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Mes brèves N°1...

...du 15 au 21 mai 2017

Par Jacques Cotta •  • Mardi 30/05/2017 • 1 commentaire  • Lu 2553 fois • Version imprimable


Depuis la pèriode ouverte par les élections présidentielles, nous sommes amenés à intervenir rapidement sur les questions d’actualité, parfois en quelques mots, sans prendre le temps de développer dans des articles plus fouillés. Nous avons donc décidé de retranscrire dans ces « brèves » de semaine… Voici donc mes « brèves », chapeautées en quelques lignes pour en indiquer le thème et le contexte.


Sur le prétendu renouvellement de la politique par Emmanuel Macron : le 15 mai 2017

La nomination d’Edouard Philippe comme premier ministre démontre l’impossibilité de Macron de « renouveler » la vie politique française. Edouard Philippe que les commentateurs voudraient nous faire passer comme l’homme de la modernité, du renouveau, est digne des vieux bonzes hier de l’UMP, aujourd’hui des « LR ». Présent lors de la fondation de l’UMP au poste de secrétaire général, responsable de l’organisation des primaires de la droite, député maire LR du Havre, juppéiste de toujours, l’homme a un passé digne de tous les représentants de droite du vieux monde. Il en fait d’ailleurs partie. Partisan du « travailler plus, toujours plus », il est celui qui devra mettre en œuvre la politique ultra réactionnaire de son patron Macron. Là est d’ailleurs la difficulté du président de la république. Comment en effet renouveler quoi que ce soit lorsque la politique qu’on porte est celle du 19ème siècle, celle de la régression sociale sur tous les terrains. Tâche impossible ! Comme l’indique justement Jean Luc Mélenchon, le PS a été absorbé, « LR » a été intégré. La macronie recycle et perpétue la politique de ses prédécesseurs, l’UMP ou le PS. Il est donc urgent qu’une majorité autre soit issue des législatives, de la seule formation –la France insoumise- qui s’appuie sur un programme qu’elle s’engage à respecter- et donc sur la capacité à mobiliser pour résister et pour combattre.

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 Après l’intervention du nouveau premier ministre Edouard Philippe, le vote « France Insoumise », une nécessité : le 16 mai 2017

Voter « France Insoumise » aux législatives, voilà pourquoi… Pour sa première intervention de premier ministre, Edouard Philippe a indiqué que sa première priorité immédiate sera le code du travail et le recours aux ordonnances. Régression sociale au moyen du dispositif antidémocratique de la 5ème république, cela dans la foulée de son patron, Emmanuel Macron. Mais en même temps il ajoute que « ces ordonnances, ça n’est pas le refus de la discussion » et précise que « les ordonnances (..) n'excluent pas la discussion parlementaire (…) Il y a donc discussion parlementaire, mais il y a aussi rapidité d'exécution ». Derrière ces déclarations pointe une crainte et se dégage un objectif.
• La crainte du nouveau pouvoir macronien de voir se dresser des millions contre la destruction du code du travail, dans la foulée d’El Kohmri.
• L’objectif : créer les conditions de l’échec de Macron et de sa politique de saccage social, ce qui passe par une majorité Insoumise aux législative, seul mouvement ayant clairement indiqué être pour l’abrogation de la « loi travail » que Macron veut prolonger.
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Après l'annonce du gouvernement, électeurs de gauche, n'avez-vous pas un peu la gueule de bois ? le 17 mai 2017.

  • On apprend en effet que ce sont les UMP - LR qui monopolisent les postes clés pour les urgences sociales et économiques ! Le Maire et Darmanin par exemple, avec une ligne affirmée, celle du premier ministre Edouard Philippe nommé par Macron : travailler plus pour gagner moins, liquider le code du travail dans la foulée d’El Kohmri, utiliser à plein les institutions anti démocratiques de la 5ème république avec les ordonnances pour imposer sa politique ultra libérale.
  • On apprend aussi que la soumission à l’union européenne et à l’ultra libéralisme devrait être totale avec notamment l’entrée symbolique au gouvernement de Sylvie Goulard, l'ancienne conseillère de Romano Prodi lorsqu'il était président de la commission européenne. Sylvie Goulard, également chargée en2004 du suivi de la Convention sur l'avenir de l'Europe, présidée par Valéry Giscard d'Estaing, dans le but de rédiger le projet de traité constitutionnel rejeté par le peuple français en 2005 mais imposé deux ans plus tard par le PS et l’UMP réunis au congrès de Versailles, comme ils sont réunis aujourd’hui dans ce gouvernement Macron - Philippe.
  • On apprend également que le renouvellement du monde politique ne concernait que ceux qui voulaient bien y croire. C’est décidément dans les vieilles marmites que Macron fait sa tambouille : Bayrou, Le Drian, Collomb, ou encore Marielle de Sarnez pour qui l’engagement macronien – «Aucun candidat ne peut être investi s’il a déjà fait trois mandats de parlementaire »- n’aura pas résisté à la composition de ce premier gouvernement.
  • On apprend encore, avec la nomination de Nicolas Hulot –qui au passage se prononce pour la construction de « notre dame des landes » - que l’écologie ne saurait se résoudre à une prise de guerre, vu les enjeux de la planète soulevés notamment dans la campagne présidentielle par Mélenchon lorsque le candidat Macron n’en disait mot…
Bref, électeurs de gauche qui avez été pris par le chantage à Le Pen et qui vous êtes tournés vers le candidat de l’oligarchie médiatique, n’avez-vous pas la gueule de bois, le sentiment d’avoir été joués, l’impression désagréable d’avoir été manipulés ? Il existe les législatives pour vous rattraper…

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Les appels à « l’union de la gauche » pour battre la droite se multiplient. Quelle issue? Une arnaque? le 17 mai 2017

Pour les élections législatives, certaines voix, notamment dans ce qui reste du parti socialiste, réclament, comme cela se faisait dans les années 80, une « union de la gauche pour battre la droite ». Cela a un aspect « logique », à un petit détail près : la gauche, c’est quoi ? Si on part des programmes, seuls points de départ possible, gauche (PS) et droite (UMP puis « LR ») ont depuis des années une politique identique. Donc en réalité, « l’union de la gauche » aujourd’hui n’a pas de sens. Ces accords réclamés à grands cris angoissés, accords d’appareilles ou d’appareillons, ne peuvent de bout en bout, comme le souligne Mélenchon, qu’à retrouver les macronistes dont le programme et la constitution du gouvernement montrent la véritable nature, au nom de la gauche « qui veut battre le FN ou les « LR » », chanson déjà connue. J’exagère ? Le parti socialiste (avec qui il faudrait donc une alliance à en croire par exemple Gérard Filloche) a créé Macron, est responsable de la situation, de la division qui a évincé Mélenchon du deuxième tour, et plus, est responsable de l’image « Macron plus propre que propre » que veut se donner le nouveau président. Celui-ci aurait veillé à ce que les ministres soient en règle avec les impôts. Mais cela aurait-il un sens si les Cahuzac et consorts, ex ministres socialistes, n’avaient été pris la main dans le pot de confiture lorsqu’ils demandaient des « efforts » aux français ? L’union de la gauche avec le PS notamment, n’est-ce pas un véritable foutage de gueule, ni plus, ni moins… ?

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Une année après l’avoir tourné, voilà qu’est enfin annoncée la diffusion de mon dernier documentaire « dans le secret de la violence sociale ». Un sujet toujours d’actualité… le 19 mai 2017

Chers amis,

J’ai tourné il y a un an un documentaire, « dans le secret de la violence sociale », et rencontré des centaines d’ouvriers. Leur point commun, le combat pour survivre contre des plans patronaux faits pour les jeter à la rue et fermer leur usine… Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental dans les années 2010 avec les occupations, les séquestrations, les manifestations… Plus récemment, Air France et la chemise de son DRH, ou encore Goodyear… 

Page d’histoire? Pas vraiment. Les derniers évènements à GM&S, équipementier automobile situé dans la Creuse, où se dressent les ouvriers pour s’opposer à la violence patronale qui veut là aussi les mettre à la rue et fermer l’usine, sont du même calibre.
 
La « violence sociale » dont parlent les médias est presque toujours liée aux réactions tumultueuses des salariés… La violence subie par les ouvriers, la violence patronale, point de départ des conflits, est souvent passée sous silence. Elle est aujourd'hui d’une cruelle actualité et la politique qui s’annonce depuis les présidentielles, sous la direction d’Emmanuel Macron avec notamment la destruction du code du travail dans la foulée d’El Kohmri, risque fort d’aggraver la situation.

Ce message rapide donc pour vous indiquer la diffusion: 

« Dans le secret de la violence sociale » (durée 54 mns)
Mardi 23 mai à 23h15   
sur France 2 dans la case Infrarouge.

Je vous conseille de regarder l’heure affichée dans vos programmes TV, car cela est toujours susceptible de modification….

Enfin, dans le cadre des élections législatives qui arrivent, ce documentaire peut, je l’espère, être utilisé à bon escient…. Je suis à votre disposition …

Bien amicalement
Jacques Cotta
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Les déclarations du ministre Bruno Lemaire appelle à faire gagner la « France Insoumise » : le 21 mai 2017

« Il faut cesser les oppositions futiles, il faut travailler ensemble », a indiqué le nouveau ministre LR de l’économie, Bruno Le maire, à l’attention de ses collègues PS. Il a le mérite d’indiquer qu’entre LR et PS, les différences sont secondaires, la politique est la même… Et donc la seule réponse possible est bien celle de « l’insoumission », la république sociale, démocratique, laïque, débarrassée des chaines qui l’entravent aux intérêts de la finance… Soit dit en passant, le ministre Le Maire, les LR et le PS ne font que mettre en pratique grandeur nature le souhait formulé par Hollande en cours de mandat…
http://.viabloga.com/news/l-imposteur-et-l-imposture-republicaine

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 Avec Macron, les retraités seront pressurisés : le 21 mai 2017

Pourquoi la France Insoumise ? Prenons l’exemple des retraites. Les personnes « âgées » voteraient selon les sondages plutôt pour Macron. Voilà ce qui les attend avec la politique que leur poulain prévoit de mettre en œuvre s’il obtient une majorité aux législatives, avec notamment le PS et les PR qui lui serviront de roue de secours et le FN qui appuiera la mesure.
Les retraités devront payer 1,7% de CSG pour financer les baisses d’impôts sur le capital et les grandes fortunes.

Qui est concerné ? Tous ceux qui ne sont pas dans les 40% des plus faibles retraites. Cela semble généreux, équitable comme on dit, mais en réalité le seuil est à 1200 euros mensuels environ.

Cela donne donc :
  • Pour une retraite de 1.200€ par mois, cela implique une ponction d'environ 250 € par an 
  • Pour une retraite de 1.500€ par mois, cela implique une ponction d'environ 312 € par an
  • Pour une retraite de 2.000€ par mois, cela implique une ponction d'environ 408 € par an
  • Pour les autres, une simple règle de trois donne l’ampleur des dégâts.
Conséquence, les faibles et moyens revenus sont en ligne de mire. Pourquoi donc Macron veut faire payer les pauvres ? Parce qu’ils sont plus nombreux d’abord, parce que cela permet de ne pas faire payer ses amis qui l’ont porté au pouvoir, les tenants de la finance, les riches.

http://.viabloga.com/news/mais-qui-est-vraiment-cet-emmanuel-macron


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Jacques Cotta
Le 30 mai 2017

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Commentaires

Lien croisé par Anonyme le Samedi 03/06/2017 à 23:13

« Union de la gauche »? – « Pour battre la droite ? » - « La gauche, c'es : "Lu sur le site La Sociale "



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