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Depuis la fondation des Etats Unis d'Amérique, la devise de l'union était " ex pluribus unum", devise de cohésion humaniste décidée par les pères fondateurs inspirés des Lumières . En 1956, cette devise a été remplacée par "in god we trust" . → plusPour comprendre la situation actuelle, il faut commencer par écarter les explications qui n’expliquent rien. La rhétorique d’extrême gauche met en cause la « trahison » des dirigeants (traîtres par définition). → plus Evitons la mode ambiante en sachant que, pour qui ne veut pas avancer en aveugle dans notre société, comprendre 68 reste un impératif. Et je l’écris aussi bien pour les défenseurs du système que pour ses opposants même si je me contente ici d’évoquer la question sous l’angle des opposants. Comprendre 68 est une question d’autant plus cruciale que les luttes de cette année là ont bouleversé le monde à un point tel que 68 ne peut pas se répéter. Aperçus (dijonnais) sur les années 1966-1968Notes établies par Alain Chicouard, responsable du groupe « Révoltes » et du CLER, puis de la FER en 66-68, élu président de la Section Lettres de l'UNEF (dite Corpo Lettres) de Dijon en novembre 67. Souvenances... On me demande ce que j'ai fait en 1968 (et aussi avant et après)... N'ayant pas eu le souci d'entretenir des souvenirs, il est sans doute vain et en tout cas périlleux de rassembler au mieux des bribes sur des années maintenant anciennes de plusieurs décennies. Il n'y aura donc pas de « récit » d'ordre personnel. Ce qui va suivre ne sera pas non plus l'amorce d' une « histoire de mai-juin 68 à Dijon », même fragmentaire. On se limitera à la mention de quelques épisodes en s'appuyant sur des documents personnels → plusLes illusions perdues (I)Coups d'oeil sur le dernier demi-siècleTaper su Hollande n’est pas bien compliqué. Cet homme est si nul et si pitoyable (voir sa récente interview) qu’il vaudrait mieux le laisser où il est, càd en train de faire de l’argent en tant que conférencier pour le gratin de la société bourgeoise, des gens décidés à payer très cher pour écouter des discours creux dont leur intérêt est qu’ils permettent aux riches et aux puissants de se retrouver « en famille ».→ plus Rétrospective: ce qui fut le gouvernement Jospin de 1997Le reniement considéré comme l’un des beaux-artsAprès avoir rappelé ce que fut le programme de la "gauche plurielle" présenté aux électeurs après la dissolution de l'Assemblée Nationale voulue par Chirac, nous tirons le bilan. → plus Rétrospective: le PS en 2001L'analyse de Denis Collin et Jacques CottaLe Parti Socialiste d’aujourd’hui n’est socialiste ni par son programme et ses références idéologiques, ni par sa composition sociale et ses électeurs, ni par la place qu’il tient dans le système politique français. Les militants sincères du PS n’y peuvent rien changer. On nous opposera quelques déclarations de fidélité ici ou là, quelques thèses énigmatiques de Lionel Jospin qui accepte l’économie de marché et refuse la société de marché. Les oripeaux demeurent et sont pieusement exhibés ; quelques chefs tentent encore, à la fin d’un banquet, de se rappeler les paroles de “ L’internationale ”. Mais ce n’est plus qu’un décor qui ne peut tromper que ceux qui le veulent bien. Comme le faisait remarquer Perry Anderson, lors d’une discussion avec le philosophe Norberto Bobbio, les étiquettes idéologiques peuvent perdurer alors même qu’elles ne recouvrent plus aucune substance, comme les conflits entre les “ Bleus ” et les “ Verts ”, des factions de conducteurs de chars dans la Rome Antique, dominèrent pendant des siècles la vie politique à Byzance. Sans aller si loin dans le temps, on peut rappeler que Pompidou se disait partisan, contre le socialo-communisme français, d’une social-démocratie à la suédoise et que Jacques Chirac, devenu Premier Ministre de Valéry Giscard d’Estaing se réclamait d’un “ travaillisme à la française ”. → plusEn hommage à Leonide Pliouchtch, quelques bonnes feuilles de son autobiographie, Dans le carnaval de l’histoire (Seuil, 1977) – un choix subjectif et rapide, fait dans les heures ayant suivi l’annonce de sa mort.
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L'Italie, le Vatican et les États-Unissur le blog de René MerleEn ce début de mai 2013 est mort Giulio Andreotti, "Il Divo" démocrate-chrétien qui régna sur l'Italie dans la seconde moitié du XXe siècle. Il avait 94 ans. Il a disparu avec la plupart de ses lourds secrets. → plus Pour tout héritier des valeurs fondatrices de la Première République, il est insupportable d'en voir la mémoire vilipendée par d'aucuns, dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils n'ont pas brillé par la mise en œuvre de la trilogie : "Liberté, Égalité, Fraternité". Le maître mot de l'entreprise de discrédit étant, sur le long terme des XIXe et XXe siècles, celui de "la Terreur" ! On se souvient peut-être à ce sujet des réponses de Clémenceau, et de Jaurès... → plus « Laisser les morts enterrer leurs morts » ? L’épidémie de commémorations justifie amplement cette injonction, tant elle corsète notre présent de fausses références. Mais il y a aussi des morts que l’on oublie, car leur souvenir, difficile à manipuler, est frontalement dangereux pour l’Ordre politique et social actuel, et gênant pour d’aucuns qui prétendent s’y attaquer. Ainsi des Communes de 1871, dont, hormis l’action des fidèles « Amis de la Commune de Paris », et quelques belles initiatives provinciales (Narbonne, Marseille), le 140ème anniversaire a été, hélas, d’une relative discrétion au plan national. On ne peut en dire autant de l’insurrection de décembre 1851 contre le coup d’État présidentiel, dont des passionnés (j’en suis) maintiennent activement la mémoire. Est-ce parce que son souvenir serait moins gênant pour l’Ordre établi ?
Il y a presque vingt ans: l'unité allemandeQuand il y avait une Allemagne de tropLes cérémonies du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin ont déjà commencé. Il n'est pas certain que l'histoire y trouve son compte, ni que les émissions spéciales aideront à la compréhension du siècle passé. Pourtant, la réunification allemande a été le résultat d'un véritable mouvement révolutionnaire qui a fait vaciller puis liquidé le système vermoulu de la tyrannie bureaucratique stalinienne. Alors que les staliniens, les philostaliniens et les crypto-staliniens (la majorité de la LCR) vécurent ce moment comme une catastrophe, nous étions quelques-uns à voir se réaliser - enfin - la «révolution politique» antistalinienne dont Trotski avait tracé la perspective. L'effondrement des régimes staliniens n'a pas débouché sur la réalisation de ces espérances. Sans doute, avions-nous, finalement, sous-estimé les ravages causés par le stalinisme. Sans doute n'avions-nous pas compris jusqu'au bout les leçons à tirer de l'échec tragique du "communisme du vingtième siècle". Sans doute le capitalisme a-t-il trouvé un nouveau bain de jouvence dans la révolution des pays de l'Est - qui lui ouvrait en grand un nouveau champ d'accumulation. Mais rien de tout cela ne peut entamer l'importance politique de ce qui s'est passé en cet automne 1989. Les lamentations du choeur des amis posthumes de Iossip Dougachvili - ceux qui espèrent en un nouvel "axe anti-impéraliste allant de Pékin à Caracas en passant par Téhéran et Moscou - prouvent seulement l'incapacité de nombre de "révolutionnaires" et autres "anti-impérialistes" à comprendre ce qu'est une révolution, obnubilés qu'ils sont par les puissants et la force des armées. → plus RechercheArchives par mois
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