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Cazeneuve a démenti et Valls en a fait tout autant. Mais leurs démentis confirment en fait que de telles idées germent dans les cervelles ministérielles (ou dans celles des candidats à la direction du pays) et cela indique à quel point ces gens se contrefichent de la laïcité. Car évidemment, un concordat, même rebaptisé « pacte » ou « accord », cela reviendrait à abroger la loi de 1905 et à revenir en le généralisant au statut concordataire en vigueur en Alsace-Moselle. Rien que ça. Mais il y a, si c'est possible, encore plus grave : au-delà des coups de menton et des déclarations martiales, ces supputations indiquent que les classes dirigeantes n'ont aucune envie de combattre l'islamisme et sont prêtes, pour colmater espèrent-elles le danger terroriste, à capituler en rase campagne devant un islamisme « non terroriste ». C'est le scénario de Houellebecq, dans Soumission, qui prend corps.
Ce à quoi nous sommes confrontés, ce n’est donc pas une crise politique (un gouvernement inapte à continuer de gouverner), ni à une crise des relations internationales, ni à une crise de l’organisation de la sécurité, etc. Bien sûr, il y a un peu de tout cela. Mais il y a une crise de civilisation qui constitue l’arrière-plan des événements que nous vivons aujourd’hui. Sinon une crise (mot grave et un peu galvaudé) au moins un profond « malaise dans la civilisation » pour reprendre le titre d’un important ouvrage de Freud écrit au tout début des années 30.
Je ne vais pas revenir sur l’ensemble de la question soulevée par l’offensive islamiste en France. Je me contenterai de citer les récents articles sur « La Sociale »
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Denis Collin : La prétendue islamophobie et la fonction politique des organisations islamiques
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Yvon Quiniou L'insupportable dérive islamophile de la gauche
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Jean-Paul Damaggio : Qui était l’homme au camion ?
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Marie-Pierre Frondziak : Comment peut-on applaudir à ce nouvel asservissement des femmes ?
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Jacques Cotta : L’attentat de Nice, causes réelles et dangers prévisibles…
Ce qu’il s’agit de comprendre, ce sont les raisons profondes de ce malaise dans la civilisation dont il faut explorer toutes les significations.
Ce que l’islamisme sous toutes ses formes – de l’intégrisme ordinaire au djihadisme en passant par le salafisme et les Frères musulmans – nous renvoie, c’est simplement la crise globale du système capitaliste en ce début de XXIe siècle. Dire les choses de cette manière peut sembler très abstrait et apparaître comme une affirmation gratuite. Mais cette expression générale se charge vite d’un contenu concret quand on veut examiner la réalité du moment.
Un cycle historique s’achève
Le développement du mode de production capitaliste entre les XIVe et XXe siècle, même s’il est accompagné de crimes et de guerres terribles, se présentait comme le moyen de l’émancipation humaine. Il s’est enraciné dans l’essor d’une classe bourgeoise qui cherchait à briser les chaînes du monde féodal et qui, pour cela, refusait que l’existence des hommes soit gouvernée par la tradition et par des autorités théologico-politiques qui ne s’imposaient finalement que par la crainte et la superstition. Le puissant mouvement des Lumières entre le XVIIe et le XVIIIe siècle exprime tout cela de manière très précise. Les penseurs des Lumières, tous sans exception notable, pensent l’organisation sociale dans le cadre de la propriété privée des moyens de production et de l’économie de marché. En ce sens, ils étaient des penseurs de la bourgeoisie ascendante. Mais dans la mesure où ils pensaient l’avènement de la bourgeoisie comme la libération de l’humanité tout entière ils ne pouvaient manquer d’être frappés par la contradiction flagrante entre les prétentions des nouvelles classes à la liberté et la réalité de l’exploitation et de l’oppression. Spinoza et Diderot, Rousseau et Hegel et après eux Marx disent tout cela avec précision. Ils sont la conscience de cette classe dominante, mais pour reprendre une expression hégélienne, ils en sont la conscience malheureuse. La bourgeoisie ascendante, classe à la fois dominante et dominée, s’est développée au sein de la société féodale traditionnelle. Mais pour atteindre ses propres objectifs, elle dut abattre les entraves de tous ordres que l’organisation féodale lui imposait. Et c’est ainsi qu’elle se présentait comme la « classe universelle », la représentante de toutes les classes populaires et de tous les éléments productifs de la société. Elle trouvait dans la philosophie et le développement des sciences et des « humanités » l’appui intellectuel qui lui était indispensable. Cependant le développement de la raison et de la confiance des hommes dans leur capacité à devenir majeurs, à s’éclairer eux-mêmes, contredit la réalité du capitalisme. Autrement dit, la bourgeoisie ne conduit son ascension qu’en s’opposant à elle-même et c’est de cette opposition dialectique que naît le mouvement ouvrier organisé du XIXe siècle qui se propose de surmonter cette contradiction, de la dépasser : les droits de l’homme ne doivent plus être seulement les droits du bourgeois égoïste mais des « droits réels », effectifs. La raison ne peut pas justifier une organisation sociale dans laquelle les hommes se trouvent régulièrement réduits à la misère la plus extrême parce qu’on a trop produit. Bref, le communisme est la réalisation de la philosophie, comme le disait Marx. Ainsi, ce que la philosophie de l’époque bourgeoise avait développé de manière abstraite et non sans contradictions doit devenir la réalité effective. L’universalité du genre humaine, c’est l’union pratique des prolétaires de tous les pays pour briser leurs chaînes. La liberté est l’épanouissement de toutes les potentialités contenues dans la nature humaine. Même dans les circonstances les plus cruelles demeurait cette perspective émancipatrice. Quand il est « minuit dans le siècle » (voir le roman éponyme de Victor Serge), au moment où Staline et Hitler ont semble-t-il gagné la partie, reste vivace l’idée que le jour finira pas se lever !
Quelle est dans cette vision de l’histoire la part de l’utopie ? Nous avons eu grandement le temps d’y réfléchir. Il reste que la civilisation européenne s’est largement construite autour de cette espérance (ce principe espérance) qui lui a donné sa puissance exceptionnelle et sa foi dans la valeur de la science. Pour les autres aires civilisationnelles, c’est l’occidentalisation qui est devenue l’issue désirable – il suffit de penser à l’empire ottoman au XIXe siècle, au Japon et à la Chine plus récemment. Tout cela n’est pas sans rappeler la conception hégélienne de l’histoire.
Or c’est cela qui s’est brisé. Une certaine vision de nous-mêmes et de l’histoire universelle. Intellectuellement le processus est en route depuis le début du XXe siècle. Les progrès de l’irrationalisme et la haine des Lumières sont soulignés par des penseurs aussi différents que Lukàcs ou Husserl. Cet irrationalisme témoigne des contradictions mortelles qui menacent le système capitaliste dans son ensemble et qui vont se déployer au cours du XXe siècle, dans le nazisme, dans la dégénérescence stalinienne de la révolution russe mais aussi dans les profondes transformations sociales et culturelles qui ont produit l’homme unidimensionnel si bien décrit par Marcuse. À la fin du « court vingtième siècle », ainsi que le nomme Eric Hobsbawm, ce processus arrive à son terme. L’ère des révolutions semble définitivement se clore et avec elle l’espérance du progrès humain. L’humanisme dont les « structuralistes » des années 60 et 70 avaient annoncé la mort cède la place au « post-humanisme », c’est-à-dire à la transformation technologique de l’humanité en quelque chose d’autre. Quelque chose de terrifiant. La pulsion de mort triomphe. Dans la gaieté surfaite de l’homo festivus. Mais l’homo festivus à sa terrasse a succombé aux balles des tueurs islamistes. La tragédie de l’histoire vient de faire brutalement irruption dans le demi-sommeil abruti du consommateur béat parfaitement intégré au capitalisme « horizon indépassable de notre temps » ainsi que l’avait proclamé un congrès du Parti Socialiste au début des années 90.
Le capitalisme au miroir de l’islamisme
Ce qui se passe en ce moment avec la montée du péril islamisque s’inscrit donc dans une onde longue. Et voilà pourquoi nous sommes saisis d’effroi. Nous savons bien que les tueurs affiliés ou non à Daech ne sont pas un problème parfaitement circonscrit comme l’étaient Action Directe, la RAF allemande ou les Brigate rosse italiennes. Il s’agit d’une expression cruelle de la décomposition politique, sociale et morale de nos sociétés. Nous n’avons pas affaire à un « ennemi extérieur » classique, mais bien d’une excroissance monstrueuse à l’intérieur de nos sociétés. L’islamisme en général est né de l’alliance entre les éléments les plus arriérés, les plus obscurantistes du monde arabe (les tribus comme celle des Saoud, convertis au wahhabisme) et certaines puissances impérialistes (la Grande-Bretagne puis les États-Unis au premier chef) qui ont trouvé expédient d’utiliser ces mouvements contre toutes les aspirations démocratiques et socialisantes nées des luttes nationales pour se défaire de la domination ottomane. Pour faire face à tout mouvement qui pourrait mettre en cause la domination du capital, les capitalistes « libéraux » n’hésitent pas à s’allier aux pires ennemis de la liberté, dans quelque sens que l’on entende ce terme. En même temps, on doit souligner que les États qui ont soutenu et soutiennent encore le terrorisme islamiste ne sont pas des États extérieurs au mode de production capitaliste ; ils en sont des éléments essentiels, en particulier à cause de leur rôle dans le contrôle des réserves en hydrocarbures, mais aussi comme places financières – c’est le cas des émirats. La montée de l’islamisme ne doit donc être regardée comme un phénomène aberrant, produit de cervelles passablement endommagées, mais bien comme un des éléments de l’ensemble, auquel il est organiquement lié. Que de temps à autre, cela se traduise par un événement particulièrement spectaculaire et meurtrier comme la destruction des tours de New York le 11 septembre 2001, ou, à une échelle plus modeste, si on ose le dire ainsi, avec les assassinats de masse en France, ce sont pour les puissants qui ont nourri le terrorisme islamiste des dégâts collatéraux plus ou moins inévitables. Voir dans la poussée islamiste une confirmation de la thèse de Huntington, c’est donc faire erreur, ainsi que j’ai eu l’occasion de le montrer il y a quelques temps (voir Le choc des civilisations? Orient et Occident comme catégories idéologiques).
Au-delà de ces considérations générales concernant la structure historique du mode de production capitaliste, on peut encore montrer dans le détail en quoi l’islamisme sous toutes ses formes est à la fois une sorte de réponse et une répétition mortifère de la crise du mode de production capitaliste. Face à la « révolution permanente » du capital, l’islamisme propose une révolution radicale qui nie toutes les révolutions : le retour à un « islam des origines » qui n’est que l’invention des cerveaux malades des théologiens. Mais pour effectuer ce retour, il utilise tous les moyens les plus modernes de la technologie inventée par les mécréants : internet, réseaux sociaux, utilisation raffinée de toutes les astuces que permet aujourd’hui le système financier mondial en matière de transferts de capitaux, etc. Une religion qui refuse la représentation est « défendue » par des virtuoses du maniement des images, imprégnés de tous les codes hollywoodiens des films d’horreur. À ceux qui ne cessent de se lamenter sur la difficulté et même l’impossibilité du « vivre ensemble » – lamentations hypocrites puisque le capitalisme repose sur la concurrence générale et la guerre de chacun contre chacun, ainsi que Hobbes l’avait parfaitement saisi – l’islamisme propose un communautarisme radical, un communautarisme qui annihile l’individu dans la communauté. Mais c’est une « communauté » parfaitement factice cependant, qui repose sur le refoulement des femmes dans l’espace privé et des formes d’exploitation du travail proches de l’esclavage (voir encore l’Arabie saoudite et les émirats). Ainsi les médias font mine de s’indigner quand des dizaines de milliers de travailleurs immigrés indiens sont réduits à la famine après leur licenciement. Mais les mêmes ne cessent de dire qu’il faut en finir avec les « rigidités » du marché du travail en France. Quant à Daech, il boucle la boucle en distribuant un communiqué qui justifie ainsi les massacres de la population française : « Telle elle est la rétribution du peuple criminel qu’est le peuple français qui n’hésite pas à descendre dans la rue pour son ventre, pour son contrat de travail ».
Le capitalisme en crise au siècle dernier a exprimé sans fard sa pulsion fondamentale, la pulsion de mort. Au cri de guerre absurde de la soldatesque franquiste « vive la mort » a répondu l’organisation industrielle de la mort avec l’extermination des Juifs d’Europe. C’est à nouveau à quelque chose du même genre que nous assistons. Les terroristes islamistes veulent donner la mort, faire le plus de morts possibles mais aussi se donner la mort. Qu’ils trouvent des adeptes chez des jeunes qui sont familialement et culturellement étrangers à l’islam est de ce point de vue riche d’enseignements. L’islam, en raison des particularités de sa version salafiste et wahhabite, donne l’armature idéologique à des mouvements qui ne viennent pas de l’Arabie au VIIe siècle, mais bien du capital au XXIe siècle !
L’affaissement d’une civilisation
Ce n’est pas la force intrinsèque de l’islamisme qui pose problème, encore qu’elle ne doive pas être négligée puisqu’elle s’appuie sur des États riches – l’Arabie saoudite a dépensé et dépense encore des sommes fabuleuses pour propager ses doctrines meurtrières – ou sur des mouvements influents comme les Frères musulmans. Non, ce qui pose vraiment problème, c’est la relative incapacité des citoyens à réagir. Laissons de côté les idiots utiles ou les cyniques qui appuient ouvertement ces mouvements islamistes. Laissons également de côté les gouvernements qui préfèrent de toute façon l’alliance saoudienne et les pétrodollars qu’elle rapporte à une politique sérieuse de lutte contre l’islamisme. Pour dire les choses un peu brutalement, c’est en Europe que s’est développée pendant des siècles la croyance en la raison et en la possibilité pour l’homme d’être libre et c’est en Europe que cette « foi » est aujourd’hui dangereusement affaiblie. En France, là où les incroyants, mécréants, athées, bouffeurs de curés ou agnostiques distingués, forment la très grande majorité du peuple, voilà que la laïcité est en train subrepticement de se transformer en œcuménisme et les athées sont priés de se taire devant les discours religieux. Un peu partout, on parle d’accord avec l’islam, de pacte avec l’islam, de construction de l’islam de France. Cela veut donc dire que quelque chose nous obligerait à négocier avec une religion, comme s’il s’agissait d’une force sociale organisée, extérieure à la république, alors même que notre loi affirme que « la république ne reconnaît ni ne salarie aucun culte » ? Quand on a lu un peu de philosophie, on a envie de crier : Spinoza, reviens, ils sont devenus fous ! Il n’y a rien à négocier, rien à discuter, aucun pacte à passer : les musulmans doivent se soumettre dans tous les domaines à la loi de la république. Ils doivent inconditionnellement reconnaître la supériorité de la loi voulue par le peuple et sa représentation.
Si le statut de la femme est un bon indicateur du développement moral et juridique d’une société, on doit constater maintenant que la soumission des femmes est en voie d’être considérée comme quelque chose d’acceptable. La bataille autour du voile n’est évidemment pas anecdotique. Ce n’est pas une affaire de tissu et comparer le port du voile à celui de la minijupe, comme l’a osé la sénatrice Benbassa est un propos d’une insondable bêtise. Tous les accoutrements imposés par « la tradition » renvoient à l’infériorité civile des femmes dans l’islam et la domination masculine (des pères ou des grands frères avant d’être celle de maris). Que l’on soit obligé d’argumenter sur ces questions, que l’on doive convaincre les féministes de l’inanité des raisons pour lesquelles le port du voile devrait être accepté, cela en dit long, là aussi, sur le degré de capitulation auquel nous sommes arrivés. Non seulement l’islam impose de plus en plus sa loi, non seulement des bandes de petits voyous musulmans commencent à semer la terreur dans les piscines ou ailleurs sans qu’on s’en émeuve outre mesure, mais encore on devance les exigences potentielles que l’on devine par la fréquentation des nababs du Qatar ou d’Arabie saoudite.
J’avais eu l’occasion de pointer cette lassitude de la liberté qui semble atteindre nos contemporains dans La longueur de la chaîne (Max Milo, 2011). L’évolution des dernières années et en particulier au cours des derniers dix-huit mois n’a fait que confirmer ce diagnostic sous un angle particulier. Être libre demande du courage, de l’énergie, et aussi de la rigueur intellectuelle. Se soumettre est bien plus facile. Et on trouve bientôt les arguments nécessaires pour légitimer la lâcheté. Comme on affirme un peu partout que plus aucune cause ne vaut qu’on s’y donne, que les « grandes idées » des Lumières doivent être abandonnées. Au fond, tout se passe comme si nous avions décidé de renoncer à tout ce qui avait animé notre histoire séculaire et qu’il ne restait plus qu’à préserver nos distractions. Le « malaise dans la civilisation » résidait, selon Freud, dans la difficulté croissante des hommes à accepter les contraintes de la civilisation en matière de répression pulsionnelle. La « désublimation répressive » (Marcuse) à l’œuvre dans la « société de consommation » ne peut suffire à compenser ces contraintes, d’autant que nombreux sont ceux qui sont exclus des « bienfaits » de la société de consommation. Tout cela aboutit à une déliquescence morale et intellectuelle qui mine nos sociétés. Ce processus se concentre dans la crise de la « grande culture » et la liquidation déjà bien avancée de l’école. Je reviendrai dans un prochain article sur cette affaire essentielle.
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