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Stratégie et tactique.

Troisième volet (1)

Par Serge_Gomond • Débat • Jeudi 11/06/2009 • 4 commentaires  • Lu 3267 fois • Version imprimable


Préalable : Lors de l’écriture des "Commentaires sur la société du spectacle", en exergue, Ernest-Guy Debord affiche une courte citation d’un grand stratège mondialement connu et dont tout le monde s’accorde pour dire qu’il était le meilleur, Sun Tse. Pourquoi Sun Tse  en exergue ? La réponse à cette question Ernest-Guy Debord l’a emporté dans la tombe.

Toutefois, certains exégètes éclairés en ont tiré (malgré toutes les mises en garde de l’auteur) (1) certaines conclusions qui n’étaient que spéculations ridicules. Voilà pour les commentateurs auto-proclamés, petits ou grands spécialistes des arcanes de "la vraie pensée debordienne".

Les textes qui suivent se veulent descriptifs, que chacun y puise les éléments nécessaires (?) pour aller de l’avant, en créant des situations lui permettant de mener à bien le plus honnêtement possible son propre combat. En prenant soin de décrire ce qui est, sans polémique inutile, se gardant de trop en dire, de peur que ces renseignements ne tombent entre de mauvaises mains.

Que ces mots vous inspirent et favorisent un bon feeling et timing. (2)

 

Un peu d’histoire s.v.p. :

 

La stratégie et la tactique, sont dans l’histoire de l’humanité des sciences aussi anciennes que le sont d’autres sciences utiles au pouvoir dominant, dont par exemple la manière de *diriger (sous-entendu, et de *contrôler les masses). Bien que proches, les deux sciences n’en sont pas moins distinctes. La première est au sens le plus large, un plan tactique d’ensemble. La seconde, est une exécution locale adaptée aux circonstances (inclus la logistique).

On ne saurait mieux dire, toutefois il faut ajouter cette mise en garde : « la tactique ruine la stratégie ! »

 

Pourquoi diantre gloser sur "l’art de la guerre", alors que ce qui nous intéresse est somme toute fort simple, c’est l’économie politique ? (4)

 

Parce qu’elles sont indissociables les unes des autres, et faute de les inclure dans certaines analyses socio-économico-politiques, elles furent dommageables à la complétude des-dites analyses.

Nous verrons plus loin, que ces deux sciences s’adaptent merveilleusement à l’entreprise, (5) et plus largement au management sous toutes ses formes, ainsi qu’à tous les échelons des centres de décision (les pouvoirs protéiformes et leurs pendants, les multiples techniques de domination).

 

Entrons directement dans le vif du sujet, et contrairement aux textes classiques nous allons l’aborder par ce qui pourrait être la conclusion.

Ne sommes-nous pas acteurs ainsi que  victimes de la mondialisation ? (6) 

Ce qui caractérise le plus notre changement comportemental est dû sans conteste à l’atomisation des individus. Ce comportement fut instrumentalisé par l’intermédiaire d’un courrant idéologique et d’une stratégie économique qui pourrait se résumé à : « chacun pour soi ! »

Cet état d’esprit se reflète de la même manière, sur ce que certain nomme une "stratégie individuelle" ; ce type de comportement serait plus fréquemment développé chez les décideurs, les chefs d’entreprise, les chefs de partis politiques ou les responsables de centrales syndicales, mais on a constaté qu’il était pareillement répandu par d’autres acteurs de la vie sociale. Même si certains le déplorent, c’est un fait établi et rien ne présage de changement radical.

Historiquement, c’est-à-dire depuis la nuit des temps, toutes les stratégies (sauf à de rares exceptions) étaient élaborées par et pour un groupe d’individus. Le but de toutes stratégies, se définissait ainsi : « pour parvenir à un résultat, des individus développeront une stratégie qui coordonnera un ensemble de moyens ». L’exemple que tout le monde a en tête, c’est l’organisation de chasses (mammouth et autres mammifères) ou de pêches collectives.

 

Un inventaire de modèle classique (classements, catégories etc.), (7) n’apportera rien au développement de cet article et n’améliorera pas son contenu, par contre il offre un intérêt certain en ce qui concerne l’instruction dispensée dans les écoles de commandement militaire, les agences de formation et autres lieu d’enseignements spécialisés. Dans les manuels de théorie et de pratique de la guerre ou de stratégie, tous cela est développé avec moult détails, dans cet article il ne sera pas non plus question de développer des théories  organisationnelles ou préparatoires en vue d’une insurrection à venir, pour la simple et bonne raison qu’une insurrection ne se décrète pas ! Le pouvoir peut provoquer des émeutes, (8) mais aucune organisation ne peut volontairement provoquer une insurrection.

 

C’est aussi un des aspect de la stratégie du pouvoir (afin de s’y maintenir), que de développer une politique répressive coordonnée ; ceci est vérifiable dans tous les médias, lors du déroulement de manifestations pacifiques ou à l’issue de conflits sociaux, les forces de l’ordre ont une stratégie (visible ou invisible) répressive (9) très élaborée.

 

Une conclusion particulièrement intéressante est développée par Ernest-Guy Debord dans ses "Commentaires" : « Il faut pourtant ajouter, à cette liste des triomphes du pouvoir (10), un résultat pour lui négatif : un État, dans la gestion duquel s’installe durablement un grand déficit de connaissances historiques, ne peut plus être conduit stratégiquement. »

Il est assez réconfortant de constater les impérities du pouvoir, et c’est aussi une lueur d’espoir que certains "avant-gardistes" ne manquerons pas d’exploiter.

On ajoutera que les décideurs et les technocrates qui ont froidement élaboré comme "stratégie" politique le dynamitage systématique des États en seront pour leurs frais, car il s’agit là d’une contradiction quasi insurmontable.

 

La fabrication de l’ennemi : 

 

Les Nations ne peuvent espérer survivre dans le contexte international, compétitivité exacerbée, contrôle de part de marché, guerre commerciale etc. sans fondée leur stratégie sur la fabrication de l’ennemi.

Qu’est-ce que la fabrication de l’ennemi ?

Dans tous les états majors de la planète, des stratégies réelles ou virtuelles sont élaborées, en vue de futurs conflits (locaux ou super-conflits) souhaités, souhaitables, réels, virtuels etc.

Là encore, un classement par catégories, sous-catégories, bien que souvent tenus secrets, sont enseignés en des lieux appropriés, et pour ne pas renforcer nos ennemis, ne seront pas développé ici. (11)

Cette section est transposable au monde de l’économie (bien que celui-ci soit indissociablement lié aux décisions et aux stratégies politiques, sous-entendu dépendante du chef des armées), les OPA agressives, la guerre des prix, les faillites provoquées, la guerre économique etc. (12) ainsi qu’au niveau individuel, le management en entreprise (ce sujet sera largement développé dans cet article).

 

Stratégie économico-politique :

 

Avertissement : L’économie politique, parce qu’elle intéresse tout autant la Nation que le simple citoyen (13), son enseignement devrait-être largement répandu ; bien-entendu on ne peut espérer en instruire complètement (c-à-d dans le détail) tous les citoyens, mais de bonnes notions sont indispensables au bon déroulement de notre vie en société.

 

Il est particulièrement intéressant de replacer les éléments principaux dans leur contexte originel ; donc, à l’origine les doctrines économiques des sociétés marchandes étaient dominées par des objectifs et des stratégies simples, dont l’un des principal objectif se résumait à la défaite de l’adversaire-concurrent.

C’est aujourd’hui la préoccupation majeure !

Il faut ajouter cette réflexion très dans l’air du temps : « Le défaire oui, mais aussi le détruire totalement ! »

C’est pourquoi l’utilisation d’expressions guerrières c’est systématisée, s’imposant dans les manuels (catéchismes) de stratégies entrepreneuriales. Ceux-ci étant eux-mêmes l’expression de l’idéologie dominante ainsi qu’une vision économique hégémonique, c-à-d, tueuse de toute opposition à son expansion.

C’est ce que l’occident à tenté d’imposer au monde, avant l’effondrement de ce bel édifice économico-idéologique (TINA).

Les conséquences de cette catastrophe (défaite) ne sont pas encore bien perçues (les spécialistes-conseillers économiques émettent des avis contradictoires), de plus, les États  (quasiment tous) touchés de plein fouet par cette crise majeure tentent d’en minimiser (surtout au peuple souverain) la portée réelle.

Ne sommes-nous pas en guerre économico-idéologique ? Tous les coups (ou presque) sont permis, et nous ne sommes pas au bout de nouvelles surprises !

 

Tirer des plans sur la comète et en faire des matrices stratégiques  :

 

Ce chapitre débute en se moquant gentiment de deux catégories qu’on pourrait qualifier de conseillers inappropriés. La première sous la citation de l’un de ses représentants, le général Fievet : « nul ne peut échapper à la stratégie, parce que refuser de choisir c’est encore choisir, (14) parce que refuser de décider c’est encore décider », et le seconde catégorie est composée de géniaux mathématiciens qui ont poussé (sans trop les forcer il est vrai) les requins de la finance (et leur cupidité illimitée) à accepter leurs martingales "gagnantes", qui de formules mathématiques en produits financiers "high-tech", on produit une catastrophe économique d’une gravité jamais égalée. Pour la formule, à chacun de juger de sa portée, et pour ce qui est des géniales formules mathématiques (modèles financiers), la réalité a rattrapé ces petits "génies" de la finance. (15)

Ces donneurs de conseils (toujours payants), ont pris toutes les libertés (et c’est peu dire) avec la réalité et surtout le bon sens ; dans le seul but de se remplir le plus rapidement possible les poches, en appliquant ces "bonnes recettes" : « délits d’initiés et colportage de fausses nouvelles. » Après nous le déluge, et le déluge était au rendez-vous…

Et bien évidemment, ils ne paieront pas un Kopeck de l’inévitable remboursement des dettes qui s’avèrent colossales (et un peu plus lourde de jour en jour), et dont tout le monde sait que se sont les générations futures qui en assumeront l’essentiel du remboursement. Dans un premier temps il fallait parer au plus pressé, c-à-d, procéder à des soins palliatifs sur un cadavre, pour éviter l’effondrement inéluctable du système. C’est non seulement ingérable politiquement, mais il est pathétique de voir s’agiter une classe politique qui ne crois plus depuis longtemps à sa propre survie. La question est de savoir pendant combien de temps  encore pourront-ils tenir ? Et le seule réponse qu’ils ont de disponible, c’est de se préparer à un affrontement inéluctable.

Ils ne sont pas sûr d’en sortir vainqueur, malgré toutes leurs stratégies. L’armée des chômeurs grossit et ils continuent comme si de rien n’était, l’addition risque d’être trop lourde à payer pour leurs bourses (il est vrai qu’elles sont pleines de dettes et de mensonges).

 

Réputation et confiance :

    

Ensuite, c’est le grand guignol, des analyses définitives, faites à l’emporte pièce, et dont il est interdit de douter, étayées par des schémas, des plans et autres gribouillis ridicules, pour retracer dans un contexte pseudo-historique toutes ces péripéties.

Les étapes, sont assez fantaisistes, et on confond volontiers la géopolitik (16) avec des relations que peuvent avoir les puissances (?), et la géostratégie (16) avec une méthode d’action politique dans l’espace (?), le tout à l’échelle planétaire ; il est assez surprenant de constater ce que recèle ces traités de stratégie. Des théories s’appuyant sur des développement erronés ou fantaisistes, pour vous donnez un exemple, durant les années quatre-vingt on soutenait que le développement de la stratégie économique était dû en grande partie à l’affirmation d’organisations internationales (ONU, CEE, OPEP etc.) qui allait réduire le rôle de l’État-Nation, se trouvant débordé par des formes de pouvoir mafieuse, financière etc.

En fait il s’agit de noyer le poisson, et de cacher l’essentiel  dans un verbiage fumeux ; en réalité deux notions sont incontournables et quelle que soit la stratégie utilisée.

a)      La réputation : *Tous les États, toutes les firmes, entreprises, sociétés, parti politique, centrale syndicale etc., défendent quasi maladivement leur réputation, pour des raisons d’intérêts économiques vitaux, sinon aucune stratégie n’est possible. *(on omettant sciemment d’inclure dans cette liste, les banques, les organismes de crédit, les agences ou les conseils financiers, les agences de notation, les agences de pub et d’opinion (17) etc. suite à l’effondrement du système capitaliste et leur part de responsabilité dans la crise majeure que nous traversons. Ils ont perdu toute notre confiance !)

b)      La confiance : tout le monde sait que sans confiance, rien ne se fait ; de tout temps se fut la base du commerce, et rien n’a changé. La définition de la valeur fiduciaire (la monnaie), c’est la confiance, les chiffres, les portraits, les symboles, et autres références, c’est du folklore !         

 

Le dernier paragraphe, nous intéresse tout particulièrement, puisqu’il s’agit du management. Le management, ne peut se décliner sans stratégie, ni tactique, mais comme il s’agit d’êtres humains et non de marchandise, sa description sera rigoureuse.

 

Le management :

 

Avertissement : c’est après la lecture de plusieurs articles, parus dans "Le Monde-Diplomatique" et sur le site du même nom, dont l’auteur Mona Chollet nous gratifie généreusement, qu’il fut possible de créer un parallèle entre ses articles et le texte qui suit. Qu’elle soit remerciée l’aulne de son talent.

 

L’entreprise, la société, la firme etc. contrairement à ce qui fut écrit ça et là, n’est pas la sinécure que l’on dit, ni une grande famille ou règne un esprit d’équipe, dans le giron d’une hiérarchie protectrice et dans une ambiance calme, harmonieuse, propice à l’épanouissement de votre personnalité, où vous pourriez donner pleinement libre court à cet esprit d’initiative qui vous caractérise. Tous ceux qui ont vendu leur force de travail le savent pertinemment, la hiérarchie n’est pas toujours très tendre, et en réalité elle est plutôt hargneuse, teigneuse, voir sadique avec les subalternes (on peut (re)voir les films nippons à peine caricaturaux sur le sujet) et le "petit" personnel. Lorsque l’on voit Chaplin dans "Les temps modernes" se faire houspiller par un chef tatillon et querelleur, au point d’en perdre les pédales et de "péter un plomb", ça fait sourire ou même carrément rire, mais la réalité est cruelle et ne prête plus du tout à rire, mais plutôt à vous tirer des larmes ou à provoquer la colère. Les journaux ne peuvent plus cacher les suicides à répétition pour harcèlement, ou la hiérarchie demande toujours plus de soumission, où la pression est-elle que vous en arrivez à vous épuiser totalement. La seule échappatoire qui vaille, et vous n’en voyez pas d’autre dans l’état de délabrement physique et moral dans lequel vous vous trouvez, c’est de mettre un terme définitif à ce cauchemar.

Mai-68 fut possible dans le monde des ouvriers et des employés, en grande partie à cause de cette hiérarchie toute puissante, intraitable avec les subalternes et dont la bêtise n’avait d’égale que leur mépris pour tous ces pauvres gens, maltraités, humiliés, quotidiennement et exploités à outrance. Aujourd’hui nous assistons au grand bon en arrière (dont parle si bien Serge Halimi, toujours dans "Le Monde-Diplo") le degré d’humiliation et de soumission ont atteint de telles proportions qu’il n’est plus possible de les endurer ; dire que ça va craquer est parfaitement inutile, puisque le vieux monde est en train de se fissurer de toutes parts et qu’il va s’effondrer tout comme le système économique, et c’est tant mieux ! Cela n’avait que trop durer.

Mona Chollet dans son article, développe les caractéristiques d’un système de soumission et d’humiliation à peine plus croyable que ces quelques lignes que vous venez de lire sur ce sujet. C’est la réalité, les nantis et le *personnel politique s’imagine que leurs mensonges ont encore prise sur le peuple, c’est pathétique, et leur naïveté est réellement comique. Ils ne s’en remettront pas !

*(dont Sarkozy et sa fameuse "victoire" du moins perdant du peloton des perdants, les listes UMP-NC recueillent un peu moins de 11%, si on compare le total des résultats obtenus par ces listes, au nombre des électeurs inscrits, 4 millions sept cent huit mille, ce qui doit faire une fois ôté les voix des électeurs du NC, un peu moins de 4 millions pour l’UMP, et malgré cela ils vont bénéficiés de 40% de sièges (29) au parlement européen ! )

 

On peut considérer que ce système électoral n’est plus représentatif du peuple français (le peuple souverain faut-il le rappeler ?) et que par conséquent ce système est définitivement mort !

 

Et pour finir une devinette : Les frères siamois, UMPS, sont sur un bateau. L’un plonge et coule. Que risque l’autre ?

 

 

Notes :

 

 

(1)   Les deux premiers volets sont :

a)      Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." , description des rouages du "commandement" et plus prosaïquement des cuisines du pouvoir (son octroi etc.) ;    

b)     Liberté de la presse ou encadrement de l’information ? Inventaire non exhaustif loin de là, des méthodes de fonctionnement des salles de rédaction, du choix de l’"actualité" etc., et les desiderata des propriétaires d’empire médiatique.   

 

D’autres volets suivront, et formeront une sorte de "recueil politique" dévolu à la liberté.

 

(2)   Il précise avec une certaine ironie : «…Je dois convenir que les autres, après, faisant paraître de nouveaux livres autour du même *sujet, ont parfaitement démontré que l’on pouvait éviter d’en dire tant. Ils n’ont eu a remplacer l’ensemble et son mouvement par un seul détail statique de la surface du phénomène, l’originalité de chaque auteur se plaisant à le choisir différent, et par là d’autant moins inquiétant. Aucun n’a voulu altérer la modestie scientifique de son interprétation personnelle en y mêlant de téméraires jugements historiques. » On peut ajouter à cela, que lors du "détournement" de certains slogans de la CGT ou du PCF, on a, nous militants anarchistes installés en Sorbonne occupée, plus écrit que tous ces écrivaillons à pensée unique ou que ces analyseurs monomaniaques.                                                             *Il s’agit bien sûr, des "commentaires" produits par les Sous-traitants d’un pouvoir déliquescent (UNR-UDR/SAC-RPR-UMPS, et tutti quanti).

 

(3)   L’apprentissage d’une mise en condition de l’anticipation pour obtenir un mouvement réflexe ; la prise de photographie instantanée réunit parfaitement ces conditions (n’est-ce pas messieurs les agents de renseignement ?)

 

(4)   Ne parle t-on pas de stratégie politique, ou de stratégie électorale, ou bien encore de *stratégie parlementaire ? (*bien qu’avec Sarkozy aux commandes l’expression soit largement galvaudée)

 

(5)   Greffée à l’entreprise, se sont développés les stratégies de ventes ou mercatique (le marketing) et son corollaire la stratégie en communication publicitaire dont l’élaboration de bases schématiques définissant le contenu de textes et d’images. (cette note est un rappel de l’article : " Liberté de la presse ou encadrement de l’information ? " paru sur ce site)   

 

(6)    Le monde serait réduit à un village, le village-monde ?

 

(7)   Classement regroupé en catégories, sous-catégories et ainsi de suite…

 

(8)   Les déclarations intempestives de Sarkozy, quand il avait en charge le Ministère de l’intérieur, ainsi que lors de la campagne des élections présidentielles ou après son élections à la présidence de la République. Ce ne fut pas les seuls cas, d’autres acteurs majeurs de la vie politique française provoquèrent aussi de violentes réactions, il suffit de se remémorer les évènements de mai-68.  

 

(9)   a) La description de la panoplie qu’utilise le parfait fonctionnaire-militaire au ordre du pouvoir n’offre pas grand intérêt, car nous savons tous qu’en dernier ressort un affrontement sanglant est inclus dans les probabilités. D’autre part, la réactivité des forces répressives est éminemment politique, c’est-à-dire, à géométrie très variable. C’est en raccourci une des formes de "dialogue social" !                                                  b) A lire, l’excellent article paru sur ce site () intitulé : "La supérette, un récit qui n’est pas une fiction" signé de Georges Labica. 

 

(10)                      Bien que ce texte fut écrit en 1988, tous les aspects du triomphe de la société marchande y sont admirablement décrits.

 

(11)                      Que ce soit un classement catégoriel (grandes, moyennes, petites etc.), par attitudes, et y compris les techniques de "guerre sale"  (pour les raisons citées plus haut, ne seront pas développées ici). La lecture de toutes ces techniques (supputations, virtualité etc.) nous renseigne sur les capacités réactives de nos adversaires, chaque mot compte.

 

(12)                      Dans le monde de la finance et des affaires économique, la stratégie agressive de la guerre d’usure, comme par exemple la pratique de la surenchère tout azimut, la bataille acharnée (le challenge) pour prendre des parts de marché ou occuper le leadership, le débauchage d’associés-actionnaires, de cadres, de chercheurs etc. Les procès à répétitions (pour des motifs divers et variés), l’utilisation des services d’agences de renseignements (dans les deux sens), l’utilisation d’enquêtes, travaux etc. de complaisance ; d’ailleurs pour étayer ce paragraphe, il est bon de rappeler cette anecdote significative. Un ancien directeur de l’INSERM, avait démissionner de ses fonctions afin de pouvoir s’exprimer librement, car disait-il, avant cela il aurait été impossible de faire certaines révélations sur les conséquences environnementales (conséquences rapidement vérifiables suite à des recherches et aux résultats d’analyses qu’il avait entrepris mais jamais divulgué) de certains produits en *"IDE" que produisent notamment les industries agroalimentaires, en particulier MOSANTOS, et à cause de contrats liant son institut à certaines firmes ainsi qu’au devoir de réserve dû à sa fonction. Ces produits tuent doublement, d’abord le sol en le stérilisant, (tuant les organismes qui le compose) puis par l’utilisation massive d’engrais pour compenser cette carence (provoquée par l’utilisation de produits en *"IDE"). Pendant des années, il avait couvert ces pratiques désastreuses pour l’environnement, pour raisons de "stratégies" économiques (en réalité mercantiles). *tels les herbicides etc.
                                                                                                                                                                                                                                  C’est aussi ça la guerre économique !
                                                                                                                                                                         
Tous les coups (ou presque) sont permis, les alliances contre nature, les campagnes de d’information (désinformation) et de pub à seule fin de dénigrer l’adversaire et ses produits (pub comparative, subjective etc.) tout en vantant ses propres mérites et produits, les attaques de marchés (internes ou à l’exportation), bref affaiblir l’adversaire-concurrent par tous les moyens, dont la finalité est de le déstabiliser ou de l’anéantir.                                                  

 

(13)                      A replacer dans le contexte d’une analyse que développait Cornélius Castoriadis lors d’une émission radiophonique "LBSJ’YS" programmée sur la station nationale "France-inter" et animée par Daniel Mermet, dont le sujet principal touchait à la démocratie.

 

(14)                      « nul ne peut échapper à la stratégie, parce que refuser de choisir c’est encore choisir.. » ce slogan aurait eu beaucoup d’effet dans le camp des nonistes-abstentionnistes lors des dernières élections européennes (c’est une galéjade !), c’est du même niveau que l’argutie complaisante de Barbier, qui assène des évidences du genre : « l’abstention c’est stérile ! », jamais il ne lui est venu à l’esprit (apparemment borné), que voter c’est faire un choix, et lorsque ce choix est bafoué (vous référez aux résultats du référendum européen de 2005) par les représentants des partis institutionnels, l’UMPS, il est légitime de douter de la sincérité des acteurs et complices de ce déni de démocratie, et de douter de la méthode (le mode de scrutin actuel) proposée pour "élire" des "représentants" qui de fait n’en sont plus !                                                                                                                                                   La suite de cette mascarade ne sera pas triste, nous sommes maintenant des millions. 

 

(15)                      Qui peuvent tranquillement dépenser leur fric indûment "gagné" à la sueur de leur impéritie patente, sans que la justice ne puisse exercer à leur encontre la moindre procédure puisque le conseil trompeur est légal. Les théoriciens de ces nouveaux paradigmes, apparus sous le label "Ecole de Chicago" et leurs alliés les "think-thanks", ne subiront aucun préjudice financier ; les conseilleurs n’étant pas les payeurs ! (en France, nous pouvons nous vanter de disposer d’un phénomène d’à peu près du même acabit, Minc, il n’est malheureusement pas le seul.)

 

(16)                      Ce sont en réalité l’ensemble de facteurs stratégiques en liaison avec la géographie et la démographie, et l’étude des rapports entre la politique étatique et les données naturelles de la géographie. Notre déception est grande de constater qu’elle n’englobe pas l’Univers !

 

      (17)           Il s’agit des fameux "institut" de sondage, qui en réalité font un travail de marketing et d’influence d’opinion.

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Commentaires

Rajout important ! par Serge_Gomond le Jeudi 11/06/2009 à 18:22

Pour des raisons de "compréhension immédiate" et de praticité (le manque de place) le sujet ci-dessous n’a pas été inclus dans cet article. Ce n’est que partie remise.

La culture du secret, est aussi l’un des piliers du bon fonctionnement de la société marchande (société du spectacle) pour ses principaux acteurs, le personnel politico-syndical, qui est à mettre en parallèle à un classement (souvent fallacieux) en « secret-défense » de certaines affaires gênantes pour les principaux acteurs précités.


Re: Rajout important ! par Serge_Gomond le Samedi 27/06/2009 à 20:40

Dans le chapitre « Stratégie économico-politique »,  il est écrit :

 

« …Il est particulièrement intéressant de replacer les éléments principaux dans leur contexte originel ; donc, à l’origine les doctrines économiques des sociétés marchandes étaient dominées par des objectifs et des stratégies simples, dont l’un des principal objectif se résumait à la défaite de l’adversaire-concurrent.

C’est aujourd’hui la préoccupation majeure !

Il faut ajouter cette réflexion très dans l’air du temps : « Le défaire oui, mais aussi le détruire totalement ! »

C’est pourquoi l’utilisation d’expressions guerrières c’est systématisée, s’imposant dans les manuels (catéchismes) de stratégies entrepreneuriales. Ceux-ci étant eux-mêmes l’expression de l’idéologie dominante ainsi qu’une vision économique hégémonique, c-à-d, tueuse de toute opposition à son expansion… »

Puis :

« …Ne sommes-nous pas en guerre économico-idéologique ? Tous les coups (ou presque) sont permis, et nous ne sommes pas au bout de nouvelles surprises ! … »

Et enfin la note N°12 :

« … NOTE :  (12)   Dans le monde de la finance et des affaires économique, la stratégie agressive de la guerre d’usure, comme par exemple la pratique de la surenchère tout azimut, la bataille acharnée (le challenge) pour prendre des parts de marché ou occuper le leadership, le débauchage d’associés-actionnaires, de cadres, de chercheurs etc. Les procès à répétitions (pour des motifs divers et variés), l’utilisation des services d’agences de renseignements (dans les deux sens), l’utilisation d’enquêtes, travaux etc. de complaisance ;

C’est aussi ça la guerre économique !

Tous les coups (ou presque) sont permis, les alliances contre nature, les campagnes de d’information (désinformation) et de pub à seule fin de dénigrer l’adversaire et ses produits (pub comparative, subjective etc.) tout en vantant ses propres mérites et produits, les attaques de marchés (internes ou à l’exportation), bref affaiblir l’adversaire-concurrent par tous les moyens, dont la finalité est de le déstabiliser ou de l’anéantir… ».

         

Conclusion (provisoire) :

Il est paru dans "Le Monde" daté dimanche 28 et lundi 29 juin 2009, une information qui corrobore, les affirmations précitées, d’abord le titre à la une du journal : « …Le laboratoire Sanofi-Aventis face à la rumeur qui tue Santé selon un médecin américain rémunéré par un groupe concurrent, le Lantus, médicament antidiabétique produit par le laboratoire français, pourrait provoquer des cancers, Sanofi dément, mais son titre plonge… »

Cette affaire tombe au plus mauvais moment pour ce laboratoire français, car plusieurs de ses brevets sur des médicaments "vedettes" arrivent à échéance qui annonce une profonde restructuration.

Voilà, et des affaires comme celle-là il y en a des centaines ; on élimine, c-à-d, on tue l’adversaire !  

C’est aussi ça la guerre économique !


Rectificatifs par Serge_Gomond le Lundi 15/06/2009 à 21:34

Rectificatifs :

 

Nota bene, les chiffres mis entre-parenthèses des notes portant les numéros un (1) et deux (2) :


à la quatrième ligne : « …Toutefois, certains exégètes éclairés en ont tiré (malgré toutes les mises en garde de l’auteur) (1) … »
Il fallait se reporter à la note portant le numéro (2) au lieu de la note portant le numéro (1) ;
                                                                                                                                                                                                                                                 ce numéro est d’ailleurs déjà attribué à la ligne de sous-titre :
Troisième volet (1)


à la neuvième ligne
 « …Que ces mots vous inspirent et favorisent un bon feeling et timing. (2) … »

Il fallait se reporter à la note portant le numéro (3) au lieu de celle indiquée par erreur note numéro (2), suite au décalage erroné de la note précédente.


cet article illustre et prolonge parfaitement le chapitre par Serge_Gomond le Samedi 10/10/2009 à 14:17

Gildas Renou, « Les laboratoires de l’antipathie. A propos des suicides à France Télécom », Revue du MAUSS permanente, 29 septembre 2009 [en ligne]. http://www.journaldumauss.net/spip.php?article553



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