Introduction : par définition tout régime dictatorial se définit par (entre-autre) la privation des libertés fondamentales de ces citoyens(nes) ; les dictatures économiques correspondent à cette définition (toutes les décisions importantes sont imposées au peuple, et de nombreux exemples récents illustrent ce propos) ; et ce n’est pas l’organisation d’élections qui contredira cette assertion, ces dernières n’ont pas d’autre fonction que de parodier la démocratie* (*démocratie, la vraie, celle qui est instituée par et pour le peuple, où toutes les décisions se font en concertation avec le peuple). Tous le monde (ou presque) sait que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient (dixit Pasqua, un grand démocrate comme chacun a pu le constater durant sa longue carrière politique, notamment les Africains avec l’implantation de "réseaux Pasqua"). Le personnel politique, élus nationaux, régionaux, et parfois locaux (ce sont bien souvent les mêmes, grâce à la combine du cumul des mandats) hommes d’état et de gouvernement, servent presque exclusivement des intérêts privés (les puissances d’argent), au détriment de l’intérêt public (l’intérêt commun ne les effleure même pas) ; une caricature du pouvoir dont Sarkozy en est la sinistre illustration…
Dans une saillie dont il avait le secret, Coluche, définissait la différence entre dictature et démocratie : « La dictature c’est : Ferme ta gueule ! La démocratie c’est : Cause toujours ! »
Dire les choses le plus simplement possible, sans esprit de polémique inutile ; si les gens acceptent sans broncher, ce qu’ils nomment "démocratie" (à laquelle il faut impérativement adjoindre le qualificatif d’économique, démocratie économique, donc) et le système électoral à l’avenant (y compris lorsque celui-ci est imposé aux peuples de pays occupés, tel que l’Irak ou l’Afghanistan ; occupations justifiées par une lutte sans fin contre un "terrorisme" fabriqué de toutes pièces), (1) c’est tant pis pour eux !
Mais, comme c’est souvent le cas, les peuples de notre bonne vieille Terre doutent et refusent le système qui leur est imposé, que les gouvernants nomment "démocratie" parlementaire (qui n’a de démocratique que le nom) (2) et de tous ses avatars ; les membres de ces assemblées, nos soi-disant "représentants", ne représentant presque exclusivement que des intérêts privés (multinationales, groupes industriels ou financiers ainsi que d’autres parasites du même acabit), et les passerelles entre ces deux groupes interchangeables (le personnel politique et les puissances d’argent) renforcent mutuellement les liens qui les unissent. (3)
Le résultat des dernières consultations électorales (hormis les élections présidentielles, qui bénéficient d’un battage médiatique exceptionnel, d’où le taux de participation assez conséquent) mettent en exergue le jeux de dupes (qui passe de moins en moins bien auprès des jeunes et des milieux populaires) auquel nous assistons ; plus le taux d’abstention est élevé plus le personnel politique se gosse du peuple en accréditant ses scores minables (toutes tendances confondues d’ailleurs) ; l’un des larbins médiatiques ne disait-il pas ouvertement que le pourcentage obtenu par les abstentionnistes n’avait aucune importance ! C’est dire le niveau de conscience "démocratique" (4) qu’à intégré ce monsieur (par ailleurs chouchou des médias inféodés et directeur d’un hebdo ragoteur.)
La préparation des prochaines échéances électorales, les élections régionales, sont tout à fait révélatrices de cette duperie. Le clan Sarkozy, n’ayant obtenu qu’un score, somme toute assez minable (onze pour cent des inscrits*, le moins perdant des perdants, en comparaison du pourcentage énorme qu’avaient obtenu le camp des abstentionnistes, un peu moins de soixante pour cent des inscrits), son conseiller politique favori, Giacometti, (politologue auto-proclamé) lui aurait fait miroiter, qu’en ralliant des groupuscules, hier encore ennemis honnis, à son sort, (le banc et l’arrière banc en quelque sorte), il pouvait espérer obtenir, et ce, dés le premier tour de ces prochaines échéances électorales, un score avoisinant les vingt, voir les trente pour cent, et plus même ! (à condition que (si) les abstentionnistes des dernières européennes décident de renouveler leur "exploit" en ne participant pas à ce scrutin, par exemple en restant chez eux, ce qui paraît hautement improbable étant donné l’état de déliquescence sociale actuelle et la rage qui dominent l’état d’esprit des Françaises et les Français, et si le front anti-sarkozyste (T.S.S.) ne fait pas le plein de voix etc.), il pourrait (selon de savants calculs du "politologue" Giacometti) écraser définitivement (du moins jusqu’à l’après présidentielle de 2012) toute opposition jusqu’à la fin de règne du monarque républicain. (5)
* et à l’arrivée les 11% par rapport au nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales, se transforment en 28% par rapport au nombre de suffrages exprimés, et au final ce jeu d’écriture lui permet de raflé la mise (la moitié du total des sièges de députés européens à pourvoir pour l’UMP et quelques miettes pour son allié le nouveau centre !)
C’est simple comme une arnaque.
Mais Sarkozy pense améliorer sa petite arnaque électorale, en la systématisant.
Comment ?
En changeant les règles de la loi électorale et surtout le mode de scrutin.
Plus besoin de deux tours pour départager les candidats (trop long et trop aléatoire), ni d’obtenir cinquante pour cent ou plus de voix au premier tour (comme il n’a pas de réserve de voix, le second tour était de plus en plus problématique pour les candidats se présentant sous l’étiquette de son parti l’UMP) ; dorénavant il suffira d’arriver en tête dès le premier tour pour être élu !
Le ralliement de groupuscules (de Villiers à Nihous) à son sort, ne sont pas autres chose que la mise en place du système électoral sarkozyste.
C’est bête comme choux la démocratie en sarkoland.
« Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille ! », disait un adage populaire ; toutes les mesures impopulaires prisent cet été dans le dos des Français(ses), en pleine période "estivale" (estivale ? Pas pour tout le monde, loin de là…), comme à l’accoutumée (les bonnes vieilles habitudes ont la vie dure et les coups tordus se font toujours lorsque l’attention des Français(ses) est portée ailleurs ; mais dorénavant, et après que les mesures économiques et surtout anti-sociales menées par le gouvernement Sarkozy aient fait leurs effets ravageurs sur le porte monnaie de nos concitoyens(nes), la majorité des gens ne partent pas (ou plus) en vacances faute de moyens ; ces manigances risquent d’être un tant soit peu éventées) sa cote de "popularité" risque d’en prendre un sacré coup.
Comme il est écrit dans l’article de Denis Collin, paru sur le site « La Sociale » et intitulé : « Bonus des traders, régulation de la finance, moralisation du capitalisme. Avalanche de balivernes dans les médias », Sarkozy ne peut pas changer grand chose à la finance mondiale (et il le sait pertinemment) et d’ailleurs en a-t-il réellement la volonté ? Aussi lorsqu’il demandait poliment au président étatsunien, Barack Obama, d’introduire un peu de régulation et de morale dans les rouages de la finance mondiale (finance et morale, bel oxymore en vérité), la réponse qu’il obtint de ce dernier fut sans équivoque : « il n’est pas question de changer quoi que soit aux règles de la finance mondiale et encore moins de toucher à la liberté d’action des financiers ainsi qu’aux flux financiers » ; le reste n’est que moulinets et ronds de jambe, du verbiage électoraliste, grande spécialité de notre monarque républicain.
Ensuite, ce scrutin est à deux tours (il fait le forcing pour en changer les règles à son avantage bien entendu), n’en déplaise au monarque républicain et à son "politologue" favori, et ce n’est pas avec un coup de bluff éculé qu’ils pourront tromper bien longtemps nos braves concitoyens(nes). D’autre part, et pour en finir avec les manœuvres pré-électorales, les "combinaisons" vont bon train dans l’opposition, et il en ressortira, des alliances circonstancielles certes, mais qui vont faire mal, très mal au score problématique du monarque républicain. D’autant qu’il n’a pas de réserve en voix (d’où le coup de bluff au premier tour : « une droite partant au combat renforcée (un leurre) et unie (un comble !) ») et il sait que l’opposition peut lui faire mal, très mal…
Sun Tze : « l’art de la guerre n’est que tromperie », et on pourrait ajouter « à condition que les ficelles ne soient pas trop grosses ! », ainsi que : « à force de tirer sur la ficelle elle se casse ! » Revenons à nos moutons ; c’est en (re)lisant trois ouvrages qui apparemment paraissent aussi éloignés les uns des autres que ceux dont voici les titres : « L’art de la guerre » de Sun Tzu (l’homme sans pieds), « le Krach parfait » d’Ignacio Romanet, et « Commentaires sur la Société du spectacle » d’Ernest-Guy Debord, (6) ainsi qu’une foultitude d’articles et autres pièces plus ou moins d’actualité (dont pratiquement tous les articles, interview etc. récents, de Noam Chomsky, sur l’Amérique Latine, parus (entre-autre) sur les sites « le Grand soir », « le Monde-diplomatique » ainsi que bien d’autres…) il m’est apparu qu’une certaine continué dans le discours et le développement argumentaire de ces ouvrages, à la fois historique et politique, se faisait jour. (7) Le trait d’union qui relie les faits historiques développés dans cet article aux principaux protagonistes (dirigeants politiques et parasites financiers) sont, le cynisme et l’amoralité incommensurables qui les animent.(8) Sans remonter trop en avant dans le déroulement d’évènements et de faits historiques contemporains avérés, et à la lumières de ces éléments, le prolongement dans le présent de ces évènements et décisions politiques planifiées à cette époque, paraîtrons plus révélatrices et compréhensibles puisqu’elles en sont la résultante. (9) Cette mise en "musique" de décisions idéologiques (qui sont à l’origine de la mise en place de dictatures sanguinaires, de catastrophes économiques dont nous subissons quotidiennement les effets désastreux, tout particulièrement les salariés ainsi que leurs familles, l’influence positive sur le taux ce chômage en constante augmentation, et que certains spécialistes nomment "éclatement de bulles spéculatives"), (10) sont fort bien décrite dans l’ouvrage d’Ignacio Romanet, et trois protagonistes en porte quasiment l’entière responsabilité, (11) il s’agit de Joseph Schumpeter, économiste véreux, du théoricien et idéologue (très dangereux, vous lirez plus loin pourquoi), Friedrich Von Hayek, l’un des responsables en chef des catastrophes économiques qui nous accablent actuellement (mais dont le clan Sarkozy, les banquiers véreux et les financiers cupides sont miraculeusement épargnés ; vous lirez plus loin que ce n’est pas par hasard ), et le pire de tous, Milton Friedman et ses Chicago boys, c’est l’ami intime des dictateurs, adepte d’un capitalisme violent (le capitalisme par définition est relativement violent, mais à ces yeux il ne l’est pas encore assez, aussi préconise-t-il de rajouter une voir plusieurs couches de violence). Il faut ajouter à cette liste, le nom du président des États-Unis de cette époque (pas si lointaine que ça d’ailleurs, car nous sommes au début des années soixante-dix), il s’agit de Richard Nixon (Mister Peanut) ; ce président à un problème d’importance, le Chili vient d’élire un sale communiste, heu, pardon…, un enfoiré de socialiste à sa présidence ; horreur suprême, il faut (ré)agir et vite ! Alerte générale ! Au plus haut niveau de l’État, les réunions d’importances se succèdent à une cadence folle, et la conclusion tombe ! En 1971, le Conseil de Sécurité nationale du président Richard Nixon, déclare : « si les États-Unis ne peuvent pas contrôler l’Amérique Latine, ils ne peuvent prétendre au leadership mondial et par conséquent ne pourront pas imposer au reste du monde le nouvel ordre mondial », CQFD ; il faut agir au plus vite, et le Conseil de Sécurité (pas pour tout le monde) décide de la marche à suivre ; un "contrat" contre les membres du gouvernement chilien et Salvador Allende en particulier est voté à l’unanimité !À partir de ce moment là, les choses iront en s’accélérant ; suite à cette décision, Washington mettra tout en œuvre pour éliminer le gouvernement Allende ; ces tueurs s’envoleront rapidement pour le Chili… (12) C’est à ce moment précis, bien que très probablement ils s’y étaient préparés à l’avance (étaient-ils au courant de ce qui se tramait au plus haut niveau des sphères gouvernementales étasuniennes ?), qu’interviendra Friedman et ses Chicago boys. D’abord il s’agit de démolir à tout prix l’État (il faut en finir avec l’État protecteur, la loi du marché doit primer sur tout), ensuite il faut réduire à l’impuissance tous les syndicats (plus aucun recours, dissoudre les contrôles voir interdire toutes formes de contestation, réglementation et autres codes du travail ; il faut rentabilisé, faire du chiffre) et pour finir atomiser les salariés (les isoler pour réduire toute velléité de révolte). Ils appliqueront méthodiquement ces trois principes criminels, (13) jusqu’à réduire les individus à l’impuissance ; bientôt à l’esclavage ? et pourquoi pas, si c’est bon pour le marché ? Les tueurs de la CIA et les militaires putschistes chiliens instaureront une dictature militaire (un gouvernement de la terreur pour briser à jamais tout esprit de résistance), et Pinochet en prendra le commandement suprême. (14) Le fanatisme des ces deux criminels, (encore une fois, ils n’ont pas agit seul, leurs relais, une multitude des " think thanks ", de nombreux(ses) femmes et hommes politiques, toutes étiquettes confondues, la presse inféodée (aux mains de puissants groupes financiers), des agences d’opinion et de pub ont joué un rôle déterminant dans toute cette affaire), les conduira à collaborer activement avec des dictatures. Leurs anciens étudiants de l’université de Chicago, seront des conseillers "économiques " zélés pour le dictateur Pinochet ; Friedman le rencontre à plusieurs reprises (sa première visite officielle débuta en mars 1975), et lui fait parvenir un " programme de choc " (fort bien décrit dans l’ouvrage de Noami Klein, « La stratégie du choc » ), dont l’essentiel se résume à ceci : « Mi preferencia personal se inclina a una dictatura liberal y no a un gobierno democrático donde todo liberalismo esté ausente » paru dans « El Mercurio », en avril 1981. Son complice (le « pape » Hayek) n’est pas en reste, il est très actif et rend de fréquentes visites au dictateur. Pourquoi Hayek fut-il intronisé "pape " du néolibéralisme ? Hayek soutenait la montée du fascisme et du nazisme, selon ses propres déclarations, Mussolini, Hitler et Pinochet devaient leur ascension au fait que le socialisme n’avait été qu’un échec… économique ; (la dictature totalitaire n’avait rien à voir dans cet échec ? Incroyable ! ) Depuis une trentaine d’années, ces gens (et leurs complices, voir plus haut) ont imposé au monde entier leurs axiomes fascisants, sans que cela ne provoque le moindre réaction de rejet de la part des dirigeants politiques (à l’exception de quelques trop rares États), au contraire, c’est unanimement que les nations des cinq continents ont entériné cette idéologie néolibérale fascisante. (15) Parallèlement au Chili (Nation martyre sous la férule d’une crapule fasciste Pinochet), l’Indonésie fut un autre laboratoire d’"expérimentations" des axiomes néolibéraux fascistes et accessoirement économique de ces fous assassins : Hayek, Friedman et ses Chicago boys. Il n’est plus a prouvé que ces théories économiques fascisantes furent des échecs patents partout où elles furent par malheur misent en application ; au Chili, le taux de chômage quasiment nul sous le gouvernement Allende (2 à 3%) fit un bon en avant sans précédent après que la crapule fasciste, Pinochet, mis à exécution le programme d’économie de "choc" (en fait de choc, c’est le peuple chilien qui en paya le prix fort ; plus de la moitié d’entre passèrent sous le seuil de pauvreté, le chômage progressera sans interruption durant la dictature, et ils perdirent leurs libertés fondamentales, beaucoup furent massacrés ou emprisonnés). Le (néo)libéralisme, c’est la mort, la désolation et les destructions incessantes : Les Irakiens, les Afghans, les Palestiniens, les Libanais etc. en savent quelque chose. Pour eux c’est le chaos quotidien ; la destruction de leurs villes, de leurs villages et de leur environnement (des tueries sans fin perpétrées par les agresseurs) ; les troupes d’occupation (et leurs *mercenaires) commettent les pires exactions, au nom de leur démocratie et de la liberté. (*le système économique libéral très logiquement sous-traite les tueries et les exactions) La liberté ? Il s’agit du pillage systématique des États *"voyous" par les troupes d’occupation, de l’arbitraire, des crimes et un déchaînement de haine et de violence contre les populations civiles, par ces fous furieux. (*lire à ce sujet ce que recouvre exactement cette stigmatisation d’États somme toute normaux, mais que les États-Unis désigne à la vindicte mondiale, dans la seconde partie de la note 12) Leur démocratie ? C’est comme-ci Mussolini ou Hitler avaient organisé des élections "libres" durant l’occupation de pays sous leur férule. C’est tellement grotesque, qu’il est totalement vain de démontrer le ridicule d’une telle situation ! Par contre, ils (les États-Unis et leur allié à tout faire Israël) feraient bien de mettre un bémol, lorsqu’ils accusent les populations qui leur résistent ou résistent à leurs crimes, de "terroristes" ! Ce sont des patriotes, des résistants, ce sont eux les vrais assassins sanguinaires, les crapules, les voyous ! Leurs hommes de troupe et les hommes du commandant, en tant qu’être humain, et s’ils leur restent encore une once de conscience, ont le droit de désobéir et de refuser le rôle misérable qu’on veut leur faire endosser ; ils en ont le droit et le devoir d’Hommes ! Avec un H majuscule. Dans nos contrées, c’est la démission, la résignation et la soumission qui prédominent ; faut-il que nous assistions à un glissement vers cette dictature économique, sans que nous réagissions ? (sont exclus de cette logique fataliste, toutes celles et tous ceux qui ont pris le taureau par les cornes, et qui résistent pied à pied, pouce à pouce, sans rien céder) La prochaine étape des conséquences de leur logique économique, c’est l’esclavage pur et simple. Déjà ils ont mis à bas toutes les protections et acquis sociaux, déréglementer au point qu’il n’y a plus grand chose qui ne le soit pas ; le niveau de rémunération des petits boulots ou des contrats précaires sont tellement bas qu’ils n’arrivent même plus à couvrir les dépenses incompressibles et parfois même les besoins vitaux ! Beaucoup d’entre nous sont obligés d’aller quémander de quoi se nourrir et de se vêtir (dans l’ensemble nous avons encore la "chance" d’avoir un toit pour nous abriter et de pouvoir couvrir à peu près convenablement nos besoins en nourriture, vêtements etc. ; mais déjà un grand nombre, ne peuvent plus avoir accès aux soins, des maladies qu’on croyaient à jamais disparues font de nouveau leur apparition). Et alors ? Qu’est-ce qui justifie que vous nous parliez de dictature ? En quoi nos "démocraties" seraient-elles menacées par une dictature rampante ? "Molle" avez-vous dit ! Il est vrai que lorsque vous crevez de faim, que vous n’avez pas de quoi vous abriter ou de vous faire soigner, vous avez d’autres soucis en tête que de savoir si oui ou non nous sommes en dictature ou en démocratie ! D’où le "Fermes ta gueule ! " de Coluche, d’ailleurs il avait créer les "restos du cœur" en attendant le "Grand soir" et tous leurs baratins,…, n’est-ce pas ? Maintenant passons aux écrits d’Ernest Guy Debord, qu’a donc à faire un situationniste dans cette affaire ? Contrairement aux critiques (si peu) que lui reprochent certains, par exemple de s’être "calé" sur les années soixante dix, la dictature maoïste etc. et toutes les fadaises sans fondements qui ont été dites ou écrites à ce sujet ; lorsqu’il écrivit ses « Commentaires sur La Société du Spectacle », nous étions en mille neuf cent quatre vingt huit, le néolibéralisme avait fait pas mal de ravage (et pas seulement qu’au Chili ou en Indonésie, d’ailleurs dans ce dernier pays, la junte indonésienne pratique systématiquement l’esclavagisme, Kouchner a même couvert cette ignominie d’écrits scélérats, se qui prouve que les dictateurs indonésiens sont allés un poil plus loin dans l’application des théories économiques fascisantes des criminels néolibéraux) ; quand il écrivit (chapitre IV, à partir de la 16ème ligne) : «…La place prédominante qu’on tenue la Russie et l’Allemagne dans la formation du spectaculaire concentré, et les Etats-Unis dans celle du spectaculaire diffus, semble avoir appartenu à la France et à l’Italie au moment de la mise en place du spectaculaire intégré, par le jeu d’une série de facteurs historiques communs : rôle important des parti et syndicat staliniens dans la vie politique et intellectuelle, faible tradition démocratique, longue monopolisation du pouvoir par le seul parti de gouvernement, nécessité d’en finir avec la contestation révolutionnaire apparue par surprise. Le spectaculaire intégré se manifeste à la fois comme concentré et comme diffus, et depuis cette unification fructueuse il a su employer plus grandement l’une et l’autre qualités. Leur mode d’application antérieur a beaucoup changé. À considérer le côté concentré, le centre directeur en est devenu occulte : on n’y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire. Et à considérer le côté diffus, l’influence spectaculaire n’avait jamais marqué à ce point la presque totalité des conduites et des objets qui sont produits socialement. Car le sens du spectaculaire intégré, c’est qu’il s’est intégré dans la réalité même à mesure qu’il en parlait ; et qu’il la reconstruisait comme il en parlait. De sorte que cette réalité maintenant ne se tient plus en face de lui comme quelque chose d’étranger. Quand le spectaculaire était concentré la plus grande part de la société périphérique lui échappait ; et quand il était diffus une faible part ; aujourd’hui rien. Le spectacle s’est mélangé à toute réalité, en l’irradiant. Comme on pouvait facilement le prévoir en théorie, l’expérience pratique de l’accomplissement sans frein des volontés de la raison marchande aura montré vite et sans exceptions que le devenir- monde de la falsification était aussi un devenir-falsification du monde. Hormis un héritage encore important, mais destiné à réduire toujours, de livres de bâtiments anciens, qui du reste sont de plus en plus souvent sélectionnés et mis en perspective selon les convenances du spectacle, il n’existe plus rien, dans la culture et dans la nature, qui n’est été transformé, et pollué, selon, les moyens et les intérêts de l’industrie moderne. La génétique même est devenue pleinement accessible aux forces dominantes de la société. Le gouvernement du spectacle, qui à présent détient tous les moyens de falsifier l’ensemble de la production aussi bien que la perception, est maître absolu des souvenirs comme il est maître incontrôlé des projets façonnent le plus lointain avenir. Il règne seul partout ; Il exécute ses jugements sommaires. C’est dans de telles conditions que l’on peut voir se déchaîné soudainement avec allégresse carnavalesque, une fin parodique de la division du travail ; d’autant qu’elle coïncide avec le mouvement général de disparition de toute vraie compétence… » Il m’est apparu inutile de "commenter" ces commentaires, cela n’aurait pas de sens ! Mais, dans ses quelques lignes y apparaît clairement les résultantes d’une analyse aiguë et visionnaire de la société marchande contemporaine ; bien sûr il n’y est pas nommément question des néolibéraux en tant que tel (les Hayek et Friedman), mais l’essentiel est là. (16) Dans ce second extrait il s’agit d’un éclairage particulier de la servitude volontaire (notre époque dépressive et totalement fataliste (il n’est toujours pas question d’y inclure l’avant-garde éclairée et qui lutte sans compromission) en est tout à fait l’illustration. Chapitre XXI, de la 16ème et les suivantes : « …La Béotie a montré, dans le « Discours sur la servitude volontaire », comment le pouvoir d’un tyran doit rencontrer de nombreux appuis parmi les cercles concentriques des individus qui y trouvent, ou croient y trouver, leur avantage. Et de même beaucoup de gens, parmi les politiques ou médiatiques qui sont flattés qu’on puisse les soupçonner d’être irresponsables connaissent beaucoup de choses par relations et par confidences, la part principale de réalité lui sera toujours cachée. Il connaît, par la bienveillante protection des tricheurs, un peu plus de cartes, mais qui peuvent être fausse ; et jamais la méthode qui dirige et explique le jeu. Il s’identifie donc tout de suite aux manipulateurs, et méprise l’ignorance qu’au fond il partage. Car les bribes d’information que l’on offre à ces familiers de la tyrannie mensongère sont normalement infectées de mensonge contrôlable, manipulées. Elles font plaisir pourtant à ceux qui y accèdent, car ils se sentent supérieurs à tous ceux qui ne savent rien. Elles ne valent du reste que pour faire mieux approuver la domination, et jamais pour la comprendre effectivement. Elles constituent le privilège des spectateurs de première classe : ceux qui ont la sottise de croire qu’ils peuvent comprendre quelque chose, non en se servant de ce qu’on leur cache, mais en croyant ce qu’on leur révèle ! La domination est lucide au moins en ceci qu’elle entend de sa propre gestion, libre et sans entraves, un assez grand nombre de catastrophes de première grandeur pour très bientôt ; et cela tant sur le terrains écologiques, chimique par exemple, que sur les terrains économiques, bancaire par exemple. Elle s’est mise, depuis quelque temps déjà, en situation de traiter ces malheurs exceptionnels autrement que par le maniement habituel de la douce désinformation. » Les "visions" catastrophiques d’Ernest-Guy Debord ont bien eu lieu ; qu’elles soient chimique ou bancaire on n’a pu que le constater (aucune initiative ne fut proposée pour y remédier, bien au contraire…), très peu d’hommes politiques ont cette faculté d’analyses rigoureuses, dont les résultats sont sans équivoque, donnant un éclairage particulier et quasi prophétique des situations à venir ! Dernier chapitre : « de la modernité de Sun Tzu (l’homme sans pieds) en comparaison de nos analyses contemporaines des situations conflictuelles ou morales. »
C’est avec un réel plaisir que j’aborde ce chapitre ; Sun Tzu (l’homme sans pieds) pourrait en remontrer aux "va-t-en- guerre" Étasuniens et Israéliens, sans oublier les Chinois et les Russes. Des nations belliqueuses, cupides et dépourvues de sens moral. (17) A opposer à Clausewitz, que ses certitudes aveuglaient au point qu’il devint le chantre et LA référence incontournable de "la guerre totale" (cette vision apocalyptique et dévastatrice, d’un monde sans morale et sans pitié) (18) Ses disciples (des soldats très terre à terre) causèrent de grands dégâts et les conséquences de ses théories funestes atteignirent des sommets d’ignominie. Sun Tzu (l’homme sans pieds) pensait que la guerre « question d’importance vitale pour l’Etat », ne pouvait pas se mener sans morale ; d’ailleurs à ce sujet, il faut mettre en exergue cette citation : « L’art suprême de la guerre c’est d’obtenir la soumission de l’ennemi sans combat. » (il pensait même, que le stratège habile doit vaincre une armée ennemie sans engagement militaire, prendre des villes sans les assiéger, et renverser un État sans faire usage de l’épée.) Avec les barbares-stratèges qui planifient les guerres en court, on en est loin ! Il savait qu’une guerre prolongée n’apportait que des malheurs (et qu’elle coûtait très cher !), il le résumait ainsi : « Jamais pays n’a profité d’une guerre prolongée. » Les Etasuniens, les Israéliens, les Chinois et les Russes devraient méditer (s’il en est encore temps) ses saines pensées : « Le nombre à lui seul ne donne pas l’avantage » ; la guerre pour lui n’est pas synonyme de massacres et de destructions massives (comme ce fut le cas en Irak ou au Liban et ailleurs) ; l’objectif réel de la stratégie étant de s’emparer de prises intacts, le plus intacte possible. Lorsque les Israéliens rasent systématiquement une ville, un village ou détruisent des objectifs civiles, dans le seul but de détruire le potentiel économique du pays qu’ils agressent, on est loin d’une moralisation des conflits ; dans ce cas ils prolongent une guerre commerciale qu’ils ont déjà perdus ! Il considère le facteur moral et intellectuel, et les circonstances de la guerre beaucoup plus importants que l’élément matériel, et recommande instamment aux rois et aux chefs d’armée de ne pas se fier à la seule puissance militaire. Et pour clore le chapitre, une conclusion le concernant ; il était conscient des incidences de la guerre sur l’économie (ce qui est loin d’être le cas des chefs des armées des pays cités plus haut, et des économistes fascisants néolibéraux ou pas) et à remarquer que la guerre pesait énormément sur la hausse des prix. Cette dernière remarque est pour Sarkozy, le soi-disant défenseur du pouvoir d’achat (en berne) ; en décidant seul de l’engagement, en Afghanistan, des troupes françaises au sein des forces de l’Otan, il est (et c’est une constante chez cet homme) en complète contradiction avec ses déclarations intempestives de la vielle, et même lorsqu’il vend des armes de guerre à des belligérants, dans ce cas encore, la balance est loin d’être en notre faveur ! Vous pouvez (re)lire l’article paru sur le site « La Sociale », intitulé : « Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." (axiome extrait de « Commentaires sur la société du spectacle »), qui démonte minutieusement les rouages de la collusion patente entre le personnel politique et les financiers, s’articulant pour le (et autour du) monde marchand. Conclusion provisoire : les États ont sauvé les banques avec l’argent publique (avec notre argent et sans compensation) et le système (très provisoirement) ; qu’est-ce que cela signifie, (quels sont les "non-dits " qu’ils nous cache ?) ; un énième G quelque chose pour rien ou pas grand chose (ça coûte très cher d’organiser ce genre de petite sauterie inutile), ou vingt dirigeants représentant 85 % du PIB mondial, se congratule et posent pour la photo, et puis…rien ! Voilà ce qu’il en est exactement ; les États (les chefs d’États, les membres de gouvernement et leurs élus) ont repris (très provisoirement) du poil de la bête, alors que le néolibéralisme voulait leur faire la peau. Mais, (et il est de taille) la dette a explosée (la BCE et les banques centrales viellait rigoureusement à ce qu’elle ne dérape surtout pas et qu’elle ne dépasse pas les soixante pour cent, mais la crise est passée par là…) ; dans les dix pays les plus riches (pour certains d’entre eux, il s’agit d’un contre-sens il est vrai) de la planète, elle a atteint 78 % en 2007, elle passera à 114 % en 2014 (pour atteindre après cette date un taux d’endettement par tête d’habitant totalement démentiel ; et à chaque minute qui passe elle enfle, elle enfle…). Cela signifie que la planche à billets tourne à tout berzingue, les Banques centrales achète leurs propres bonds du Trésor, et puis… c’est reculer pour mieux s’effondrer ! Les néolibéraux attendent tranquillement que les États se trouvent acculés et dans l’impossibilité de rembourser ne serait-que les intérêts de la dette ; ce qu’ils voulaient qui s’accomplit (la chute des États) s’accomplira tranquillement sans qu’ils aient réellement à intervenir (à l’inverse des États qui se sont précipité pour les sauver de la ruine certaine où leur cupidité sans borne les avaient acculé). Ils auront enfin gagné, plus d’Etats en travers de leur route, ils pourront rouler à un train d’enfer jusqu’à l’effondrement final. Les situationnistes attendaient (et attendent) tranquillement (depuis qu’ils savaient) la fin de cette mauvaise farce, (dont Ernest-Guy Debord avait lucidement décrit le déroulement en mille neuf cent quatre vingt huit), l’effondrement de « La Société du Spectacle ». Circulez, il n’y a plus rien à voir ! (1) que l’on peut facilement opposer au terrorisme d’État ; terrorisme que les États-Unis et leur allié à tout faire, Israël, pratiquent depuis des siècles pour les premiers et des dizaines d’années pour le second, d’abord au nom d’un fallacieux prétexte religieux, et par la suite d’autres prétextes plus faux les uns que les autres… Ces deux pays ont un fondement commun majeur, ils ont été édifié sur des terres conquises à coup d’expulsions et d’exactions diverses, chassant et massacrant les peuples originaires des pays qu’ils avaient décidé d’occuper. À ce jour, aucune nation ou organisation n’a réagit efficacement pour stopper de telles pratiques criminelles ; les États-Unis continuent d’approvisionner massivement en armes les Israéliens, armes que ces derniers utilisent quasiment quotidiennement à l’encontre des pays voisins et tout particulièrement contre le peuple Palestinien, au nom d’un droit auto-proclamé de défense d’un territoire extensible (au gré des diktats israéliens) et qu’ils imposent à leurs voisins ; la France par le passé avait fourni aux autorités israéliennes les moyens de fabriquer l’arme nucléaire ; elle aura une part de responsabilités importante quand Israël décidera unilatéralement d’utiliser ses armes nucléaires ; dans le contexte de déliquescence internationale généralisée actuelle, cette hypothèse ne manquera pas de se produire.Ce sera plus tôt que prévu initialement ; leur folie meurtrière serait même admise et acceptée (voir encouragée par certains membres du gouvernement) par les « six grands européens » qui ont envoyé à Israël un message positif via leurs directeurs politiques de leurs ministères des affaires étrangères. Deux à trois mois, c’est le temps que leur laisserait les Israéliens avant de passer à l’action, avant de bombarder massivement l’Iran. Il semblerait que cette fois, l’affaire ne sera pas aussi aisée pour l’Etat sioniste que lors du massacre de Palestiniens ou lors de l’invasion du Liban ; de gros nuages risquent de s’accumuler et de perturber gravement la suite de ces opérations ! (2) le bourrage d’urnes c’est mondialisé ; dernièrement les élections qui ont eu lieu au Gabon, en Iran etc. sont malheureusement là pour confirmer cette parodie de démocratie ; mais on aurait tort d’accuser les seuls Africains ou Proches-orientaux de telles pratiques, les Européens ne sont pas en reste ! Les référendums bidons (et à répétition en ce qui concerne l’Irlande) auxquels nous avons assisté en Hollande, en Irlande ou en France sont là pour l’attester. Sarkozy, en grand "démocrate" qu’il affirme être, c’est assis sur les résultats du vote populaire, et en ce qui concerne la prochaine échéance électorale pour l’élection présidentielle de 2012, il serait réélu sans aucune difficulté. Un comble ! (3) se référer aux déclarations de Sarkozy sur le sujet, quand il envisage froidement sa très probable "réinsertion" dans le secteur privé, affirmant péremptoirement qu’il n’aurait aucune difficulté pour se recaser après avoir accompli ses "prestations politiques" : « la politique ce n’est pas tout dans la vie, et je n’aurai aucun mal de poursuivre une carrière dans le privé ! » ; c’est au sein de structures financières (banques, assurances, organismes financiers etc.) qu’il case systématiquement tous les membres de son clan. Comment le peuple a-t-il pu se laisser berner par un malotru aussi cupide ? Si nous voulons vérifier que cette collusion entre le personnel politique (y compris le monarque républicain actuel) et les puissances d’argent est effectivement réelle, il nous faudra observer attentivement le parcours de Sarkozy après ses "prestations politiques". (4) la démocratie telle que la déclinait les Grecs anciens, et qui n’a plus rien à voir avec cet ersatz de "démocratie" (démocratie économique), que les filous qui nous gouvernent présente comme la panacée et qui n’est qu’un pis-aller. (5) cela n’aura évidemment qu’un temps, gare à l’après mandat présidentiel qui pourrait être beaucoup plus court que celui escompté (un mandat ça va, deux mandats bonjour les dégâts !) ; Sarkozy, la réalité fini toujours par triompher ! (6) à cette liste on peut y adjoindre l’ouvrage de Denis Collin : « Le cauchemar de Marx Le capitalisme est-il une histoire sans fin ? » (dont vous pouvez consulter quelques bonnes feuilles sur le site « La Sociale »), ce livre pose de bonnes questions et y apporte quelques réponses, tout en conservant une large place au dialogue ; Marx, vilipendé, moqué et parfois ridiculisé, cette dernière posture est souvent usitée par les tenants du discours de la pensée unique et lorsque l’on veut éliminer un auteur, auteur qui trouble la diffusion du discours de l’idéologie dominante, on le ringardise avec la complicité de porte-voix accrédités. (7) comment fait-on pour observer une certaine continuité dans des textes aussi différents que sont par exemple « L’art de la guerre » de Sun Tzu et le « le Krach parfait » d’Ignacio Romanet ? On pourrait rétorquer qu’il vous suffit de les lire pour en juger sur pièces, mais ce serait là une réponse jésuitique ; Sun Tzu, fut une référence incontournable pour les états majors anglais ou étatsunien ainsi que pour Mao Tsé Toung, tout au long de la révolution chinoise ; la Chine contemporaine est liée économiquement aux États-Unis (c’est elle qui détient le plus grand nombre de bons du trésor émis par le Trésor étasunien), et elle a adapté son économie aux axiomes purs et durs du libéralisme, non sans en modifier quelques aspects par ci, par là ; n’a-t-elle pas imposé son fameux Fonds souverain ? n’est-elle pas championne de la contrefaçon ? Et la guerre économique qui se profilait il y a peu, est chaque jour de plus en plus saillante (la guerre de tous contre tous est aujourd’hui largement engagée), ainsi que la bataille pour le leadership mondial (ou régional, puisque l’Europe ne peut prétendre au leadership mondial ; on a les batailles qu’on mérite) et fait rage avec encore plus d’acuité ; les affrontements directs ne manquerons évidemment pas et causeront d’énormes dégâts matériels ainsi qu’en vies humaines. (8) les pourris intégraux dont il était question dans l’article intitulé : « Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." (axiome extrait de « Commentaires sur la société du spectacle ») paru sur le site « La Sociale ». (9) l’effondrement du "bloc communiste" et tout particulièrement de l’URSS (malgré la "Perestroïka" chère à Gorbatchev, qui a lamentablement échoué laissant place au pire, Eltsine et la mafia puis Poutine et ses tueurs), sont des conséquences directes de décisions politiques prisent à cette époque. (10) ces décisions sont relayées par les canaux habituels, d’abord une multitude de "think thanks" (qui s’ingénient à (re)prendre les axiomes libéraux et les transforment en slogans (en utilisant les méthodes publicitaires ; entre nous, cela serait moins coûteux de faire appel à de vraies agences de pub.) les médias inféodés (c-à-d, sous contrôle de la finance) et les journalistes aux ordres (en France nous avons une référence hors norme en la matière, "la Chabot qui embrasse le président", c’est le top en matière de soumission au pouvoir) et les intellos accrédités ; on peut ajouter à cette liste les agences d’opinion, qui s’entiche du titre d’"instituts" de sondage, pour se donner une apparence scientifique, mais ça ne trompe personne ! (11)du même genre que les chers (très chers pour le porte monnaie des Français(es) ) amis de Sarkozy, défenseurs acharnés du système économico-libéral (l’un d’eux est même son conseiller particulier "es" banque, Pébereau, ainsi que son alter-ego, Pérol, tout deux alliant incompétence notoire et cynisme à toute épreuve avec tout le brio qui les distingue) (12)ces évènements ne laissent présager rien de bon pour les présidents Hugo Chavez et Juan Evo Morales Ayma, les Étasuniens dans un passé tout à fait récent ont fait preuve de détermination dans les interventions qu’ils ont mené contre l’Irak et l’Afghanistan (il avait créé en la circonstance des coalitions internationales, mais en Amérique Latine ils ne prendrait pas tant de précautions, considérant ce continent comme leur arrière cours) ; il y a un risque important pour que l’Empire (même au bord du déclin) prenne des décisions irrévocables…Les tueurs étasuniens rodent partout sur la planète et n’attendent que les ordres pour passer à l’action ...La stigmatisation de(s) État(s) voyou(x) par les Étasuniens (dans une remarquable unanimité des dirigeants politique de ce pays) à la vindicte mondiale, en générale des petites nations sans la moindre menace pour l’Empire, est l’illustration paroxysmique de la stratégie libérale globale, traduite dans l’un de ses axiome "la guerre de tous contre tous ". (13)les axiomes du libéralisme (contrairement à ce qui est véhiculé par ci ou par là, le libéralisme est une vielle invention économique) et leur application systématique, fabrique de la misère à grande échelle et provoque des catastrophes écologiques sur tous les continents ; aujourd’hui (en 2009) le total de victimes ou de morts atteint des dizaines de millions ; le libéralisme fait plus de victimes que les toutes les dictatures totalitaires réunies (il faut y inclure le massacre de dizaines de millions d’Amérindiens lors de la conquête de nouveaux territoires, ainsi que les milliers de morts ou de blessés lors des incursions de l’armée sioniste) (14)il aura à cœur d’installer sa dictature dans la durée, aussi prendra-t-il la décision (conseiller par Friedman et ses Chicago boys) d’indexer le financement des différents corps d’armée sur le cour des actions des mines de cuivre (l’une des plus importante exploitation au monde). Bachelet (la nouvelle présidente socialiste du Chili) n’a toujours pas remis en cause ce mode de financement… (15) C’est l’une des constantes du discours de Hayek, il faisait préférer (personnellement) au dictateur, une dictature libérale à un gouvernement démocratique dans lequel le libéralisme n’existerait pas… Ben voyons ! (16) Vous pouvez (re)lire deux articles, parus sur ce site, "actualisant" certains aspects des analyses d’Ernest-Guy Debord, dont l’économie néolibérale et le tissage de réseaux d’obligés, la presse, la publicité, les agences d’opinions (qui se font aussi appelé institut de sondage) etc., dont les titres sont : « Liberté de la presse ou encadrement de l’information ? » ainsi que : « Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n'y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." (axiome extrait des « Commentaires sur la société du spectacle ») (17) Et la France, puissance moyenne (encore plus moyenne que tout à l’heure, depuis que Sarkozy a réussi à coups d’intrigues et de trahison, à se hisser à la tête de l’État) n’est pas en reste, puisqu’en Afrique (la françAfrique), elle entretient quelques foyers guerriers à coup de livraison d’armes en faveur de quelques potentats. (18) Selon Clausewitz : « …introduire dans la philosophie de la guerre un principe de modération serait absurde, la guerre étant un acte de violence poussé à l’extrême… ». Ben voyons ! NOTES
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La Béotie, LA BOETIE !A part ça mieux vaut relire Debord, qui n'écorchait pas les classiques