémas classiques, rabâchés jusqu’à la nausée depuis des décennies. Aussi nobles soient-ils, les appels à la tradition républicaine française ne semblent guère plus efficaces. Il faut laisser les morts enterrer leurs morts, comme le rappelait au début du 18 brumaire de Louis Bonaparte. Il est temps de verser du vin nouveau dans outres nouvelles.

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Commentaires

maximes et marxismes par na dire gros sel vents et marées le Vendredi 22/07/2011 à 00:02

Mortifère Reprise "laissez les morts enterrer leurs morts" et surtout, pour ne pas perdre votre temps, laissez les s'enterrer eux-mêmes, personne n'est plus vraiement dupe des tromperies sur étiquettes de la part des partis et groupuscules qui n'ont plus guère de troupes et idées sociales en magasin mais s'excitent à dire parler en notre nom sans vraiment écouter, entendre, ce qui sourd sous la souffrance et la casse sociale, à quoi "sert" de ressasser les méfaits des temps modernes de l'impérialisme, stade suprême de la mort annoncée puisque depuis combien de temps rien ne change en ce vieux monde que l'art minimaliste de la critique sans construire du neuf en reprenant un peu du mieux d'un vieux passé qui s'effrite et se réduit comme Peau de chagrin
Et en tous domaines appliquer cette vieille maxime, marxiste ? "laissez les morts..." ? savez-vous ou saurons-nous conduire sans peine et avec succès un monde un peu plus ouvert et moins froid ? Et en quelle compagnie ? faut-il Angkor que, comme sans cesse dans le passé, tout change pour que rien ne change ? et la petite histoire de la "mélancolie" des disparus du Mouvement ouvrier construit-elle la grande Histoire sociale puisque plus personne ne la reprend et ne la sent cette Histoire sociale ?
Où donc git ici "le renouveau d'une pensée de l'émancipation" sociale et politique quand tout se brise en mille éclats et que le Vieux passé reste cloué au pilori, repris d'aileurs la Sociale était pourtant un joli nom antique, nom de Fabrique repris à d'autres constructeurs modestes et quand même parfois connus, bâtisseurs qui, eux, en combattant dur avaient alors encore la chance de croire et de vouloir un futur un peu meilleur pour toutes et tous, ils espéraient un destin un peu plus souriant pour les suivants, chaque site de récalcitrants du "nouveau siècle" sur lequel "Nous cheminons entourés de fantômes au front troué", et ils sont nombreux les sites samizdat, se choisit la Reprise nominative de ce qui à l'époque n'était pas encore marque déposée, bien mal acquis que de mêler la politique vue au jour le jour aux vieux combats, manque d'imagination ? ou opportunisme ? ou impuissance ? ou ? Laissez-les morts dormir en paix, La Mastication des morts...D.K. n'a pas vécu, la vie est un théâtre d'ombres...Comprenne qui pourra...à qui la faute, victor Hugo discours d'un grand à l'assemblée...


Morts vivants , par merle le Vendredi 22/07/2011 à 14:00

Cher Denis,

« Laisser les morts enterrer leurs morts… » : merci pour ton constat lucide qui secoue les benoîtes certitudes socialistes (cf. sondage IFOP de ce matin : « Hollande bat Sarkozy de 14 points au second tour »), autant que les enthousiasmes vent-en-poupe du candidat FdG (cf. blog Melenchon).
Merci aussi, à ce sujet, de rappeler in fine mon article, vieux d’un an, « Des infortunes de la vertu ? », article auquel je ne changerai rien. Sauf à ajouter quelques considérations.
Une fois encore (déformation professionnelle, et tant pis si la visite est pesante), je me retourne vers l’Histoire : non pour laisser les fantômes d’un monde perdu nous envoûter, mais par pour mieux nous situer, au présent.
Sur le temps long Restauration-Monarchie de Juillet, alors qu’une bourgeoisie repue reniait la Révolution qui avait pourtant permis son avènement, c’est sous l’égide des grands fantômes républicains que les démocrates petits-bourgeois situaient leurs espérances. La République, l’application de la Constitution de 1793 assureraient le bien commun… Les premiers militants ouvriers s’inscrivaient également dans la révérence à la Montagne, mais, confusément encore, cette République démocratique, ils la voulaient aussi sociale : aucune fidélité ne pouvait vraiment fonder cette revendication qui naissait des réalités nouvelles du présent.
Lorsque la République pointa fugitivement son nez en 1848-1851, et à nouveau par surprise en 1870-1871, on sait qu’elle répondit aux revendications ouvrières par deux massacres sans précédent dans l’histoire de la capitale.
Dorénavant, alors que dans sa masse (encore grandement paysanne et artisane), le peuple français adhèrera à une République promotrice de libertés publiques, d’éducation, de progrès social (et qui s’en plaindrait), mais non de « révolution rouge », c’est dans la fidélité révolutionnaire aux Insurgés de Juin 1848, aux Combattants de la Commune, que la fraction la plus politisée du mouvement ouvrier situera ses espérances. Alors même que, aussi dures, et parfois sanglantes, qu’aient pu être les répressions des mouvements revendicatifs, les ouvriers intériorisaient non seulement les valeurs de la République « bourgeoise », mais encore celles d’une société capitaliste qu’ils ne voulaient pas abattre, mais dans laquelle ils voulaient « seulement » mieux vivre. Contradiction majeure entre la référence révolutionnaire spectrale et les nécessaires compromissions « réformistes » au quotidien qu’assumèrent les différentes tendances socialistes, les « révolutionnaires » guesdistes au premier chef.
À l’issue de l’effroyable guerre impérialiste de 1914-1918, le soleil rouge qui se levait à l’Est sembla réchauffer les fantômes des barricades françaises, et leur donner chair. L’annuelle Montée au Mur des Fédérés parut un temps n’être pas que salut aux Grands Disparus, mais annonce du grand chambardement.
Bousculant le modéré programme du Front populaire, la vague de grèves de 1936 ne déboucha pourtant pas sur la Révolution, mais sur le bonheur de vivre au présent, tandems, guinguettes et plages des premiers congés payés. Le grand soleil de l’été 36 apprivoisait les fantômes révolutionnaires, alors même que des milliers de jeunes ouvriers français allaient faire le sacrifice de leur vie dans les Brigades internationales.
Et paradoxalement (en apparence seulement), au lendemain de la terrible seconde guerre mondiale, cette aspiration hédoniste au mieux-être, au mieux-vivre, à « l’échappée belle » hors du quotidien, aspiration inlassablement soutenue par les luttes syndicales et politiques, s’épanouira dans le grand passage à la Modernité des Trente Glorieuses. Modernité qui, sauf pour les initiés éduqués, rompt les liens avec le passé national et (1968 d’une certaine façon aidant) immerge la jeunesse (rescapée des guerres coloniales) dans la culture étatsunienne, le nez sur la vitre d’un présent le plus immédiat, à la mode du temps. Mais n’est-ce pas une évidence pour la jeunesse d’apprendre à marcher et voler de ses propres ailes, quitte à tuer les pères (voire mères ?).
L’effondrement du courant communiste officiel et son adhésion en roue de secours au P.S, le ralliement massif de militants « révolutionnaires gauchistes » au réformisme social-démocrate ont entériné le passage à une réalité nouvelle et proclamée seule possible, celle de l’alternance plus ou moins organisée entre deux courants gestionnaires de la société capitaliste, renvoyant toute alternative « révolutionnaire » à la gesticulation inefficace.
Il y a une quinzaine d’années, dans ce contexte de prégnance réformiste, et sans renier mes idéaux « révolutionnaires », j’ai été de ceux (et d’une certaine façon je le demeure), qui considérèrent comme nécessaire le recours à la tradition d’un « républicanisme radical – communiste » unissant l’aspiration au bien commun et l’intervention étatique. En témoigne notamment mon engagement (mais je n'engage ici que moi), avec d’autres amis, dans la création de l’Association pour la mémoire de l’insurrection républicaine de 1851, insurrection qui porta dans le Sud-Est les meilleures valeurs du républicanisme démocratique, social et laïque.
Était-ce, d’une certaine façon, ressusciter des fantômes oubiés dont seuls les initiés pratiquaient vraiment la fréquentation ? 
« Aussi nobles soient-ils », écris-tu, « les appels à la tradition républicaine française ne semblent guère plus efficaces. Il faut laisser les morts enterrer leurs morts ».
Je ne peux qu’approuver.
Les républicains rouges de 1851, majoritairement recrutés dans la jeunesse, ennemis résolus du régime présidentiel, avaient assis leur audience sur un militantisme ardent au ras du sol, au plus près des aspirations populaires. Ils l’avaient confortée d’un programme réaliste et réalisable. Ils n’avaient pas reculé devant la mise en place d’une organisation de combat face aux menaces de coup d’État.
Avec mes amis de l’Association 1851, nous avons donc, dans le grand Sud-Est et au-delà, œuvré de façon plus qu’efficace pour remettre en circulation citoyenne cette mémoire. Mais il suffit de considérer le nombre de têtes grises et de têtes blanches dans nos assemblées pour mesurer combien la jeunesse est ailleurs. Il suffit aussi de considérer l’écart entre les positions des (rares) élus de la démocratie socialiste actuelle qui soutiennent cette mémoire (et on ne peut que s’en féliciter), et celles des Insurgés, pour mesurer la distorsion entre reconnaissance formelle et engagement réel.
De toute façon, en tant que dépositaires d’Histoire, comme tant d’autres et sur bien d’autres sujets, nous avons essayé de passer ce relais. Aux jeunes de voir en quoi il peut leur être utile.

René Merle
22 juillet 2011


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Samedi 06/08/2011 à 10:32

Concordance des "Temps nouveaux", symbolique du chiffre pair 48 associé à d'autres 48 et ses suites logiques, mouvement du 22 mars BE 057 PP, période bleue de la chasse ouverte à L'oiseau bleu, comprenne qui pourra ou plutôt que Comprenne qui voudra le sens des mots et maux Caché-s qui là n'est pas du cinéma bien que j'ai apprécié à sa juste valeur cette œuvre et si en domaines politique, social, privatif, etc. il est à nouveau probable à venir et à sentir ou pressentir un avenir bouché par les tempêtes perpétuelles, et à revoir surgir les revenants du temps mort des guerres totalitaires... et que sans relâches estivales ou hivernales ou autres saisons Vers la vie sonnent et re sonnent et résonnent comme tocsin au cadran de l'horloge les heures autour de Minuit dans le siècle, faute à la crise cyclique et à la baisse tendancielle du taux de profit, il me semble que le plus tôt serait le mieux de le comprendre à plus que CIS contre l'agent orange ou à plus que 6 et/ou 666 ? 1944 En ce temps là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles, on allait même jusqu'à les tondre...14-18-44-48-52-56-60-64-68-etc.


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Samedi 13/08/2011 à 16:47

an 2011 et fatalité du destin Quent1 parfois commentatrice de vieux articles, l y a celle qu'on jette comme mouchoir usé en février en lui demandant de dégager le terrain ébroïcien qu'elle ne sait pas encore miné mais grâce à l'amitié et la fraternité constantes de deux amis communs elle ne tardera pas à connaître la Vérité, seule la Vérité est révolutionnaire, il y la plus jeunette que l'on connaisait bien depuis tant d'années et qui se disait, ainsi que son conjoint, amie de B + D, "amie" qui par compassion du genre catho ou hypocrite venait la visiter sans qu'elle n'ait rien demandé ni rapporté des ravages des pinces coupantes du crabe aux chairs vives entouré de sa dure carapace, l'information venait d'ailleurs et elle regrette de n'avoir pas enrobé ses pâtes de fruit de cyanure enrobé de confiture, enfin ce n'est pas elle la plus fautive quoique l'amitié exige la sincérité, bien avant le 28 février 2011 elle avait,sans doute par similitude d'idées philosophiques, convoité la place puis éprise l'avait prise, de même que D.C. elle a caché la Vérité, petits meurtres entres amis,vous avez dit la sociale et la sagesse unies ? le domaine privé relève aussi du social et de l'histoire, les petites histoires nous disent un peu de la grande, voir la littérature et la poésie immortelles et rien à voir "ne pas désesper Billancourt" ni Sartre ni De Beauvoir, L'âge de raison et la sagesse on appelle parfois cela le coup de foudre de la soixantaine mêlé à celui de la cinquantaine, illusion et faits têtus de la jeunesse perdue et de tous nos espoirs confondus enfuis y compris dans les années 75-80 qui semblaient pouvoir recommencer bien, fatale erreur historique en domaine politique et social publics et aussi en domaine privatif et vie sociale collective, la plus gravissime des minuscules trahisons restera ancrée en le lieu de nouvel exil de la réfugiée chassée et là pas de mer ou d'océan proches, Beau Dommage et bien plus immortel et historique et dramatique le temps des assassins et les âmes fortes d'un temps révolu et les eaux-fortes 1935,Entre-ici Jean Moulin par la porte de la mémoire ouverte pour ce que tu avais su dessiner pour illustrer Armor Les amours jaunes du poète mélancolique, qui lui non plus mais pour d'autres raisons, n'aura pas vécu longtemps, souvenirs 2009 lors de 15 jours de vacances en Bretagne, cher pays de l'enfance de ma mère alréenne, souvenirs aussi de mes CD là musicaux, Les Amours jaunes, poète chanté par entre autres la Monique Morelli à la voix chaude et aussi par Pascal Héni, Idylle coupé, Déourageux, Male fleurette, Cris d'aveugle, La fin, etc. Quent1 Na dire


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Dimanche 21/08/2011 à 15:21

1/ Qui ? Quelle année ?
2/ Conseil de famille et avis entre fratrie engagée
3/ Le Cri retrouvé sans Munch qui lui en son pays d'origine sut dire NON au fascisme en des temps terribles ! Ils n'étaient pas si nombreux...
4/ Couleur nuit, laisser tomber La femme qui pleure genoux bleus écorchés sans P.P. période bleue
5/ Avoir un chez soi Elsa ou tenter sans tomber de dormir à l'hôpital psy sis juste en face de la prison où les enfermés crient jour et nuit
6/ CIS et entre autres Marina Picasso contre l'agent orange ou dites 666 ou Mourir à Venise novembre 2010
August von Platen Sonnets vénitiens et son du tocsin, Mourir à Venice, Thomas Mann, Luchino Visconti

Il est des regards à la tentation desquels personne ne résiste : par exemple le regard sur un accident de la circulation ou sur une lettre d'amour qui appartient à l'autre... Milan Kundera, ça tombe bien ! 3 lettres courriel lues accidentellement mi-avril 2011 puisqu'elles m'étaient arrivées claires et nettes sur ma b.a.l. de par la grâce des opéras t'Eure et autoroutes de l'information, lecture partielle de mi-avril 2011 et accident routier fin mai 2004, 26 et 27 dates fatidiques de même que les mois 4 et 5 et les années 1948-2004-2005-2006-2007-2008-2009-2010-2011 et dérive du climat si près de chez P.P. période bleue !  "La lecture de la lettre" PICASSO (1921) Il est des regards à la tentation desquels personne ne résiste : par exemple le regard sur un accident de la circulation ou sur une lettre d'amour qui appartient à l'autre ***** Milan Kundera

...la beauté est le chemin qui conduit l’homme sensible vers l’esprit, seulement le chemin, seulement un moyen,...

La beauté du geste...Mourir à Venise  un temps tout à fait normal en période de Toussaint 2010, dessert final début 2011, lors de ce court voyage en train à l'arrivée puis pendant le court séjour j'avais dû sans doute rater un passage de canal transversal ou un pont tournant suspendu Le Tournant, Victor Serge mais aussi plus tard perdre quelques vues antiques assassinées puisque par pur esprit matérialiste DCA aurait même poussé sa malignité ou sa "tendresse" jusqu'à faire disparaître et mourir de leur plus belle mort mes quelques images photographiques idéalistes prises à Venise lors des quatre jours de vacances d'esprit m'ayant été accordées subitement par lui, Venice c'était donc le signe de la fin mais il n'en avait Angkor dit un mot, un ami commun le fit vers moi plus tard à sa place. C'était à la fin d'une conférence sur le stalinisme J-JM suivie d'un repas gastronomique entre amis que se remarqua par cet ami une certaine complicité et des rires entre deux mets et entre eux deux, aucun rapport avec le sujet abordé ? en conférence UPE ? mais là-bas moi je n'y étais plus, j'aurais pourtant voulu dire quelques mots à l'orateur à propos d'un de ses livres et aussi à propos d'un camarade disparu mais cruel destin puisque "on" m'avait chassée du seuil de la porte de la maison bleue alors commune et dans La Maison assassinée, juste avant le départ organisé de main de maître doctoral, étaient présents deux témoins toujours vivants et ayant entendu les cruelles paroles du sage exigeant Le Chant du départ tout en en cachant les raisons profondes datant de janvier-février 1+1.
En cette mi Mars hivernale sans manteau noir ni rouge, j'avais été renvoyée, licenciée, enfermée au plus loin pour dégager leur terrain miné par mes "ondes maléfiques" et pendant les rires complices et les nouvelles amours naissantes, comme c'est bizarre, moi j'ai dit bizarrre, comme c'est être ange car moi la chti mâtinée d'alréenne je pleurai comme une Madeleine au bois et comme si souvent depuis mai 2004, 7 ans de réflexion et de réfection ratées y compris parties en fumée bleue les relectures et annotations de futurs livres avant sortie éditoriale, seuls les voisins des maisons mitoyennes et de la rue P.P.  entendaient au travers des murmures des murs, le ouveau voyage organisé j'Auray dû le pressentir seule puisque j'avais et ai toujours si souvent des prémonitions et que je sais parler aux murs, erreur fatale ou faille soudain pendant ces vacances de Tousaint où j'apprenais deux révérences tirées pour toujours, l'une amicale à l'aller, l'autre familiale au retour, puis vint le tremblement de terre par la suite avec le 1er jour de l'an neuf 2+0=1+1 tombé sans faillir le 1er janvier comme chaque année, année aussi des 28 février, mort bilan encore un des de l'histoire là si personnelle et qu'il faudra digérer sans les sanglots longs des petits violons B-D-+D+M-P. = 2-1+1 et  vive l'amitié et l'amour trahis tout comme l'ont été les révolutions SOCIALES = 2-1+1, et dire qu'il ne m'aura même pas annoncé La Dispartion d'une antique amie commune, c'étair en juillet, ce devait être trop matériel et pas spirituel ce départ de l'amitié, une de plus, elle lisait la sociale tout comme son compagnon jumeau de Diego Riveira, Adieu l'amie M.G., quand familles et amis partent il fait soudain très froid et gèle à fendre l'âme. Bonnes vacances solaires aux deux néos associés, Comprenne qui voudra si par le plus grand des hasards quuelqu'un tombe là sur ce site et bien que ce soit très improbable il va jusquà descendre tout en bas et lit les commentaires inadie Quentin B-Annie



Simples questions par Nadir aux puissances négatives mythiques le Dimanche 21/08/2011 à 16:56

DC : dans quel camp te classes-tu ? Les Morts ou les Vivants ... ? Hmm... Avec de telles initiales, c'est peut-être tranché ! Es-tu toi-même une Nouvelle ou une Vieille outre ?
Bizarre cette double référence à 'Evangile ... Permets-moi d'en ajouter une : "Sépulcres blanchis" pour une génération qui ne se lasse pas de faire, défaire et refaire le monde sans s'apercevoir que ce qu'elle refait n'a qu'un vieux goût rance de mal réchauffé et que les palabres dont elle s'est plu à assaisonner ses discours de "révolutionnaire de salon" ne sont plus entendus par quiconque :  "Jésus crie, la caravane passe"...


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Dimanche 11/09/2011 à 21:28


Re: par Nadir aux puissances négatives mythiques le Mardi 13/09/2011 à 00:23


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Vendredi 23/09/2011 à 23:57

13 septembre 2006 que s'est-il passé et où ? Laissons les morts enterrer leurs morts...


par Nadir aux puissances négatives mythiques le Dimanche 25/09/2011 à 20:00

26 juillet 2007, ses eaux vertes qui reflètent Le Monument et son rocher brisé Balade au pays des dames du temps jadis
26 mai 2004 Eve heureux 27ème h'eure et tout était déjà écrit par Le Destin puisque à cette même date symbolique fut validée une révision importante apportant modifiication de La Loi concernant les liens familiaux, loi qui fera que l'on pourra dorénavant dissoudre l'Assemblée plus facilement, pourtant un oubli important dans cette loi car il n'est nul besoin de "saisir "la "justice de classe" quand la personne est décédée, un acte de disparition suffit à prouver la dissolution des liens, laissons les morts enterrer leurs morts...La servante au grand coeur Dont vous étiez jalouse Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs Les morts, les pauvres morts ont de sombres douleurs Et quand octobre vient...C.B. l'immortel...



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