Suite à cette observation et aux constats qui en découlent, cela nous amène à en tirer d’autres, par exemple : la "droite" est-elle "révolutionnaire" ? Du moins est-elle intrinsèquement "révolutionnaire" ?
Sans botter en touche, on pourrait arguer que ces deux catégories, "gauche" ou "droite" sont non seulement dépassées, mais de conception surfaite ; pensez-vous un seul instant que Cohn-Bendit ou Valls etc. soient réellement de "gauche" ? Si toutefois vous répondiez à cette question par l’affirmative, il serait grand temps de (re)définir quelles sont pour vous, ainsi que pour tout le monde, les idées (théories) classées à "gauche".
La "droite" (les ultra-libéraux) ne propose-t-elle pas de bousculer les rapports sociaux pour mieux s’adapter aux nouvelles lois du marché ?
Est-ce cela la "révolution" ?
Certes, il s’agit pour elle en remettant en cause, par exemple, le concept classique de la "Famille", et en bousculant la conception traditionnelle de la composition d’une cellule familiale, de mettre à bas par ce biais les rapports sociaux dans leur ensemble, mais aussi, dans le but non-avoué celui-là, de créer des individus adaptables (formatés) aux changements et aux nouvelles exigences du marché.
Il s’agissait un peu de la même question, formulée différemment qui vous était suggérée dans un article précédent ; paru sur le site Bellaciao et intitulé : « Comment deux cloportes ont pu s’acoquiner avec le "matamore" (monsieur 11%) ? », et qui concernait (entre-autre) les réformes à répétitions ; celles-ci étaient présentées par le pouvoir en place comme autant de "mieux" doublé de "modernités" (que l’on devait assimiler à des "nouveautés-neuves" en somme). Mais en réalité elles n’avaient pas d’autre fonction que de faire passer la perte réelle des acquis sociaux et les privatisations des services publiques pour un "renouvellement", voir de la "modernité".
Tout le monde aura compris qu’il s’agissait d’un tour d’escamotage afin d’augmenter les revenus du capital au détriment du pouvoir d’achat des salariés (c-à-d, d’un appauvrissement des salariés, sans précédent depuis des décennies).
En fait de théories " révolutionnaires ", nous sommes confrontés à des pratiques ultra-conservatrices et totalement passéistes.
En quoi ces pratiques d’un autre âge peuvent-elles être "révolutionnaires" ?
Comparées aux concepts de groupes tels l’I.S. ou certains groupes d’artistes radicaux (qui eux ont toujours été à l’avant-garde et réellement révolutionnaires), elles ne tiennent pas la comparaison et sont lamentablement ringardes ; la bourgeoisie, n’ayant pas d’opposition (conséquente) organisée, faisant des réformes rétrogrades (contre-révolutionnaires), elle envahie tous les compartiments de la société et impose sa vision mercantile du monde, elle se permet toutes les audaces, et profite de tout et de tous !
Pourquoi en serait-il autrement ?Articles portant sur des thèmes similaires :
- Jean Luc Mélenchon ou un suicide annoncé… - 12/11/19
- Pouvons-nous encore nous dire communistes ? - 05/07/19
- Pourquoi Mélenchon se perd… - 13/09/18
- Où en sommes-nous ? - 29/05/18
- Souverainisme, souveraineté et France Insoumise… - 11/11/17
- La bataille idéologique contre la « France Insoumise » s’élargit… - 24/06/17
- Déblayer le terrain et renouer le fil d'une ancienne tradition - 14/05/17
- Le malaise dans la civilisation - 02/08/16
- Les peuples, l’impératrice et les roitelets - 30/06/16
- Ce que nous sommes et ce que nous voulons - 26/01/16
Mots-clés : La Sociale, Marx, La Révolution sociale
PCF Bassin d'Arcachon 61 bis, Avenue de la Libération 33380 Biganos - pcfbassin : "- La droite "moderne" est-elle révolutionnaire ? - 23/08/09"