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Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire."

(axiome extrait de « Commentaires sur la société du spectacle »)

Par Serge Gomond • Débat • Jeudi 26/03/2009 • 4 commentaires  • Lu 2513 fois • Version imprimable


Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." (axiome extrait de « Commentaires sur la société du spectacle »)

 D’abord, deux précisons importantes :

 
a) Les partis politiques traditionnels, ou des structures comme par exemple, les centrales syndicales,  fonctionnent sur un modèle de commandement hiérarchisé et pyramidal. Leurs structures ou modems (un chef, un leader, un meneur, un donneur d'ordres, un décideur, etc., cristallise et renforce leur pouvoir...) reposent entièrement sur le modèle cité plus haut. Toutes les décisions partent d'en haut et sont répercutées par leur hiérarchie (plus elle est intégrée à l’idéologie dominante, plus elle est soumise et concernée par le succès des thèses que soutient sa classe), en général une bureaucratie assez pesante, qui transmet aux subalternes (apparemment sans état d’âme, des séminaires sont organisés à cet effet, on y assimile les attitudes et le langage appropriés pour obtenir ce détachement apparent) les ordres venus d’en haut. (1)(2) L’ordre, qui est communiqué aux subalternes, doit être exécuté sans discussion ou contestation possible, (si un subalterne, veut rendre compte d’un disfonctionnement ou proposer une amélioration quelconque, une "boite à idées" (3) sera proposée à cet effet, et aura au moins deux fonctions ; faire croire qu’il est apparemment possible de discuter, ce qui en politique fut traduit par "démocratie participative", et si l’idée est bonne et change qualitativement les choses, le chef ou le responsable pourra s’en attribuer tout le mérite, moyennant une petite prime compensatoire pour le véritable auteur, et tout le monde sera content.)

 

b) Le centre directeur (la cellule de commandement) « est devenu occulte » ? Le mode de fonctionnement, est occulte, oui, de par sa nature même. Il est évident que les décisions (les vraies décisions, pas les ordres) ne sont jamais rendues publique, et sont prisent par un nombre très restreint de personnes, dans le secret des palais de la République ou de la haute bourgeoisie. Toutes leurs entreprises ne peuvent fonctionner qu’à la seule condition du "secret absolu". Ils peuvent pour des raisons de commodité ou de sécurité, faire transparaître une certaine organisation de type périphérique, ou le chef s’entoure de collaborateurs de tout premier plan, donc d’un premier cercle, puis d’un second, plus éloigné du centre, et d’un troisième etc., et le degré d’information et la qualité qu’ils pourront recevoir variera en fonction de l’appartenance à l’un ou l’autre de ces cercles. Il est facile d’en déduire, que plus vous vous trouvez éloigné du centre, moins vous serez informé. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette hiérarchie, n’est qu’apparente, car les vraies clivages seront très différents de ce qu’un observateur très attentif pourrait en partie deviner ou découvrir après observations, ou par hypothèses. Le vrai pouvoir, est parfaitement tenu secret, et nul ne peut en saisir le fonctionnement réel. A cette question qui était posée à un groupe d’intellectuels : « Qui décide réellement aux Etats-Unis ? », aucune personne de ce groupe n’avait été capable d’y répondre clairement. (4)

 

c) En ce qui concerne la doctrine, c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît à prime abord. L’idéologie est assez floue, pour plusieurs raisons, mais les raisons principales sont qu’elles doivent s’adapter à la conjecture, qui par nature est assez fluctuante, ensuite elle doit être facilement transposable et adaptable à toutes situations, donc plus elle sera floue, plus il sera facile de la modifiée à profusion, et pour finir sa nature profonde est la suggestivité. Les "think thanks", sont les mieux adaptés à cet exercice, n’ayant aucune conviction, ils peuvent toutes se les approprier, d’où leur grande adaptation au changement (comme disait Faure : « Ce ne sont pas les girouettes qui changent de direction, mais le vent » C.Q.F.D.)

 

d) Le mode de fonctionnement de la vraie structure du commandement est occulte, tout comme la doctrine dont les réelles motivations échappent au commun des mortels. Quand Fillon claironne dans tous les médias qu’à présent il a la maîtrise de l’idéologie, on ne peut pas en douter, car personne ne sait de quelle idéologie il s‘agit ! Vous, nous, tout le monde a la maîtrise de l’idéologie, puisque l’idéologie n’a pas de définition précise. Nous sommes dans le flou total. Les "propriétaires du monde", ont une doctrine réelle mais secrète qui mène à notre perte, à l’effondrement total, et nous n’avons aucun moyen de les stopper (5), ou plutôt, le seul moyen que nous ayons à notre disposition, c’est l’appropriation du pouvoir par le peuple, avant qu’il ne soit trop tard. Le plus tôt sera le mieux…

 

e) Le fonctionnement et les vrais commanditaires ; car comme dans les structures criminelles, ceux qui tirent les ficelles et qui détiennent réellement le pouvoir, doivent rester dans l’ombre, mais leurs marionnettes politiques et les larbins du pouvoir, ceux que l’on nomme "alter- ego", (6) utilisent les moyens matériels et financiers mis à leur disposition (les constitutions (locales et continentales) interprétées ou pas et souvent ad hoc (7), les lois tournées à leur avantage par l’ajout d’amendements etc., les institutions : les ministères et les structures privées etc.), que "les propriétaires du monde" mettent à leur disposition.

 

f) Les "invisibles" et les cercles ou clubs très fermé de penseurs, journalistes, les Instituts (8) de sondage, et les boites de pub. ; Les journalistes et les think thanks, soutenues par les agences de pub. et surtout les "Instituts" de sondage, (9) s’empressent de nier tout cela en bloc, hurlant : « à la paranoïa », « à l’obsession du complot » par on ne sait quel puissance secrète, « c’est ridicule ! » disent ou écrivent-ils en cœur. Mais les faits sont bien là, et ils seront de plus en plus difficile à nier. Par exemple, lors de l’effondrement du système capitaliste (10) à lever en partie le voile qui recouvrait cette alliance, car dans l’affolement général, les "vrais décideurs" pris de panique se tournèrent vers les gouvernants et les politiques (toutes tendances confondues), pour leur demander en toute urgence aide et assistance ! Ce qu’ils firent, et bien au-delà des ordres qui leurs avaient été donnés, d’où le malaise créé par une mauvaise appréciation de la situation sociale et des réactions populaires (les gens n’apprécient plus du tout les donneurs d’ordre, les banquiers, les financiers etc. et les primes exorbitantes, les bonus pour mauvaise gestion, qu’ils se distribuent en dilapidant l’argent des contribuables, c-à-d, notre argent.) (11) Les gouvernants et les politiques (toutes tendances confondues), ont cru qu’ils pouvaient tout se permettre, les décideurs étant en position de faiblesse, et ces derniers (12) leur avaient donné carte blanche pour éviter la faillite du système en même temps que leur faillite propre. (13) Ils mutualisent les pertes et laissent leurs profits, bénéfices et dividendes intacts, en résolvant un problème de dette par encore plus de dette (l’un des décideurs, les a mis en garde, et déclarant aux médias « Lorsque le couvert est mis, à un moment ou à un autre on vous présente l’addition. », et ce n’est pas ceux qui auront mangé qui paieront l’addition. Payer les créances (il s’agit dans la plupart des cas des intérêts) de la dette en augmentant encore plus le montant de la dette, est non seulement une aberration économique (une escroquerie criminelle serait plus juste), mais en plus cela pénalisera les générations futures. Les solutions adoptées, faire tourner la planche à billets, ou faire acheter par les Banques centrales les nouvelles émissions de bons du Trésor etc., sont autant de bombes à retardement pour nos enfants et nos petits enfants. Tous ça pour sauver la mise de quelques nantis et de leurs amis politiques, c’est une honte !

 

g) L’art et la manière ; Ils (des théoriciens spécialistes reconnus comme tels) se sont rendu rapidement compte qu’il était plus aisé et surtout plus efficace d’agir de deux manières distinctes et apparemment opposées, mais en réalité complémentaires. La première est assez simple dans sa phase de réalisation, et sollicite peu de moyens (de moyen humain s’entend) pour la mettre au point. Plutôt que de présenter un projet, sujet à polémiques, de manière frontale, il est beaucoup plus judicieux d’"opérer" par petites touches successives ; au final, le résultat sera identique au projet initial, sans les inconvénients d’un possible rejet en bloc ; on peut ajouter qu’il sera plus difficile pour les adversaires au projet de trouver le bon angle d’attaque pour coordonner une action efficace. (14) La seconde est un grand classique du genre, dans un premier temps on organise ce qui apparemment pourrait passer pour une fuite ; Par exemple la fuite d’un inconséquent ou une indiscrétion, ce qu’ils appellent un "ballon d’essai", puis dans la seconde phase de l’opération, on monte de toute pièce un "vrai" bobard (un "vrai" bobard c’est un peu de vérité mêlé à beaucoup de mensonge et de tromperie), où l’on compare les récalcitrants à des profiteurs, qui refusent de lâcher leurs privilèges qui furent accordés à une époque maintenant révolue, des passéistes et des rétrogrades farouchement opposés aux réformes (ces réformes seront forcément "justes et modernes" ) alors que le monde a changé etc. (15) Et pour que la mayonnaise prenne encore mieux, on mentira ouvertement sur les conséquences des changements envisagés, en énumérant les améliorations qu’ils seront susceptibles d’apporter si ceux-ci étaient rapidement adoptés, et bien sûr en passant sous silence les inconvénients (pertes de salaire et recules des acquis sociaux) qui eux ne manqueront. Cela demande un certain aplomb et une bonne dose de cynisme, mais ça peut marcher !

 

h) Les médias aux ordres ; Les journalistes inféodés, les "think thanks", Instituts de sondage (8), agences de publicité, auront un rôle déterminant à jouer dans toutes ces opérations de manipulation et de détournement d’opinion ; soit les femmes et hommes politiques, chefs syndicaux, dirigeants d’entreprise etc., reprendront intégralement à leur compte (comme si ils en étaient l’auteur) les arguments (15) mais cela restera une opération très délicate où il faudra dosé savamment les interventions pour laisser croire que ces ordres sont des "propositions" venues là spontanément, par exemple lors d’une conversation, dans une interview ou la publication d’un article. Si cela ne se déroule pas correctement, le risque est grand que les gens s’aperçoivent d’un certain degré de connivence (entre les acteurs de ce médiocre spectacle), et que les personnes dans cette situation délicate perdent rapidement toute crédibilité. Il existe bien une méthode beaucoup plus subtile qui consiste à ne rien déclarer du tout, à d’amener l’opinion à discuter de faits sans importance, créant ainsi de faux débats, technique que tous ces spécialistes maîtrisent fort bien dans l’ensemble et qui peut aussi donner des résultats satisfaisants. La cheftaine Chabot, est une redoutable praticienne de la méthode et lorsque des journalistes un peu moins inféodés qu’elle s’interrogent sur le sens du silence qu’elle leur a imposé, elle réplique : « Ça n’intéresse absolument pas les Français ! ». (16) C’est lourd mais apparemment imparable.

 

 

(1)     la hiérarchie reçoit des informations sous certaines conditions (le poste qu’ils occupent dans l’organisation et le degré dans l’échelle hiérarchique) qui concernent les décisions politiques et les orientations idéologiques (elles changent en fonction d’intérêts circonstanciels et d’une certaine actualité), auxquelles elle adhère en général assez bien (sauf lorsqu’il s’agit d’arrivistes cyniques et sans morale, le pourri intégral, c’est assez rare, mais ils existent et peuvent rapidement devenir dangereux car ils n’obéissent que pour leurs intérêts propres et n’ont aucune conviction de classe)

(2)     l’"ordre", présenté à la presse, comme une information (réforme innovante, révolutionnaire etc.) sera discuté comme si il s’agissait d’une information, et les journalistes inféodés pourront dire ce qu’ils en pensent de différentes manières, afin d’animer le faux débat. Plus celui-ci sera animé, plus le journalistes seront récompensés pour leurs efforts méritoires, de parler pour ne rien dire. 

(3)     Fausse-bonne idée, proposées par d’avides pédégés qui rentabilise ainsi la force de travail et la matière grise de leurs salariés ; c’est ce qu’on appelle pressé le citron (le citron étant pris pour cerveau).

(4)     Cet autre axiome résume, la nature et le caractère de nos vrais décideurs (aussi parfois appelé "les propriétaires du monde"), ou du moins peuvent éclairer les recherches « Qui paie, décide ! »

(5)     Si nous croyons au baratin des dirigeants, actuellement au pouvoir, et leurs larbins.

(6)     Alter- ego : un second soi-même, personne de confiance qu’on peut charger de tout faire à sa place.

(7)     Le lobbying n’est pas interdit par la lois, aussi les groupes de pression ne s’en privent pas, et tous les moyens légaux ou autres sont bons...

(8)     "Instituts", à ce titre il serait plus juste de les qualifier "d'entreprise de marketing et d'opinion" plutôt que d' "Institut de sondages", terme laissant à penser qu'il s'agit d'organismes universitaires ou scientifiques.

(9)     Là encore il s’agit de savoir qui paient ces sondages, et toujours l’adage : « Qui paie, commande ! »

(10)  Sans entrer dans le détail des circonstances qui ont amené le système économico-financier à s’effondrer, puisque personne n’a pu expliciter les mécanismes exacts de cet effondrement, les étapes et ces conséquences sur l’économie réelle, et pour finir ils en ont nier la portée réelle, sont assez exemplaires d’une opération de manipulation de l’opinion. Cette opération ne c’est pas arrêtée là, bien au contraire, puisque les mêmes ce sont ingéniés à changer promptement de discours, et ils racontent dans tous les médias, que ce n’était pas le libéralisme qui était la cause de cette crise systémique, mais le néo-libéralisme ! Subtile nuance, qui est évidemment aussi fausse que leur assurance à rapporter des bobards.

(11)  Ce fut aussi un prétexte pour les obliger à agir comme il le désiraient.

(12)  En mettant à leur disposition l’argent des contribuables, les gens du peuple en tirèrent la conclusion, que les gouvernants et les politiques (toutes tendances confondues) mutualisaient les pertes alors que les bénéfices et les dividendes des actionnaires, sont et resteront privés.

(13)  Un projet saucissonné est beaucoup plus difficile à déceler et à démonter, et il sera donc plus ardu de coordonner une attaque efficace. Il est évident qu’un projet présenté de front ou en force, soulèvera beaucoup plus de réticences et rencontrera de fortes résistances que l’autre manière de faire.

(14)  Ce genre de messages semble-t-il passent très bien, du moins dans un premier temps. C’est la bonne vieille technique du bouc émissaire, c-à-d, désigner à la vindicte populaire (pas tant que ça d’ailleurs car il s’agit tout bonnement de comparses qui relaie dans l’opinion l’opprobre contre les victimes désignées) un individu ou groupe d’individu, pour les monter les uns contre les autres qui est inscrit dans cet adage :  « diviser pour mieux régner »

(15)  Arguties serait le mot juste, car dans toutes ces (mauvaises) actions il n’est question que d’affirmations contraire à la vérité, des bobards en tous genres.

(16)  Elle n’est malheureusement pas la seule, dans toutes les rédactions que ce soit des quotidiens, des magazines, des hebdos etc. il y a des "modérateurs" aux ordres dont le travail consiste à éliminer tout sujet à polémiques avec les dirigeants politiques et leurs obligés. Il n’est évidemment pas question de censure mais de suggestions et d’autocensures.

 

                  

PS : Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire."  Il s’agit d’une antithèse aux "démonstrations" fumeuses de la "théorie du complot".

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Commentaires

et les "think thanks", comment vont-ils ? Bien, merci ! par Serge_Gomond le Jeudi 26/03/2009 à 14:47

Les "think thanks" comment vont-ils ? Bien, merci !

Les "think thanks", ce sont rapidement remis de la claque qu’ils avaient pris en ne prévoyant pas la catastrophe qui a ravagé l’économie mondiale. D’ailleurs dans un premier temps, ils en ont nié la portée mondiale, déclarant péremptoirement qu’elle ne concernait absolument pas les Européens puisqu’il s’agissait d’un problème exclusivement étatsunien. Puis dans un deuxième temps, ils ont nié toujours aussi péremptoirement, qu’elle n’aurait pas ou peu de conséquences sur l’économie réelle ; là encore ils différenciaient les conséquences, des effets et du degré d’intensité, selon des éléments d’analyse et de comparaison dont on ignore encore aujourd’hui les sources. Le pire c’est lorsqu’ils se sont mis à nier l’importance dévastatrice sur les entreprises européennes, en avouant tout de même qu’elle pouvait être différente selon qu’elle touchait tel ou tel continent, mais, juraient-ils, elle ne serait jamais aussi grave en Europe ou pour notre économie, que par exemple aux États-Unis, ou bien en Chine, ou bien en Russie, ou encore en Inde etc., (certains disaient qu’on pouvait assimiler leur attitude puérile et mensongère, à celle des experts du lobby nucléaire lorsqu’ils avaient certifié, la main sur le cœur, que le nuage de Tchernobyl c’était arrêté à nos frontières) maintenant ils ont un peu changé de registre, mais pas d’attitude, et disent avec la même conviction que lorsqu’ils encensaient l’économie ultra-libérale, que ce n’est pas le libéralisme qui serait la cause de toutes ces catastrophes, non, non, non, mais bel et bien l’ultra libéralisme. Le même pour qui, il y a encore peu, ils n’avaient pas assez de mots pour le qualifier et lui attribuer des effets mirifiques pour l’économie mondiale, c’était la panacée universelle !

À les écouter, c’était la fin de l’histoire de l’humanité… On avait atteint l’indépassable, et chez nous le premier ministre français (Fillon) affirmait triomphant : « Nous avons la maîtrise de l’idéologie ! », pas moins ! Nous connaissons la suite de ces fables, et des conséquences désastreuses pour le peuple. Ils ne seront jamais inquiétés pour les mensonges qu’ils débitent, avec la complicité des dirigeants politiques (des partis politiques institutionnels toutes tendances confondues et de certains syndicats), des "think thanks", évidemment, des journalistes inféodés, des "Instituts" (1) de sondage et des agences de publicité, à tout bout de champs, sur tout les tons, et tous médias confondus.

(1) "Instituts", à ce titre il serait plus juste de les qualifier "d'entreprise de marketing et d'opinion" plutôt que d' "Institut de sondages", terme laissant à penser qu'il s'agit d'organismes universitaires ou scientifiques.  

 


Re: et les par bquentin le Jeudi 26/03/2009 à 21:26

Lu et approuvé


Re: et les par Serge_Gomond le Samedi 28/03/2009 à 13:38

un rectificatif paru dans le rajout, et "les think thanks comment, vont-ils ? très bien, merci !"

Puis dans un deuxième temps, ils ont nié, toujours aussi péremptoirement, en disant qu'elle n'aurait pas ou peu de conséquences sur l'économie réelle ;
cet article n'a pas la prétention d'égaler le livre de Denis Collin "Le cauchemar de Marx", bien plus complet et totalement innovant, encore une fois à lire toutes affaires cessantes, il s'agit d'un texte dans la même veine que la nouvelle de Georges Labica, "La petite supérette" une analyse dépouillée de ces inutilités que l'on nous donnent trop souvent à lire.


par la-sociale le Samedi 28/03/2009 à 07:35

SG écrit: "Les partis politiques traditionnels, ou des structures comme par exemple, les centrales syndicales,  fonctionnent sur un modèle de commandement hiérarchisé et pyramidal."
Sur les partis politiques, il y a un vieux livre toujours excellent, c'est celui de Robert Michels  qui prend principalement comme exemple la social-démocratie allemande. Il montre comment s'est constituée cette oligarchie conservatrice et ce bien avant la fameuse "trahison" de 1914 (dans mon Cauchemar de Marx, j'essaie justement de montrer qu'il n'y a pas de trahison mais une continuité logique et conforme à la nature de ce qu'est pratiquement "ab initio" la social-démocratie).
Ici et là, j'entends des gens se plaindre de la dépolitisation des jeunes. C'est ne rien comprendre à la réalité. Les jeunes sont souvent bien plus politisés que nous ne pouvions l'être car ils refusent d'obéir et de se laisser embrigader dans des organisations qui de l'ex-LCR au PS en passant par le P(d)G, sont des décalques de l'armée et de l'Église (le sabre et le goupillon en une seule personne, ça fait beaucoup).
Denis Collin



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