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Les docteurs Diafoirus face à la crise

Par Denis Collin • Actualités • Dimanche 14/10/2012 • 7 commentaires  • Lu 3993 fois • Version imprimable


La manifestation du 30 septembre, à l’initiative du Front de Gauche et d’une soixante d’organisations et d’associations était amplement justifiée. Le pacte Merkel-Sarkozy endossé sans vergogne par le gouvernement Hollande et le PS apparaît comme une politique folle. De nombreux économistes de tous bords le disent. François Lenglet dans son dernier livre ne ménage pas ses critiques, souvent frappées au coin du bon sens. Les « docteurs » de la troïka qui officient en Grèce, dictent au Portugal et à l’Espagne le régime à suivre et veulent aligner tous les pays de l’UE, ressemblent comme deux gouttes d’eau aux médecins de Molière, tristes Diafoirus qui ne connaissent que la saignée et feront mourir le malade sans remords pourvu que leur « science » ne soit pas mise en cause. Le constat est accablant. La Grèce, dépouillée, ruinée, par le FMI, l’UE et la Banque européenne paraît presque l’agonie. Quand le gouvernement (où siègent des Nazis qui ne gênent visiblement personne) diminue les salaires des fonctionnaires de 40%, la troïka proteste : 40% ce n’est pas assez ! Il faut baisser les salaires de 60%, disent ces messieurs qui ne se déplacent qu’entourés d’escouades de pandores. Résultat : plus la Grèce rembourse sa dette moins elle a de moyens de la rembourser. Le Portugal et l’Espagne sont sur la même pente. Le culte de l’euro, comme les anciennes divinités exige toujours plus de sacrifices et surtout, si possible, de la chair fraîche, car ce sont les jeunes générations qui subissent de plein fouet les exactions de Moloch du capital financier. La France de Hollande suit la même voie et la « gauche » du PS s’est mise à genoux avant même d’avoir livré le moindre combat. Les Montebourg et les Hamon, cachés derrière leurs maroquins ministériels sont à la manœuvre pour normaliser le PS et le faire assumer sa place de parti godillot sous la houlette de cet homme de paille qu’est Harlem Désir.

 

Situation presque désespérante. Car personne ne voit sérieusement comment on en pourrait sortir, pour la simple raison que personne ou presque n’identifie clairement la nature de ce qui est en cause. La crise que nous traversons, en effet, n’est pas simplement une de ces crises conjoncturelles qui scandent l’histoire du capitalisme depuis qu’il domine l’Europe puis le monde. Croissance, surproduction, crise, liquidation massive de capitaux, baisse des salaires puis redémarrage sur des cycles de durées variables. Bien que ces crises soient inhérentes au fonctionnement « normal » du mode de production capitaliste, elles en sont, selon , le memento mori (souviens-toi que tu dois mourir). La crise que nous traversons aujourd’hui ne concerne pas seulement l’UE. Les États-Unis ne sortent pas du marasme et Obama doit affronter l’échéance électorale de novembre avec une situation économique difficile et un déficit des comptes publics supérieur à 1000 milliards de dollars.  On a cru que le salut pourrait venir des pays émergents (notamment les BRIC) mais ceux-ci marquent le pas à leur tour, le croissance reposant massivement sur l’exportation vers les pays les plus riches, ils souffrent forcément du marasme européen et américain. Le spectre d’une nouvelle crise de 1929 hante le monde.

L’attention est focalisée sur la dette publique, notamment la dette des pays du sud de l’Europe. Mais les États-Unis, le Japon et certains pays vertueux comme les Pays-Bas ne sont pas en reste, pour ne rien dire des donneurs de leçons d’outre-Rhin (France : 1800 milliards d’euros, Allemagne : 2100 milliards, Italie 2000 milliards, Pays-Bas : 400 milliards, USA : plus de 15000 milliards de dollars, Japon : plus de 12000 milliards de dollars, 239% du PIB). Les situations sont d’ailleurs différenciées : la dette japonaise est détenue essentiellement par les citoyens japonais alors que la France s’endette sur les marchés mondiaux. Mais à cette dette publique, il faut ajouter l’immense masse de l’endettement privé, ces titres qui valent sur du capital futur, ces encaissements de profits que personne n’a encore jamais faits, bref tout ce « capital fictif » qui fait carburer la machine capitaliste. Même la relative bonne santé de l’Allemagne qui continue d’exporter massivement ne saurait faire illusion : elle dépend entièrement des évolutions des autres pays d’Europe d’abord (ses clients principaux) et des pays émergents. L’industrie automobile allemande se porte bien en dépit de la chute des ventes d’automobiles en Europe parce qu’elle exporte massivement ses Mercedes, BMW, Audi et autres Porsche à destination des nouveaux riches.

Nous ne sommes pas devant « la crise finale » – il n’y aura jamais de « crise finale » tant que le capitalisme n’aura pas été renversé et remplacé par un autre mode de production. Mais il ne faut pas s’attendre à une « reprise » durable, à une nouvelle période de prospérité capitaliste. Les trois décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale ont connu une longue prospérité (pour les pays riches) en raison des politiques économiques « keynésiennes » et de la course aux armements consécutives à la guerre froide. Elles se terminent en 1971 avec la crise du système monétaire international. L’effondrement de l’URSS et de l’Europe de l’Est, la conversion de la Chine au capitalisme vont ouvrir un nouveau champ d’accumulation du capital et une nouvelle transformation de la division mondiale du travail. Mais nous commençons à voir le bout de cette période. Certains pays peuvent continuer à croître rapidement, mais ce ne sera qu’au détriment des autres. Un rythme chaotique de l’économie mondiale, des disparités et des distorsions croissantes entre les différents secteurs, des crises locales ravageuses et des tensions politiques inquiétantes : voilà le tableau d’ensemble et nous sommes très loin du développement idyllique d’un capitalisme annoncé comme fin de l’histoire dans les années 90.

Pour retrouver une phase de développement durable, le capitalisme devrait commencer par une vaste opération de nettoyage des capitaux dévalorisés de fait. Il aurait fallu laisser faire faillite toutes les institutions qui ont trop prêté et procéder à une euthanasie massive des rentiers… Mais comme ce sont les rentiers qui détiennent toutes les rênes du pouvoir, ils n’ont nulle envie de s’euthanasier et s’arrangent pour faire retomber le fardeau sur les salariés et les jeunes dans leur ensemble. Il y a une autre solution, classique : la guerre. Mais pour l’heure une guerre entre les grandes puissances ne semble pas envisageable : aucune des opinions publiques ne suivrait et pour faire la guerre, il faut des jeunes… Or les grandes puissances sont des pays de vieux.

Face à cette situation, les remèdes envisagés par toutes les forces politiques ne valent – au mieux – que des cautères sur une jambe de bois. Les socialistes (sic), on l’a vu, se sont engagés résolument dans la voie de Sarkozy et Merkel de soutien à l’euro, de soutien capital financier (capital porteur d’intérêts). Mais les prétendues solutions alternatives ne valent pas mieux. De Mélenchon à Dupont-Aignan, on rêve d’une manière ou d’une autre à un retour à la régulation étatique et au keynésianisme des « trente glorieuses ». Mais c’est une chimère. Les trente glorieuses reposaient 1) sur les gigantesques destructions de la guerre ; 2) sur la guerre froide ; 3) sur la course aux armements. Pendant ces trente glorieuses, on a la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, la guerre du Vietnam, des millions et des millions de morts. Le modèle « keynésien » et même keynésien de gauche ne peut être abstrait de ses conditions effectives de réalisation. Inutile de réclamer de la croissance pour relancer l’emploi : du point de vue capitaliste, le point de vue que presque toutes les forces politiques adoptent, le meilleur moyen de retrouver de la croissance et de relancer l’emploi est de détruire tout le surplus de capital. Donc de passer par une crise qui fera de très nombreuses victimes.

Reste donc à savoir si on doit rester dans le cadre imposé par le capital … ou s’il ne faut pas dès maintenant penser une alternative radicale. On y reviendra.

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Commentaires

C'est pas si simple par Claude_Rochet le Dimanche 14/10/2012 à 12:43

On ne peut pas réduire les trente glorieuses à la guerre froide et aux guerres chaudes comme moteurs du développement économique.
1) Le plan Marshall - même s'il était l'expression d'un projet américain de main-mise sur l'Eurpe - était un plan intelligent car il misait sur l'industrialisation et la création d'une économiqe à rendement croissant dans des pays détruits.
2) Il a marché du fait de l'existence d'un consensus social et politique basé sur les principes du CNR, avec des syndicats puissants, une confrontation régulée et constructive entre salariés et patrons qui définissaient des principes de répartition de fruits de la croissance, et par l'existence d'un Etat qui vait une vision du long terme du développement du pays.
3) Tout cela a été détruit sous l'effet de deux forces: une force est le développement cyclique des technologies qui a rendu le modèle de production de masse et de régulation sociale qui l'accompaganait, obsolètes, et l'autre la volonté explicite de détruire ce modèle pour une reprise en main par le monde de l'argent qui avait été frustré pendant des décennies.
4) Je ne vois pas que le "Front de gauche" soit la force appropriée: il est d'un sectarisme qui confirme au racisme avec ce concept odieux de "peuple de gauche", il gesticule mais soutient le gouvernement qu'il a mis au pouvoir, il ne veut pas sortir de l'euro au nom de l'internationalisme, a une analyse totalement erronée de l'immigration qui l'amène à s'aligner sur ce point sur le MEDEF.

L'heure est certainement plus à un nouveau programme du CNR.


L’alternative ? Peut-être qu'elle est déjà là. par Pereira Nunes le Dimanche 14/10/2012 à 21:12

 

Front de Gauche de droite du centre, d’ici et de là…

Est-ce aux travailleurs de prendre position dans ces histoires de la finance mondialisée, de comment s'y prendre pour sauver « la bête », et autres calembredaines.

Renverser le capitalisme? En voilà une question qui se pose depuis un certain temps, et ça n’en finit pas. Mais lequel? Car des capitalismes il y a plusieurs, nous disent ceux qui savent.
Même s’il y en a qu’un, quelle différence pour celui qui doit travailler pour vivre ?

La lutte de classes -ça fait bien- à coups de manifestations toujours sur mêmes boulevards, les meetings et autres sittings toujours aussi réprimés par les forces de l'ordre qui finissent par avoir le dernier mot car les moyens sont inégaux, ce qui paraît normal sauf pour les anarchistes, toutes ces actions loin d'être négligeables contre le ou les capitalismes ont néanmoins leurs limites.
A supposer qu'en Grèce, au Portugal, ou en Espagne demain en France, la balance penche un jour du coté de nos chères et plus ou moins romantiques gauches radicales, ce qui au regard des dernières toutes récentes élections dans les pays respectifs paraît loin d'arriver au moins tout de suite, que feraient-elles face aux besoins d'argent frais nécessaire pour faire fonctionner les économies, face aux marchés le FMI la BCE et tous les autres rapaces? Tant que cette dépendance, plutôt encouragée et acceptée par nos gouvernements -aux convictions et volontés politiques chancelantes- existera, il n'y a pas raison d'espérer des changements majeurs dans nos sociétés "libérales avancées", comme dirait Giscard.

A moins d'un grand soir -qui y croît encore?- ou d'un cataclysme financier majeur- celui-là bien plus probable mais pas forcément souhaitable- dans lequel les banques se trouveraient à sec d'argent comme nous en parle Frédéric Lordon et ces potes Atterrés, (l'histoire du jardin potager pour tous au bout de 5 jours faite de fric dans les distributeurs; si si vous connaissez) à moins d'accepter d'avance le risque de se trouver à ne pas avoir à manger pour ses gosses ni pour soi-même pour un temps indéterminé, à rien ne sert de se livrer à des exorcismes, grigris, danses mystiques, rites sacrificiels et autres conjurations toujours aussi vivants dans ce siècle XXI religieux à la Malraux.

Et si les logiques des luttes -de classe, pour parler comme on aime bien- passaient plutôt par des biais bien plus discrets et productifs, autres que les "escarmouches" entre partis radicaux au pas, portant des idéalismes plus au moins surannés face à des réformistes à bout de souffle eux aussi, tel qu'il nous est donné d'assister dans l’ Europe qui nous proteje ? Europe oui, car le « cirque » va bien au-delà de la France.

Renverser le capitalisme, en définitif, quelques soient gesticulations et les tournures de langage reste un impératif...pour le long terme. Mais "à terme nous serons tous morts" nous dit ce cher Keynes.

Et s'il s'agissait de contourner l'obstacle plutôt que de l'affronter?

Quand Marx nous dit-et j’y crois- que "l'émancipation de peuples sera l'œuvre des peuples eux-mêmes" il ne se trompe pas. Mise au goût du jour l’idée des "producteurs associés" est toujours bonne à prendre, et la preuve nous est donnée ne serait ce qu'à vue des reprises et tentatives de reprise en main d'entreprises lâchées par leurs anciens propriétaires, par les travailleurs; ça fonctionne encore un peu à la vas-y que je te pousse, mais ce n’est peut-être qu’un début… La lutte -de classe, j’allais oublier- peut-être passa-t-elle aussi par des circuits monétaires à l'intérieur des agglomérations, par des échanges hors argent comme un retour au troc mais d'une façon bien plus élaborée tels que les SEL (Systèmes d’échange locaux) qui me fait penser à la « coupure du flux et des réseaux » si chère à Deleuze, par une généralisation du covoiturage, la mise en place de transports urbains et interurbains gratuits là où c’est possible (Monde Diplo, oct2012, La gratuité, un projet de société), la multiplication des AMAP (Associations pour le maintien des cultures paysannes), bref la liste de toutes expériences, démarches, concepts et initiatives est loin d'être exhaustive.
Ce serait donc plutôt du coté des populations-toujours les mêmes quant il s'agit vraiment de retrousser les manches- et leurs structures proches, associations, conseils municipaux voire régionaux, -pourquoi pas nationaux, on peut rêver non ?- qu'une bonne partie de l'effort mérite d'être appliqué. Ce qui n'empêche pas de considérer certaines initiatives plus larges telles que la taxe Tobin, celle-ci malheureusement en cours d'une application minimale et bien insuffisante autant à vue des espoirs que des besoins. Parallèlement on peut aussi tenir compte de bien des travaux plus intellectuels et/ou utopiques tels que ceux de Bernard Friot (Monde Diplo, fév 2012, page 12, La cotisation, levier de l'émancipation)
- là je n'ai pas tout compris-, sans parler de tout ce qui existe déjà au tour du concept de la Décroissance que tout le monde nous fuit comme de la peste- sauf les décroissants et leurs sympatisants, c'est logique-, tellement on est plus ou moins habitués à nous vautrer dans le consumérisme, le nez tremblant sur les quadrants des indicateurs,… de croissance bien sûr, quoi d’autre ?

Voilà une petite réflexion du matin, -et pas uniquement quand je me rase-, de ce qui pourrait nous mener à un vivre ensemble –ç’est mignon comme expression je trouve...- d’un mode plus adéquat, pour parler comme Spinoza, -un pote à moi- tel que l'on pourrait l'imaginer et souhaiter,… si on n’est pas trop gourmand. 

 

 



Regarder les choses et les gens en face par berthierch le Dimanche 14/10/2012 à 22:20

.Les voeux 2012 du Club république sociale concluait "Nous y sommes. Personne ne peut plus se payer de mots...Trouver sa place maintenant!"... "43 ans séparaient la Commune de Paris de la guerre de 14 et 44 ans séparent 1968 de 2012".
Pour etre moins visibles, les signes de la maturation politique des classes et d'une crise économique sans précédent sont si réels que beaucoup parlent et écrivent comme si de rien n'était. A partir de l'été 2007 une avalanche a commencé à dévaler de plus en plus vite. Partout, les états se préparent à la guerre et/ou la font. 
Organisations et partis, derriere une façade modernisée se sont beaucoup vidés de leur substance. Mitterrand, la rigueur, c'était un an après. Hollande c'est un mois apres son élection. Tout va plus vite.
Tous les ressorts financiers et oligarchiques des politiques de tous les gouvernements sont sur toutes les places publiques. L'"Europe solidaire" n'est qu'une diversion ridicule et incroyable quand peuples et appareils oppresseurs se précipitent les uns contre les autres. En France, comme en Amerique latine, les partis socialistes et leurs "gauches de confort", internes et externes, marchent sous les fouets de leurs donneurs d'ordre. Comme ces derniers sous les fouets de leurs créanciers. Tous ces derniers sont aux abois, mais les plus gros fouettent plus forts.
"L’oligarchie financière, chaque banque, chaque trust est prêt a tout pour retarder d’un jour l’évidence de sa propre faillite. Aucune invocation d’un « intéret  général », aucune de leur « politique industrielle » ne créera un emploi et n’empochera un licenciement, car il ne s’agit pour eux que d’abaisser sans limite les salaires et les prestations sociales et donc la consommation et le niveau de vie des peuples.
Ils sont prêts a tout, y compris a la guerre. Qui ne perce à jour les prétextes fallacieux déversés par les médias pour faire la guerre des « civilisations », des « religions »…des « rois du pétrole » et des « marchands de canons ...Les 44 ans écoulés depuis 1968 – 43 ans séparaient la Commune de Paris de 1914 – n’ont pas abouti au renforcement des grandes organisations syndicales et politiques qui avaient porté les conquêtes du Programme du CNR, les nationalisations, la sécurité sociale, les assurances chômage, etc. Au contraire, nous tous avons fait le chemin inverse. Il en est résulté un formidable morcellement des énergies et des divisions de tous ordres...
Mais la société humaine n’a pas d’autre choix que de vivre et de tirer profondément les leçons de ce qu’elle vit et de résister à l’aggravation de ses conditions d’existence et de partir à l’assaut de solutions économiques et politiques pour assurer sa survie."
Coté peuples, il y a la Tunisie, l'Egypte, la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et des dizaine de pays aux manifestations jamais vues. Le probleme n'est nulle part de trouver une issue "démocratique", "populaire". Le probleme est celui de la prise en main effective de l'appareil d'etat par le peuple et ses assemblées. Pas "seulement" de Constituante, mais de pouvoirs d'urgence, du niveau local, jusqu'au niveau national. 
Dans chaque pays, le mouvement arrive à son heure. En France, il y a 10-20 millions  qui tirent les léçons de ce qu'ils ont vécu depuis 44 et de l'attitude des uns et des autres et à qui se posent les problemes "ordinaires" de leurs proches et d'eux même. Nous arrivons au moment ou "trop, c'est trop". 
Ca va bouger. 
 


par Serge_Gomond le Vendredi 19/10/2012 à 15:05

cet article (est excellent parceque clairement énoncé) formulé sans faux-semblants ni fioritures, et l'on saisit immédiatement les tenants et les aboutissants de LA "crise" ; un bémol tout de même, lorsque Denis Collin écrit : Reste donc à savoir si on doit rester dans le cadre imposé par le capital... ou s'il ne faut pas dés maintenant penser une alternative radicale. On n'y reviendra. 
Pourquoi y revenir, alors qu'il y a urgence ?   


Lien croisé par Anonyme le Samedi 23/08/2014 à 07:57

La grande dévalorisation : "voir mon article de 1998 sur ce thème ou plus récemment en octobre 2012) qui colonisent rédactions et maisons d’éditions de droite ou de gauche : ils montrent au contraire que l’effondrement du mode de production capitaliste est inscrit dans la marche même des événements. Pas de quoi recueillir les applaudissements de Krugman et de toute la g"


Lien croisé par Anonyme le Mardi 26/08/2014 à 18:19

Philosophie et politique - La grande dévalorisation : "voir mon article de 1998 sur ce thème ou plus récemment en octobre 2012) qui colonisent rédactions et maisons d’éditions de droite ou de gauche : ils montrent au contraire que lÂ’effondrement du mode de production capitaliste est inscrit dans la marche même des événements. Pas de quoi recueillir les applaudissements de Krugman et de toute la gente néokeynésienne en qui la gauche"


Lien croisé par Anonyme le Dimanche 27/12/2015 à 00:13

Crtique de « la grande dévalorisation » – Anti-K : "voir mon article de 1998 sur ce thème ou plus récemment en octobre 2012) qui colonisent rédactions et maisons d’éditions de droite ou de gauche : ils montrent au contraire que l’effondrement du mode de production capitaliste est inscrit dans la marche même des événements. Pas de quoi recueillir les applaudissements de Krugman et de toute la gente néokeynésienne en qui la gauche (et même la gauche radicale) a placé so"



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