Pour parvenir à un tel objectif, nous savons que des conditions précises doivent être réunies. En premier lieu,
1 : Désengagement total ou partiel
2 : Définition et chronologie des réformes nécessaires.
Sur le premier point, de la plus haute importance, j’ai un point de vue différent de celui de Tony Andréani (et de la plupart des personnalités qui contestent l’U.E.). Il m’apparaît indispensable d’en finir totalement avec l’U.E. pour faire le pas historique de progrès auquel nous aspirons. Non seulement je crois que rien n’est à sauver de cet ensemble mais je crois aussi que toute persistance institutionnelle d’une de ses parties constituerait un obstacle à la mise en œuvre d’une véritable alternative.
La refondation d’une nouvelle politique de coopération et de véritable solidarité entre les Etats européens ne peut passer que par une revitalisation des souverainetés nationales. Cela n’a rien à voir avec du nationalisme tel qu’on l’entend généralement. Pour en finir avec l’arbitraire technocratique et supranational, n’est-ce pas pure logique que de redonner pleinement la parole aux peuples ? Comment faire une politique différente, une politique correspondant aux légitimes aspirations des peuples en conservant ne serait-ce qu’une partie d’un système dévolu aux oligarchies depuis ses origines ? (construit sur ce que Jacques Delors appelait « la théorie de l’engrenage » et impliquant un taux de chômage à maintenir idéalement à 10°/° pour garantir les meilleurs taux aux marchés).
Là se fait jour une nuance d’importance : il me paraît tout aussi évident que la rupture avec ce système ne se décrète pas dans son entièreté du jour au lendemain, surtout si, au départ, elle n’est le fait que d’un seul pays. Par parenthèse théorique, la philosophie qui en découle est que pour parvenir à un objectif révolutionnaire de fait par rapport au présent, la meilleure méthode est celle de la réforme, celle de l’exercice gouvernemental. Tout en sachant que la mise en œuvre d’une telle politique par un gouvernement entraînerait rapidement une situation de crise. Resterait alors au gouvernement en question d’avoir le courage et l’habileté d’assumer cette crise (ce que le gouvernement de François Mitterrand ne fit pas en 1982).
Sur le deuxième point, le contenu des réformes prioritaires ne constitue pas en soi le travail le plus compliqué. Pour beaucoup de nos concitoyens, il se dégage d’évidence de la situation qu’ils vivent actuellement. Et nous avons eu plus d’une fois l’occasion de proposer une liste de ces réformes sur
Je conclurai là-dessus en précisant que l’urgence de la situation politique et la nécessité de rassembler largement impliquent de cibler quelques réformes essentielles d’ordre économique, social et stratégique et de ne pas nous perdre dans trop de détails d’application ou de considérations sociétales.
Pierre Delvaux , le 26 décembre 2009
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je lis et sélectionne juste ceci: "...décision de constituer un regroupement de réflexion"
le 3 octobre ils étaient 26 et par un prompt renfort se crurent bien plus que 3000 en arrivant au port de la Bourse du travail Paname...vivement la renaissance d'un groupe de réflexion y compris avec droit de tendance et pouquoi pas avec association de la 1/2 partie de l'autre sexe dit faiblard et surtout aussi la jeunesse qui ne voient et ne subissent pas toujours les choses sociales et politiques de même façon.
Le mot souveraineté assaisonné à touts les sauces me fait penser illico à un cérès qui n'est pas dieu et à un ex-mdc, petits groupes que je n'ai jamais su apprécier dans leurs raccourcis primaires "marxistes" puis analyses citoyennes, si les bons comptes font les bons amis je pense aussi qu'il est devenu si facile un peu partout et dans nombres de groupes de se réclamer du Peuple de l'abime ou Peuple d'en bas, un peuple et des peuples qui, eux, ne sont jamais associés vraiment à quoi que ce soit, c'est pourquoi partis, syndicats, associations, groupuscules, etc. se vident chaque jour un peu plus de tout sens et substance en France et ailleurs.
Retour au Cauchemar de Marx qui, lui, n'est guère recensé par les marxistes, marxiens, communistes, socialistes de base de tous bords, cela qu'ils soient encartés ou pas, mais se réclamant toujours plus ou moins des diverses internationales en dérive tout en n'ayant plus de maison mère, et pour les miettes restent les multiples autres internationales toujours en voie de reconstruction dans un paquebot ou cargo si peu chargé de troupes et réflexion qu'il ne faut pas non plus compter sur eux pour éviter un nouveau naufrage.
Un livre obsessionnel Le Cauchemar de Marx qui se discute si peu pour tenter d'avancer prudemment dans une réflexion sur la possibilité de savoir un peu mais pas trop QUE FAIRE sans retourner à la case départ et ses erreurs dramatiques du siècle précédent.
De bons articles parus aussi sur la sociale à propos de l'Iran, qui, en cette période dite ou décréte festive, fait l'actualité sans que nous n'entendions un mot de ceux qui se réclament de la dite goooche de Fr.
Et les élections sénatoriales en Algérie avec de drôles d'alliances c'est du pareil au même, alors à quoi bon réfléchir sur le vécu et sur le devenir des nations ? Pour éviter une nouvelle guerre totalitaire ou des guerres partielles loin d'ici ? Oui mais alors combien de troupes de la "nation" francaise stationnent en Afghanistan ?
J'arrête la liste des mauvais coups tordus où que ce soit, elle serait bien trop longue et interminable